Occurences de l'expression

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pour REGNARD, Jean-Francois

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LA SÃ‰RÃ‰NADE (1694)

Je vous dis encore une fois que madame n'est pas au logis, et qu'il faut que vous reveniez, si vous voulez lui parler. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Je voudrais, Monsieur Mathieu, que vous fussiez étranglé par votre gorge, avec votre diantre de collier. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Ne devriez-vous pas songer que les mariages légitimes ne sont point de votre compétence ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Un courtier d'usure, comme vous, ne doit s'intriguer que d'affaires de contrebande, et laisser les honnêtes filles en repos. (Acte 1, scène 1, MARINE)
À dieu ne plaise, ma pauvre Marine, qu'on voie jamais aucun vrai mariage de ma façon ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Une fille est une marchandise qu'on ne saurait garantir, et l'on n'en a pas plus tôt fait l'emplète qu'on voudrait en être défait à moitié de perte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Oui, mais ceux qui font des mariages ne s'embarrassent guère du succès ; et quand ils ont reçu leur pot-de-vin, et que le poisson est dans la nasse, sauve qui peut. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Je vais le lui livrer, et en recevoir de l'argent. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
C'est un fort honnête homme, fort riche, fort vieux, et fort goutteux. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Sa figure n'est peut-être pas des plus ragoûtantes ; mais, comme vous savez, entre l'utile et l'agréable, il n'y a pas à balancer. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Oui, pour des ladres comme vous, qui ne connaissent d'autre bonheur que celui d'amasser du bien, et de faire travailler leur argent à gros et très gros intérêt : mais pour une jeune personne comme Léonor, qui cherche à passer ses jours dans le plaisir, vous trouverez bon, s'il vous plaît, vous et madame sa mère, qu'elle préfère l'agréable à l'utile ; et que moi, de mon côté, je fasse tout mon possible pour rompre un mariage aussi biscornu que celui-là. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Ma pauvre enfant, romps, casse, brise le mariage en mille pièces, je m'en soucie comme de cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Je t'aiderai même, en cas de besoin, pourvu que tu me fasses payer de mes peines un peu grassement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Un peu grassement ! (Acte 1, scène 1, MARINE)
Mort de ma vie, n'êtes-vous pas déjà assez gras ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Mais je ne songe pas que mon homme m'attend : il veut donner tantôt une sérénade à sa maîtresse. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Musiciens et filles de chambre ont volontiers commerce ensemble ; n'y en a-t-il point quelqu'un de tes amis à qui tu voulusses faire gagner cet argent-là ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Je vais songer à lui donner l'aubade, moi. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Ce mariage te met de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Je voudrais bien rester plus longtemps avec toi, je ne m'y ennuie jamais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MATHIEU)
Il n'y aurait pas grand mal quand tous ces maquignons de mariages-là seraient au fond de la rivière avec une bonne pierre au cou. (Acte 1, scène 2, MARINE)
il se porterait assez bien, s'il avait un peu plus d'argent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je n'ai jamais connu un gentilhomme plus gueux que celui-là. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Monsieur Grifon son père est bien riche, mais il est bien ladre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Tel que tu me vois, je sers mon maître sans gages, et incognito. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Comment, incognito ? (Acte 1, scène 3, MARINE)
Oui : Monsieur Grifon ne sait pas que son fils a l'honneur d'être à moi ; il ne me connaît pas même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je loge en ville, et je vis d'emprunt. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Voilà un beau ménage ! (Acte 1, scène 3, MARINE)
Comme tu fais, Marine ! Regarde-moi un peu. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je n'ai garde. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Voilà encore un plaisant visage, pour fermer la bouche à une femme ! (Acte 1, scène 3, MARINE)
Ni toi, ni ton père, ni ta mère, ni toute ta peste de génération, ne me ferait pas rabattre une syllabe. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Qu'elle est agréable ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Tu sauras pourtant, malgré que tu en aies, que ma maîtresse se marie aujourd'hui avec un homme qu'elle n'a jamais vu ; que sa mère a terminé l'affaire ; qu'elle prie Valère... que la peste te crève ! (Acte 1, scène 3, MARINE)
Tu auras menti, et il ne sera pas dit que tu me feras entendre malgré moi. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je ne veux rien savoir ; laisse-moi en repos ; garde tes nouvelles pour un autre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Le diable puisse t'étrangler. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je dis, monsieur, que ce n'est pas là une lettre-de-change. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Monsieur, le ciel m'a donné des talents merveilleux pour faire des mariages ; et je puis dire, sans vanité, qu'il n'y a guère de jour qu'il ne m'en passe quelqu'un par les mains. J'en ai même ébauché plus de mille en ma vie qui n'ont jamais été achevés ; mais j'aime trop la propagation de l'espèce, pour avoir le courage d'en rompre aucun. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Le vilain usurier qui nous vendit si cher l'argent l'année passée est avec lui. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
Cela est vrai, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
Le bonhomme négocie avec les usuriers aussi bien que nous ; mais ce n'est pas de la même manière. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
Oui, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
Passez tantôt chez moi, ou envoyez-y quelqu'un de votre part, avec un billet de votre main ; cela suffira : c'est de l'argent comptant, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
Je n'en suis point en peine, et je vous laisse le collier, Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-MATHIEU)
Y a-t-il long-temps que vous y êtes ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Ils mènent les gens au cabaret, et il faut toujours payer pour eux. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Mon fils, j'ai une nouvelle à vous apprendre ; la présence du musicien ne gâtera rien, et peut-être pourra-t-il nous être utile. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Votre imagination m'a fait musicien par hasard ; vous verrez qu'il faudra que je le devienne par nécessité. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Vous avez eu le bonheur d'enterrer une première femme, vous hasardez d'en prendre une seconde ; le péril ne vous rebute point : cela est fier, cela est grand, cela est héroïque ; et, pour ma part, je n'ai garde de manquer d'applaudir à une résolution aussi généreuse que la vôtre. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Voilà un joli garçon. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Ce n'est pas pour me vanter, mais en cas de chanteurs, symphonistes, violistes, téorbistes, clavecinistes, opéra, opérateurs, opératrices, madelonistes, catinistes, margotistes, si difficiles qu'elles soient, j'ai tout cela dans ma manche. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Je ménagerai votre bourse ; ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Il ne nous faudra que trente-six violons, vingt hautbois, douze basses, six trompettes, vingt-quatre tambours, cinq orgues, et un flageolet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Pour les voix, nous prendrons seulement douze basses, huit concordants, six basses-tailles, autant de quintes, quatre hautes-contre, huit faussets, et douze dessus, moitié entiers et moitié hongres. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Vous nommez là de quoi faire un régiment de musique. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Il ne faut pas moins de voix pour accompagner tous les instruments. Laissez-nous faire. Je veux qu'il y ait dans cette musique-là une espèce de petit charivari qui conviendra merveilleusement bien au sujet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Je suis ravie, ma fille, de vous voir des sentiments raisonnables, et j'ai toujours bien jugé que vous ne voudriez pas me désobéir. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Ne m'avez-vous pas dit, madame, que vous aviez conclu mon mariage ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Qu'a de commun Valère avec votre mariage ? (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
C'est à Monsieur Grifon, que voilà, que je vous marie. (Acte 1, scène 1, MADAME ARGANTE)
Oui, mignonne, c'est moi qui aurai l'honneur de... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, monsieur ; mademoiselle est fille, monsieur est garçon ; elle est aimable, il est joli homme ; ils ont fait connaissance, ils s'aiment, ils sont dans le goût de s'épouser : y a-t-il rien là que de fort naturel ? (Acte 1, scène 1, MARINE)
Il n'est point question de la nature là-dedans ; c'est la raison et l'intérêt qui font aujourd'hui les mariages. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
À l'âge que j'ai, ma mère, vous voudriez me faire épouser un homme comme monsieur ? (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 1, L?ONOR)
À l'âge que vous avez, mon père, vous voudriez vous marier à une fille comme mademoiselle ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
En vérité, ma mère, vous êtes trop raisonnable pour exiger de moi une chose aussi éloignée de bon sens. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Sérieusement parlant, mon père, vous n'êtes point d'âge encore à radoter. (Acte 1, scène 1, VALERE)
Vous avez là un grand garçon bien mal morigéné, monsieur. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Que dirait-on dans le monde, si, en ma présence, je vous laissais faire une action aussi extravagante que celle-là ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
Quoi donc extravagante ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Et moi, je vous réponds de cette petite impertinente-là ; elle vous épousera, ou je la mettrai dans un lieu d'où elle ne sortira de long-temps. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Laisse-moi faire, je veux l'épouser à ta barbe ; je m'en vais dépenser tout mon bien pour m'en faire aimer ; je lui donnerai des présents, des bijoux, des maisons, des contrats, des cadeaux, des festins, des sérénades ; des sérénades, monsieur le musicien ; et je lui ferai des enfants pour te faire enrager. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-GRIFON)
Non, Scapin, il n'y a point d'extrémité où je ne me porte pour empêcher ce mariage-là. (Acte 1, scène 11, VALERE)
Il ne la tient pas encore. J'ai pris le soin d'une sérénade ; il vient de négocier un certain collier : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Mais le diable est que nous n'avons point d'argent. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Mon pauvre Scapin, cherche, imagine, invente des moyens pour en trouver ; engage tout, vends tout, donne tout. (Acte 1, scène 11, VALERE)
Que diable engager ? (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Ce n'est pas une petite affaire, pour un valet d'honneur, d'avoir à soutenir les intérêts d'un maître qui n'a point d'argent. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
On s'accoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi ; ils ne paient point de gages, ils querellent, ils rossent quelquefois ; on a plus d'esprit qu'eux, on les fait vivre, il faut avoir la peine d'inventer mille fourberies, dont ils ne sont tout au plus que de moitié ; et avec tout cela nous sommes les valets, et ils sont les maîtres. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
Le beau Champagne en ce pays-ci ! (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Une lettre de cachet du Châtelet m'avait défendu de paraître à la ville, elle me prescrivait un temps pour voyager ; mes voyages sont finis, je reparais sur nouveaux frais. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Je t'ai vu autrefois le plus adroit grison, et, soit dit entre nous, le plus hardi coquin qu'il y eût en France. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Je me suis retiré, je prête sur gages. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Ma foi, il n'y a plus que ce métier-là pour faire quelque chose ; il n'y a rien de tel, quand on a de l'argent, que d'en aider des particuliers dans leurs nécessités pressantes. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Nous demeurons ensemble ; il me loge fort haut, me meuble modestement, m'habille chaudement pour l'été, fraîchement pour l'hiver, me nourrit sobrement, ne me donne point de gages ; mais ce que je prends c'est pour moi. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Et, dis-moi, es-tu toujours aussi ivrogne qu'avant ta lettre de cachet ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Chez Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Je suis l'associé du fils de Monsieur Grifon, moi. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Le connais-tu, Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Monsieur Grifon n'est pas au logis ; et, en attendant qu'il vienne, nous pouvons aller renouveler connaissance au cabaret. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
J'enrage. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Elle m'a aussi chargée de vous prier de ne point presser madame sa mère sur votre mariage, et de lui donner du temps pour s'accoutumer à une figure aussi extraordinaire que la vôtre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Il ne tiendra pas à moi qu'elle ne change ; et, quelque aversion qu'elle ait pour vous, elle ne laissera pas de vous épouser si elle m'en veut croire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Vous n'avez que votre âge, votre air et votre visage contre vous : dans le fond, je gagerais que vous avez les meilleures manières du monde. (Acte 1, scène 16, MARINE)
C'est votre physionomie lugubre qui l'a d'abord effarouchée : elle en reviendra peut-être, et vous aimera à la folie ; que sait-on ? (Acte 1, scène 16, MARINE)
Vous ne seriez pas le premier magot qui aurait épousé une jolie fille. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Malgré tout ce qu'elle me dit, je ne veux point me fâcher ; elle peut me rendre service. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Tu me parais d'agréable humeur. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFON)
Je veux être de tes amis ; et, si le mariage se fait, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Vous n'avez qu'à mourir, monsieur ; c'est le plus grand plaisir que vous lui puissiez faire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
C'est, monsieur, que, quand elle s'est mis quelque chose en tête, et qu'on s'avise de la contredire, elle crie, elle peste, elle jure, elle bat, elle mord, elle égratigne, elle estropie même en cas de besoin ; mais, dans le fond, c'est une bonne enfant. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Elle a du goût pour toutes les belles manières ; elle vend, pour jouer, tout ce qu'elle a ; elle met ses nippes en gage pour aller à l'opéra et à la comédie ; elle court le bal sept fois la semaine seulement ; elle fesse son vin de Champagne à merveille, et sur la fin du repas elle devient fort tendre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Mon enfant, tu peux l'assurer de ma part que, si jamais elle est ma femme, je ne la contraindrai jamais en la moindre bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Je vais lui proposer vos conventions ; et comme il n'y a rien dans ces articles-là qui répugne à la coutume, je ne doute point qu'elle ne les accepte. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Voilà une plaisante figure d'homme ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Ne pourriez-vous point, monsieur, me faire le plaisir et l'honneur de m'enseigner le logis de Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Que lui voulez-vous à Monsieur Grifon ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Avoir l'avantage de lui rendre un petit billet que Monsieur Mathieu m'a fait l'honneur de me donner, afin que ledit Sieur Grifon me fasse la grace de me compter deux mille huit cents livres, restant à payer pour un collier que ledit Sieur Grifon a acheté dudit Sieur Mathieu. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
C'est moi qui suis Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Le voilà, monsieur ; je ne viens qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
C'est une gloire que je ne mérite pas, monsieur : je suis seulement son compère, Isaac-Jérôme-Boisme Rousselet, maître marchand fripier ordinaire privilégié suivant la Cour : si l'on peut vous y rendre quelque service, vous n'avez qu'à disposer de votre petit serviteur. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Je vous suis obligé. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Il est vrai, monsieur. J'ai autrefois, par leur moyen, tiré mon parrain des galères, et je sauvai l'année passée une amende honorable à Monsieur sMathieu ; c'est ce qui fait qu'il a beaucoup de confiance en moi. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Voilà un garçon bien ingénu ; c'est dommage qu'il lui manque un oeil. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
J'abuse de votre loisir, monsieur, mais ce n'est pas ma faute ; avec deux mille huit cents livres, vous serez débarrassé de mes importunités, et je prendrai congé de vous quand il vous plaira. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Quel original ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, oui, je vais vous apporter de l'argent, vous n'avez qu'à attendre. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR GRIFON)
Comptez, Valère, que rien ne me peut faire changer. (Acte 1, scène 20, LÉONOR)
Y a-t-il longtemps que vous êtes en cette ville ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Comment gouvernez-vous la joie avec cette aimable enfant ? (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Que me veut cet ivrogne-là ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
Je suis un honnête garçon, qui connais vos besoins, et qui viens vous offrir deux cents pistoles que me va donner monsieur votre père. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Par ma foi, voilà un méchant borgne. (Acte 1, scène 20, MARINE)
Il va me les livrer. J'ai encore un collier à escamoter ; mais j'aurais besoin tout-à-l'heure de quelques gens de main. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Pour la main, je l'ai aussi bonne que la langue. (Acte 1, scène 20, MARINE)
Mais j'entends Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Il n'importe, monsieur ; pour plus grande sûreté... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR-GRIFON)
Je ne regarderai point après vous, monsieur ; le compère Mathieu me l'a défendu. (Acte 1, scène 21, SCAPIN)
Monsieur Mathieu ne laisse point moisir l'argent entre les mains de ceux qui lui doivent. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-GRIFON)
Je ne sais ce que cela signifie ; mais je n'ai point bonne opinion de mon mariage. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
Moi, qui n'ai jamais rien aimé, je m'avise de devenir amoureux à mon âge. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFON)
Oui, à peu près, c'est un ivrogne. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Je suis plus pesant que de coutume, et je ne sais si mes jambes pourront porter au logis tout le vin que j'ai bu. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Où loges-tu ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Monsieur Grifon, le connaissez-vous ? (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
C'est moi qui suis Monsieur Grifon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Combien te donne-t-on pour jouer le personnage que tu fais ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Comme Monsieur Mathieu est un vilain, je ne gagne pas grand'chose ; mais je suis sobre. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Vous êtes Monsieur Grifon, je suis Monsieur Champagne : donnez-moi de l'argent au plus vite, car j'ai hâte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Que je te donne de l'argent ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-GRIFON)
Oui, parbleu, de l'argent ; je ne perds point le jugement, j'ai beau boire. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Il me faut huit cent deux mille et quelques livres : j'ai le billet de Monsieur Mathieu ; vous allez voir, car je n'y vois goutte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Cela est fort judicieux et fort raisonnable ; j'aime les gens d'esprit. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
J'étais de sang froid quand je l'ai perdu, je le retrouverai quand je serai de sang froid, cela est infaillible. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Monsieur mon fils choisit mal ses gens. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR-GRIFON)
Il est plus malaisé de m'attraper qu'on ne s'imagine. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFON)
Coquine, tu iras aux galères. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
Vous voulez bien, monsieur, que je vous fasse aussi mes petites excuses, et que je vous dise que le borgne à qui vous avez tantôt donné deux cents louis, c'était moi ; que je ne suis qu'une façon de musicien. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
Non je ne veux jamais entendre parler, ni de fils, ni de maîtresse, ni d'amour, ni de mariage, et je vous donne à tous les diables. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
J'offre ici mon savoir-faire à tous ceux qui n'ont point d'argent ; je crois que le nombre en est grand, et je n'aurai pas peu d'affaire. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)
Malgré toute ma ressource, gardez-vous d'un sexe enchanteur : non content de prendre le coeur, il en veut encore à la bourse. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)

LE JOUEUR (1692)

Il est, parbleu, grand jour. Déjà de leur ramage v.1 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
les coqs ont éveillé tout notre voisinage. v.2 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Je ronflerais mon soûl la grasse matinée, v.5 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Et je m'enivrerais le long de la journée : v.6 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Je deviendrais un jour aussi gras que mon maître. v.10 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Et tel change de meuble et d'habit chaque lune, v.14 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Bornait sa garde-robe à son justaucorps vert. v.16 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Ici je suis de garde, v.21 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Oh ! Parle, ou de force, ou de gré. v.27 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Non. Il ne tardera guère : v.29 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Ce garçon-là. v.31 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Peut-être il parle au ciel d'une étrange manière. v.34 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Par ordre très exprès d'Angélique, aujourd'hui v.35 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Par quelque espoir de gain dont son coeur fût guidé ; v.40 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Consigne entre tes mains pour avoir Angélique. v.42 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Angélique, entre nous, serait extravagante v.45 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Lui, c'est un homme d'ordre, et qui vit congrument. v.47 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
L'amour se plaît un peu dans le dérèglement. v.48 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Dont j'enrage. Morbleu ! v.52 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Qui n'ont, pour imposer, qu'un grand air débraillé, v.55 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Une longue steinkerque à replis tortueux, v.59 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Qui, faisant le gros dos, la main dans la ceinture, v.61 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Viennent, pour tout mérite, étaler leur figure ? v.62 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
C'est le goût d'à présent ; tes cris sont superflus, v.63 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Que l'amour sur son coeur ait un si grand pouvoir ? v.75 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Quand la raison agit, l'amour a le dessous. v.84 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Son feu pour Angélique est un flux et reflux. v.87 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Dès qu'il a de l'argent, son amour s'évapore. v.90 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Nous ne te craignons guère ; v.93 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Depuis un an il loge en un hôtel garni ? v.104 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Et vous y logez bien, et vous et votre clique. v.105 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Est-ce de même, dis ? Ma maîtresse Angélique, v.106 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Je fais la guerre ouverte ; et je vais de ce pas, v.116 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Qu'il ne sera jamais digne de ses amours ; v.119 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
A-t-elle grand tort ? Non, c'est un panier percé, v.123 (Acte 1, scène 3, HECTOR)
On soupçonne aisément, à sa triste figure, v.125 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Eh bien ! Me faudra-t-il attendre encor longtemps ? v.132 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Que je suis un grand chien ! Parbleu, je te saurai, v.135 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Je me ris de tes coups, j'incague ta fureur. v.140 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Et n'ai pas, grâce au ciel, un écu dans ma bourse. v.146 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Il est, selon l'usage, v.153 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Venu maint créancier ; de plus, un gros visage, v.154 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qui nous prête, par heure, à vingt sous par écu ? v.159 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qu'on vend cher maintenant l'argent à la jeunesse ! v.161 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qu'elle m'a reconduit d'un air fort obligeant ; v.163 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et vous aurez, je crois, au plus tôt votre argent. v.164 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
J'aurais les mille écus ! ô ciel ! Quel coup de grâce ! v.165 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Comme l'argent rend tendre ! v.167 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Elle est d'accord de tout, du temps, des arrérages ; v.173 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Il ne faut maintenant que lui donner des gages. v.174 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Des gages ? v.175 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Pour nippes, nous n'avons qu'un grand fonds d'espérance v.177 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Mais quel gage, dis-moi, veux-tu que je lui donne ? v.181 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Mais, Monsieur, s'il vous plaît, pour changer de propos, v.184 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Aimeriez-vous toujours la charmante Angélique ? v.185 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Si je l'aime ? Ah ! Ce doute et m'outrage et me pique. v.186 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Tant pis : c'est un signe fâcheux. v.187 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et quand l'argent renaît, votre tendresse expire. v.189 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et sur quel fondement peux-tu juger cela ? v.196 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Nérine sort d'ici, qui m'a dit qu'Angélique v.197 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Que vous jouez toujours, malgré tous vos serments, v.199 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et qu'Angélique enfin pût changer... v.207 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Ce serait une éponge à presser au besoin. v.215 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Cette éponge, entre nous, ne vaudrait pas ce soin. v.216 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Un ambigu nouveau de prude et de coquette, v.218 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Grand épouseur aussi, la galope et la flaire. v.222 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Fort brave, à ce qu'il dit, intrigant, plein d'affaires ; v.225 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qui gagne au jeu beaucoup, et qui, dit-on, jadis v.227 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Que vous m'obligerez à quelque éclat fâcheux. v.236 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Je ne puis retenir ma bile davantage, v.237 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Et ne saurais souffrir votre libertinage. v.238 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Un bois plein de voleurs est un plus sûr passage ; v.241 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Dans ces lieux, jour et nuit, ce n'est que brigandage. v.242 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
J'aime les jeux galants où l'esprit se déploie. v.245 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
On joue argent, bijoux, maisons, contrats, honneur ; v.248 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Vous m'avez obligé de vous fermer ma porte ; v.254 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Dans leurs dérèglements ressemblent à la lune, v.258 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Que si vous ne changez de vie et de manière, v.261 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Débraillé, mal peigné, l'oeil hagard ! À sa mine v.265 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Il a fait trente fois coupe-gorge aujourd'hui. v.268 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Je reviens aujourd'hui de mon égarement, v.271 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Voilà du fruit nouveau dont son fils le régale. v.273 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
J'ai de l'argent encore ; et, pour vous contenter, v.275 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
À m'ôter d'Angélique et la main et l'amour : v.280 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Angélique est fort riche, et point du tout coquette, v.286 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Retenez cet argent, et payez par vos mains. v.300 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Vous ne regretterez nullement la dépense ; v.305 (Acte 1, scène 7, HECTOR)
Je vais voir Angélique ; et mon coeur se propose v.310 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
De chagriner mon frère, et marier mon fils. v.320 (Acte 1, scène 9, GÉRONTE)
Je suis, pour vous servir, gentilhomme auvergnac, v.323 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et l'on ne vous a pas fait présent, en galère, v.329 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Il faudrait vous loger aux petites-maisons. v.336 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Nombre d'honnêtes gens, fiacres, porteurs de chaise ; v.350 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qui vont de doigts en doigts tous les jours circulants ; v.352 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Des gascons à souper dans les brelans fidèles ; v.353 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
S'il est quelque joueur qui vive de son gain, v.359 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Qui, forcés à garder une longue abstinence, v.361 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
D'un sort injurieux corriger la malice ; v.366 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Glisser des dés heureux, ou chargés, ou pipés ; v.368 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et quand mon plein est fait, gardant mes avantages, v.369 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
J'en substitue aussi d'autres prudents et sages, v.370 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qui, n'offrant à mon gré que des as à tous coups, v.371 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et vous ne craignez pas v.375 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Qui le long de vos reins ? ... v.377 (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Que quelques bons soufflets donnés à poing fermé... v.384 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Sortiras-tu d'ici, vrai gibier de potence ? v.389 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Madame, croyez-moi, je connais le grimoire. v.410 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Cet hôte dans un coeur a bientôt fait son gîte ; v.413 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Mais il se garde bien d'en déloger si vite. v.414 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Il vous dît à vos pieds : "Non, charmante Angélique, v.418 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
S'arrachera de rage un toupet de cheveux v.427 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Qui ne sont pas à lui. Mais de ces airs fougueux v.428 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Il ne se fera pas grand mal. v.430 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Vous voilà, grâce au ciel, bien instruite sur tout ; v.431 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Il faut se dégager de ces attachements v.439 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
J'aimerais mieux qu'il fût gueux, avaricieux, v.443 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Ivrogne, sans esprit, débauché, sot, colère, v.445 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Je sais que ce défaut est le plus grand de tous. v.447 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Il a, ma foi, reçu son congé dans les formes. v.450 (Acte 2, scène 2, NÉRINE)
Et pourquoi non, ma soeur ? Fais-je donc un grand crime v.457 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
De rallumer les feux d'un amour légitime ? v.458 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
J'avais fait voeu de fuir tout autre engagement. v.459 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Pour garder du défunt le souvenir charmant, v.460 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Je portais son portrait ; et cette vive image v.461 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Me soulageait un peu des chagrins du veuvage : v.462 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
S'il m'aime, lui ! S'il m'aime ! Ah ! Quel aveuglement ! v.471 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Après un si long temps de pleine jouissance, v.474 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
L'or est d'un grand secours pour acheter un coeur ; v.479 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Ce métal, en amour, est un grand séducteur. v.480 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
En vain vous m'insultez avec un tel langage ; v.481 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
La modération fut toujours mon partage : v.482 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Un conseiller de robe, un seigneur de finance, v.489 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Dorante, le marquis briguent mon alliance ; v.490 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Un petit feu léger, vagabond, volatile. v.498 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Par l'usage du monde, et des ans confirmée. v.502 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Que monsieur le Marquis est galant sans fadeur ! v.511 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Mais, à vous parler net, sans que l'esprit fatigue, v.513 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Près du sexe je sais me démêler d'intrigue. v.514 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Je vous sais gré d'avoir une soeur aussi belle ; v.517 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Vous rencontrez le tuf. J'y pourrais m'agrandir ; v.524 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
J'ai de l'esprit, du coeur, plus que seigneur de France ; v.525 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Il vous est obligé, Monsieur, de tant de peine. v.529 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Ces fades compliments sur de grands mots montés, v.531 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Ces grands embrassements dont un flatteur vous lie, v.534 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Point. Il faut être au moins gros fermier pour leur plaire : v.538 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Je veux bien déroger... v.550 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Vous me parlez, Marquis, une langue inconnue : v.558 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Où loge-t-il ? v.572 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Sommes-nous donc liés par quelque engagement ? v.579 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur, c'est de la part de la grosse comtesse. v.589 (Acte 2, scène 5, 1er_LAQUAIS)
Vous attend à vingt pas pour vous mener au jeu. v.591 (Acte 2, scène 6, 2nd_LAQUAIS)
Pour résister à tout. J'ai de l'ouvrage à faire, v.601 (Acte 2, scène 8, LE_MARQUIS)
Adieu, charmant objet : à regret je vous quitte. v.605 (Acte 2, scène 8, LE_MARQUIS)
C'est un pesant fardeau d'avoir un gros mérite. v.606 (Acte 2, scène 8, LE, MARQUIS)
Je ne vous croyais pas un tel engagement. v.608 (Acte 2, scène 9, ANGELIQUE)
L'amour auprès de moi le guide. v.613 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Non. Enfin, belle Angélique, v.625 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Angélique ! v.628 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Regardez votre soeur ; et jugez si ses yeux v.631 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Quelques civilités que l'usage autorise... v.634 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Exiger des amants trop de sincérité. v.636 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
La modération, qui fut votre partage, v.641 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
Vous ne la mettez pas, ma soeur, trop en usage. v.642 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
C'est un extravagant ; il est tout fait pour vous. v.644 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Elle connaît ses gens. v.645 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Vous ne m'écoutez point, vous dédaignez mon feu. v.652 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
De vos beaux yeux pourtant, cruelle, il est l'ouvrage. v.653 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Je sais qu'à vos beautés c'est faire un dur outrage v.654 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
De nourrir dans mon coeur des désirs partagés ; v.655 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Que la fureur du jeu se mêle où vous régnez : v.656 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Jamais ! Quelle rigueur extrême ! v.665 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Vous voulez donc me voir mourir à vos genoux ? v.668 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Qui vous prend à la gorge ! Euh ! v.676 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Puisqu'un soin généreux v.680 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Il faut encore, ingrat, vouloir ce qu'il vous plaît. v.693 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Gardez-le, je vous prie. v.698 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Que je le garde, ô ciel ! Le reste de ma vie... v.699 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Que l'esprit d'une fille est changeant et bizarre ! v.703 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Angélique m'a fait ce généreux présent. v.712 (Acte 2, scène 13, VALÈRE)
Que les brillants sont gros ! Pour être plus content, v.713 (Acte 2, scène 13, HECTOR)
Je vous suis obligée on ne peut davantage. v.718 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Elle est jolie encor. Mais quel sombre équipage ! v.719 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Oh ! Monsieur, point du tout. Je suis une bourgeoise, v.722 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Avec les gens d'honneur v.733 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Que sur des gages sûrs tu prêtais à crédit. v.737 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Sur des gages, Monsieur ? C'est une médisance ; v.738 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Je voudrais les avoir ; ce serait de grand coeur. v.749 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Ma belle, ma mignonne, et ma tout adorable. v.751 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Tous ces gens-là, Monsieur, ont des coeurs de cailloux ; v.753 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Écoute... nous avons le portrait d'Angélique. v.759 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Ah ! Que dites-vous là ? Vous devez le garder. v.761 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Il est vrai. J'ai tantôt cette grosse partie v.767 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Je ferai de l'argent ; ou celui de mon père, v.770 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Que peut dire Angélique alors qu'elle apprendra v.772 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Je me mettrais en gage en mon besoin urgent. v.776 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Sur cette nippe-là vous auriez peu d'argent. v.777 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
On ne perd pas toujours, je gagnerai sans doute. v.778 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Je vous suis obligé, Madame La Ressource. v.787 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Volontiers. Nous aimons à changer de la sorte. v.790 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Plus notre argent fatigue, et plus il nous rapporte. v.791 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Et cet argent, offert par les mains de l'amour, v.796 (Acte 2, scène 15, VALÈRE)
Qu'Angélique est une âme légère, v.806 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
Et s'est mieux que jamais rengagée à Valère. v.807 (Acte 3, scène 1, N?RINE)
Je ne suis point surpris d'un pareil changement. v.809 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Tiens, reçois cette bague, et dis à ta maîtresse v.818 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Que, malgré ses dédains, elle aura ma tendresse, v.819 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Et que la voir heureuse est mon plus grand bonheur. v.820 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Oui, Monsieur, Angélique épousera Valère ; v.822 (Acte 3, scène 2, HECTOR)
Ils ont signé la paix. v.823 (Acte 3, scène 2, HECTOR)
Qu'est-ce ? Eh bien ! Qu'avez-vous ? Vous êtes tout changé ! v.824 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Allons, gai. Vous a-t-on donné votre congé ? v.825 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
Vous êtes bien instruit des chagrins qu'on me donne ! v.826 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Et quand je perds un coeur qui cherche à s'éloigner, v.828 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Mon frère, je prétends moins perdre que gagner. v.829 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Entre nous, vous aviez fort grand tort de prétendre v.831 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Et quand, à certain âge, on veut se faire aimer, v.836 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Foi d'honnête garçon, je n'en puis rien rabattre : v.855 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Il faut bien se mettre sur ses gardes. v.858 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Que Mathurin Géronte aurait tantôt promis, v.860 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Pour gages de cinq ans, frais, mises, loyaux-coûts." v.865 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Le beau nom ! Il devait appeler Angélique v.870 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Usurier de métier, juif de religion... " v.873 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Sont déduits plus au long avec les parties, v.878 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Ès assignations dont je tiens les copies, v.879 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Habillé, voituré, coiffé, chaussé, ganté, v.884 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
"De plus, à Margot De La Plante, v.890 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Quelle est cette Margot ? v.894 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Chez laquelle mon maître... elle est vraiment gentille. v.895 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
C'est ce négociant, ce banquier si fameux. v.904 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
C'est une dupe ; il fait en un tour vingt écoles : v.915 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Pour m'offrir un mémoire égal à celui-là. v.917 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Va porter cet argent à celui qui t'envoie. v.918 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
Sa main est à frapper, non à donner, légère ; v.922 (Acte 3, scène 5, HECTOR)
Par votre ordre, Monsieur, j'ai vu Monsieur Géronte, v.926 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Et de pareil argent nous n'avons pas besoin. v.929 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
La flotte est arrivée avec les galions ; v.932 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
J'ai vu pareillement, par votre ordre, Angélique ; v.934 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
J'aurais encor gagné plus de deux cents louis. v.937 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Je parle d'Angélique, et depuis fort longtemps. v.941 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Ah ! D'Angélique ? Eh bien ! Comment suis-je avec elle ? v.942 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Quelle glace ! Tantôt vous étiez tout de flamme. v.947 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Ai-je tort quand je dis que l'argent de retour v.948 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Vous vous sentez en fonds, ergo plus de maîtresse. v.950 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Ah ! Juge mieux, Hector, de l'amour qui me presse. v.951 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Je ne suis point du tout né pour le mariage. v.954 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Des parents, des enfants, une femme, un ménage, v.955 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Et le libertinage. v.957 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Que celui d'un joueur : sa vie est agréable ; v.959 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
On voit régner sur lui l'air de magnificence ; v.963 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
La porte, à son aspect, s'ouvre à deux grands battants. v.968 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Là, vous trouvez toujours des gens divertissants ; v.969 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
De vieux seigneurs toujours prêts à vous cajoler ; v.976 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Plus agréablement peut-on passer la vie ? v.978 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Le turbulent Marquis, le paisible bourgeois. v.981 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Coupe orgueilleusement la duchesse indigente. v.983 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
De sa naissance ainsi l'on venge les caprices. v.987 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
À ce qu'on peut juger de ce discours charmant, v.988 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Vous voilà donc en grâce avec l'argent comptant. v.989 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Il faudrait retirer le portrait d'Angélique. v.991 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Pour mettre quelque chose à l'abri des orages, v.994 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
S'il vous plaisait du moins de me payer mes gages. v.995 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Son argent n'a point cours, quoiqu'il soit bien de poids. v.1000 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Elle a flairé l'argent. v.1003 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Et Monsieur Galonier, votre honnête tailleur. v.1004 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
C'est pour cette calèche à velours à ramage ? v.1010 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Je suis fort content de l'ouvrage ; v.1011 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Songe par quel moyen v.1012 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Vous, Monsieur Galonier, quel sujet vous amène ? v.1014 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Quoi ! Vous la mariez ? Elle est vive et gentille ; v.1019 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Nous aurions grand besoin d'un peu d'argent comptant. v.1021 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Depuis longtemps cette somme m'est due. v.1023 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Ne me paierait-il pas mes gages de cinq ans ? v.1037 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Il me faut de l'argent cependant. v.1048 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Cette raison vaut mieux que de l'argent comptant. v.1049 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Monsieur, ce mariage v.1050 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR GALONIER)
Tout au plus tôt. J'enrage. v.1051 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Si l'on vous trouve ici, vous gâterez l'affaire. v.1054 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Voilà des créanciers assez bien régalés. v.1057 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
Si tant d'honnêtes gens ne les payent jamais. v.1061 (Acte 3, scène 8, HECTOR)
Et vous, mes trois laquais, éloignez-vous aussi : v.1065 (Acte 3, scène 9, LE_MARQUIS)
Je suis incognito . v.1066 (Acte 3, scène 9, LE, MARQUIS)
Courage ; allons, Marquis, montre de la vigueur : il craint. v.1073 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Et, si vous l'ignorez, sachez que je faufile v.1075 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Avec ducs, archiducs, princes, seigneurs, Marquis, v.1076 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Petits-maîtres de robe à courte et longue queue. v.1078 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Je m'érige aux repas en maître architriclin ; v.1080 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Vous voyez que je suis gentilhomme manceau. v.1089 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Jeté, sans y songer, quelque amoureuse flamme. v.1091 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Que, sans respecter ni rang, ni qualité, v.1100 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
En agir avec moi comme avec l'as de pique. v.1107 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Vous faites le plongeon, v.1108 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Petit noble à nasarde, enté sur sauvageon. v.1109 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Vos ris ne sont point de mon goût, v.1112 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Mais faut-il nous brouiller pour un sot point de gloire ? v.1118 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Vous êtes en effet un amant digne d'elle : v.1138 (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
Voilà donc ce Marquis, cet homme dangereux ? v.1148 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
C'est un grand malheureux. v.1149 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Je crains que mes joueurs ne soient sortis du gîte ; v.1150 (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
Et je dois aujourd'hui gagner, assurément. v.1153 (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
À mon âge, crois-tu m'apprendre à me conduire ? v.1159 (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
En vain vous m'opposez une indigne tendresse, v.1162 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Le temps le guérira de cet aveuglement. v.1168 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
Le temps augmente encore un tel attachement. v.1169 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Qu'on chérit malgré soi. Je cède à mes destins. v.1173 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
Toujours triste ou fougueux, pestant contre le jeu, v.1180 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Ou d'avoir perdu trop, ou bien gagné trop peu. v.1181 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Fait vingt mauvais marchés tous les jours de sa vie ; v.1183 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Prend pour argent comptant, d'un usurier fripon, v.1184 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Des singes, des pavés, un chantier, du charbon ; v.1185 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Qui va, revient, retourne, et s'use à voyager v.1188 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Chez l'usurier, bien plus qu'à donner à manger, v.1189 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Quand, après quelque temps, d'intérêts surchargée, v.1190 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Il la laisse où d'abord elle fut engagée, v.1191 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Des diamants du temple, et des plats argentés ; v.1193 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Sa femme signe enfin, et voit en moins d'un an, v.1196 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Je ne veux point ici m'affliger par avance ; v.1198 (Acte 4, scène 1, ANGELIQUE)
Tout ce que je possède, et mes gages d'un an, v.1204 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Il est bien revenu de cette folle rage, v.1218 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Et n'aura pas de goût pour le jeu davantage. v.1219 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
On voit qu'il se défait de son argent exprès, v.1224 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Mieux que tous vos discours aujourd'hui le corrige. v.1227 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Perdre exprès son argent pour n'être plus tenté ! v.1229 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il frappe à droite, à gauche, et d'estoc et de taille, v.1235 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Et paraissant encor plus grand dans son malheur, v.1240 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Il vendait cher son sang et sa vie au vainqueur. v.1241 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Comme un aide-de-camp, je viens en diligence v.1243 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Cédez à votre étoile ; épousez-le. J'enrage v.1254 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Lorsque j'entends tenir ce discours à votre âge. v.1255 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
Hé quoi ! Vous me fuyez ? Daignez au moins v.1258 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
Veux-tu de ta maîtresse imiter la rigueur ? v.1260 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Non, monsieur ; je vous sers toujours avec vigueur. v.1261 (Acte 4, scène 5, NÉRINE)
Revenez. Quelque espoir qui vous guide, v.1270 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Près du sexe d'abord sont si gesticulants... v.1273 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Qu'Angélique si mal reconnaisse vos feux : v.1277 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Qui me fait renfermer dans un veuvage austère, v.1279 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Ne feront que m'aigrir, au lieu de me surprendre. v.1283 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
J'ai mille adorateurs qui briguent ma conquête ; v.1290 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Si tous mes soupirants pouvaient me négliger, v.1296 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Je ne vous prendrais pas pour m'en dédommager. v.1297 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Du respect ! Du respect ! Ah ! Le plaisant visage ! v.1298 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
J'ai cru que vous pouviez l'inspirer à votre âge. v.1299 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Tant de relâchement dans la galanterie. v.1303 (Acte 4, scène 8, LA COMTESSE)
Je vous le conduirais poings liés à mon char. v.1317 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Le don de votre coeur couvre un peu trop de gloire v.1322 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Qui s'est fait depuis peu gentilhomme en une heure ; v.1327 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Dans un grand marbre noir, en or, l'hôtel Damis ; v.1329 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Son père, son grand-père, et les place en tous lieux, v.1333 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
En sa maison de ville, en celle de campagne, v.1334 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Les fait venir tout droit des comtes de Champagne, v.1335 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
L'un s'appelait Champagne et l'autre Poitevin ? v.1337 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Et sait sur des ragoûts prononcer des arrêts ; v.1341 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Qui juge sans appel sur un vin de Champagne, v.1342 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
S'il est de Reims, du clos, ou bien de la montagne ; v.1343 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Vous êtes turbulent. Si vous étiez plus sage, v.1354 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
La sagesse est tout mon apanage. v.1355 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Quoiqu'un engagement m'ait toujours fait horreur, v.1356 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Est-ce pour mariage, ou bien pour autrement ? v.1361 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Le mariage suit, et vient après, s'il veut. v.1365 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Pour vous porter, Madame, un coeur tout dégagé, v.1376 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Je vais dans ce moment signifier congé v.1377 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Le rang, le coeur, le bien, tout pour toi sollicite : v.1383 (Acte 4, scène 10, LE_MARQUIS)
En ces lieux je ne puis plus longtemps m'arrêter ; v.1408 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
Est volé d'un gascon, ou le diable m'emporte : v.1415 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Il vient de la Garonne. Oh ! Parbleu, dans ce temps v.1416 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Je ris : et cependant mon maître à l'agonie v.1418 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Cède en un lansquenet à son mauvais génie. v.1419 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Il a tout le visage et l'air d'un premier pris. v.1421 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Vingt fois le coupe-gorge, et toujours premier pris ! v.1433 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Ah ! Charmante Angélique, en l'ardeur qui m'embrase, v.1443 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? v.1452 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
La fortune offre aux yeux des brillants mensongers ; v.1460 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Tous les biens d'ici-bas sont faux et passagers ; v.1461 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Leur possession trouble, et leur perte est légère : v.1462 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Le sage gagne assez quand il peut s'en défaire." v.1463 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Il avait, comme vous, perdu tout son argent. v.1465 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Vingt fois le premier pris ! Dans mon coeur il s'élève v.1466 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Des mouvements de rage. Allons, poursuis, achève. v.1467 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Sont deux grands rémoras pour la philosophie. " v.1471 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Adorable Angélique... achève ton chapitre. v.1475 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Puisqu'un heureux malheur me rengage en vos fers. v.1477 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Je veux me poignarder ; la vie est un fardeau v.1493 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable. v.1495 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Monsieur, contraignez-vous, j'aperçois votre père. v.1499 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Qu'on gagne quand on perd... que l'amour dans nos âmes... v.1514 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Vous avez vu, je crois, Angélique ? Et j'espère v.1522 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Le mariage fait, nous verrons cette affaire. v.1535 (Acte 4, scène 15, GÉRONTE)
Graces au ciel, mon fils est dans le bon chemin : v.1537 (Acte 4, scène 16, GÉRONTE)
Un cher fils revenir de son égarement ! v.1541 (Acte 4, scène 16, G?RONTE)
Votre légèreté veut que je vous oublie : v.1547 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Je suis assez vengé si j'en puis faire autant. v.1549 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Je mérite les noms de volage, d'ingrate. v.1551 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
À l'hymen que je crains m'entraîne malgré moi : v.1553 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
J'en prévois les dangers ; mais un sort tyrannique... v.1554 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
Votre coeur est hardi, généreux, héroïque : v.1555 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Ou si dans cet amour votre coeur engagé v.1560 (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
Persiste en ses desseins, donnez-moi mon congé. v.1561 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
Valère est un indigne ; et, malgré son serment, v.1564 (Acte 5, scène 1, N?RINE)
En faveur de mon faible il faut lui faire grâce : v.1566 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
À gagner ses dépens en servant le public. v.1577 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Habile en tous métiers, intrigante parfaite ; v.1582 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Vend son argent bien cher, marie à bon marché. v.1585 (Acte 5, scène 2, N?RINE)
En poche elle a toujours plus de vingt mille francs. v.1589 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Mais ne craignez-vous point qu'un soir dans le silence ? ... v.1590 (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Regardez ce brillant ; je vais en faire affaire v.1594 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Si madame eût gardé son coeur pour le plus tendre, v.1607 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
La perte n'est pas grande, et se peut réparer. v.1609 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
Vous êtes gentilhomme et cela me suffit. v.1616 (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
Je le suis du déluge. v.1617 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Vous pourrez vous vanter que gentilhomme en France v.1619 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Quand vous résoudrez-vous, Monsieur le gentilhomme v.1626 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Fait du temps du déluge, à me payer ma somme, v.1627 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Voici le grand merci d'obliger des ingrats. v.1632 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Ah ! Je grille. v.1636 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Son père était huissier à verge dans Le Mans. v.1640 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Maugrebleu des parents ! v.1641 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Quand il vint à Paris en guêtres, par le coche. v.1647 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Oui ! L'on agit de même avec les gens de cour ! v.1657 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
On reconnaît si mal le rang et le mérite ! v.1658 (Acte 5, scène 4, LE, MARQUIS)
Coupez, taillez, rognez, je m'en lave les mains. v.1664 (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
Il est tant de traitants qu'on voit, depuis la guerre, v.1670 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
En modernes seigneurs sortir de dessous terre, v.1671 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
Mais aux grands mouvements qu'en ce lieu je puis voir, v.1676 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Que les brillants sont gros ! Ils sont fort de mon goût. v.1685 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Mais que vois-je, grands dieux ! Quelle surprise extrême ! v.1686 (Acte 5, scène 6, N?RINE)
Votre portrait, Madame, en propre original. v.1689 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Regardez donc vous-même, et voyez par vos yeux. v.1693 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Laissez-moi le garder un moment, je vous prie : v.1702 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
De grace, éloignez-vous, et ne vous montrez pas. v.1709 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Hé quoi ! Changer sitôt ! v.1718 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Ne craignez point, Valère, v.1718 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Les funestes retours de mon humeur légère : v.1719 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Vous est un sûr garant que vous avez mon coeur. v.1721 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Doit, avec la copie, avoir l'original. v.1725 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
De l'arrêt tout du long il va payer les frais. v.1732 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
C'est mon oncle : en voyant de votre amour ce gage, v.1738 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Il jouerait, à vos yeux, un mauvais personnage. v.1739 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
Le triomphe est trop beau, pour n'en pas faire gloire. v.1743 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
Prêtez-nous notre gage. v.1751 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Épargnez-lui ces pas. Il n'est plus temps de feindre. v.1758 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
Ah ! Carogne ! v.1760 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Ingrat, ne croyez pas qu'on m'abuse toujours. v.1761 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Pour le gage d'un coeur le plus passionné, v.1765 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Malgré tous vos serments, parjure, à la même heure, v.1766 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Vous l'avez mis en gage ! v.1767 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Ah ! Cessez de vouloir plus longtemps m'outrager, v.1768 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Nous devions tantôt le dégager ; v.1769 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Laissez-le-moi garder ; j'en paierai l'intérêt v.1773 (Acte 5, scène 7, DORANTE)
J'attends depuis longtemps ce fortuné moment. v.1776 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
On nous donne un congé le plus cruel du monde. v.1799 (Acte 5, scène 8, HECTOR)
Sans vouloir davantage ici l'interroger, v.1800 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Sa folle passion m'en fait assez juger. v.1801 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
J'ai peine à retenir le courroux qui m'agite. v.1802 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Fils indigne de moi, va, je te déshérite ; v.1803 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Vous ne ferez, je crois, fortune de longtemps. v.1809 (Acte 5, scène 9, ANGELIQUE)
Grâce au ciel, ma maîtresse a tiré son enjeu. v.1816 (Acte 5, scène 11, NÉRINE)
Vous épouser, Monsieur, c'était jouer gros jeu. v.1817 (Acte 5, scène 11, N?RINE)

LES SOUHAITS (1700)

Ne vous plaignez donc plus des malheurs de la vie, v.7 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Formez tous des souhaits au gré de votre envie ; v.9 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Si pour votre repos ils sont avantageux. v.11 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Et, pour le bien commun, changez tous les maris ; v.17 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
Pour obtenir même grâce que vous, v.22 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Sitôt que l'un fut mort, par grâce singulière, v.29 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
L'autre est jaloux, brutal, ivrogne au par-dessus : v.36 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
En changer, si je puis, tous les jours de ma vie. v.45 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
Il vous arriverait, dans votre rage extrême, v.47 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Pour vous ôter l'espoir de songer au cinquième. v.52 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Le mariage v.57 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Est un hommage v.58 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Mais quand un doux veuvage v.61 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Ce n'est pas être sage v.63 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
D'affronter de nouveau l'orage, v.64 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
La nature dans l'un prodigua sa matière, v.67 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Il se plaît sous un joug d'airain, v.76 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Un grand homme souvent épouse un avorton : v.81 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
Épouser une grande femme, v.83 (Acte 1, scène 3, LE NAIN)
Nous craignons fort que nos enfants v.89 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Ils pourront être des géants ; v.92 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Les risques n'en sont pas moins grands ; v.94 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Mais, pour nous égaler, dans un tel différend, v.98 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
Faites-moi plus petite, ou le faites plus grand. v.99 (Acte 1, scène 3, LA SUISSESSE)
À porter des géants ses flancs sont destinés : v.102 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Cela gâterait-il quelque chose à l'affaire, v.108 (Acte 1, scène 3, LE-NAIN)
Sur ce point laisse agir ta femme : v.110 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Si j'en juge aux regards de cette bonne dame, v.111 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Plus grand que tu ne voudrais être. v.114 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Il ne s'en faut charger que le moins que l'on peut. v.121 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Vous voyez un garçon qui du bien fait usage, v.122 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Assez bien nourri pour son âge ; v.123 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Je n'ai pas encore vingt ans, v.124 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Et j'espère dans peu profiter davantage. v.125 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Qui fidèlement m'accompagne, v.127 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Et broyé de vin de Champagne. v.129 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
La teinture en est bonne, et durera longtemps. v.130 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Mais, lorsque trop longtemps j'y suis, v.138 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Il me prend un dégoût pour tout ce qu'on me sert, v.145 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Là, je dors sans donner aucun signe de vie ; v.149 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Et je demeure en cette léthargie v.150 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Une fois par jour réglément. v.154 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Serait-ce t'obliger qu'avancer ton trépas ? v.162 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ami, je condamne l'usage v.171 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
À voir dans un repas qui boira davantage, v.173 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Vous gagnerez beaucoup ; v.176 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Que les sources de la Garonne. v.187 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Oh ! Oh ! Cet homme a le sang chaud. v.192 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Régner le démon de la guerre, v.194 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Ce repos m'ennuie et me gêne : v.197 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Le sang me bout de veine en veine ; v.198 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
Ce métier à la longue ennuie, v.205 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Lasse, et ne nourrit pas son maître bien longtemps. v.206 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Ce jeu digne d'un étourdi, v.213 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Et, dans un combat singulier, v.220 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Je connais, à votre visage, v.224 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Que bien des gens voudraient posséder l'avantage v.225 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Malgré l'habit qui me cache vos charmes, v.227 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Vous vous imaginez être fait pour les armes, v.229 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Exige de l'humanité, v.236 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Nous venons rendre notre hommage, v.237 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Et profiter de l'avantage v.238 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Seigneur Mercure, en vérité, v.240 (Acte 1, scène 6, POISSON)
En voyant ce noble équipage v.241 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Qui vous sert à faire voyage, v.242 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Pour un messager de village ; v.244 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Qui... je n'en dis pas davantage, v.246 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Venons au fait, et point tant de langage. v.248 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Ce que les Grecs et les Romains v.255 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Ont eu de plus grands capitaines. v.256 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Rassasiés de gloire et de ses dons frivoles, v.259 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
L'honneur partout nous accompagne ; v.263 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Et comédiens de campagne. v.266 (Acte 1, scène 6, POISSON)
J'aime les gens de cet emploi : v.267 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
On emploie à cela l'argent et les amis. v.273 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Vous est avantageux, ou non, v.278 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Mais, pour faire en tout genre admirer notre esprit, v.283 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Nous chaussons maintenant le cothurne tragique, v.284 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Nous jouerons un fragment pris d'une tragédie, v.287 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
D'une scène d'«Iphigénie», v.291 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Quand Achille en fureur insulte Agamemnon. v.292 (Acte 1, scène 6, LA THORILLI?RE)
Ordonnez donc, seigneur Mercure, v.297 (Acte 1, scène 6, POISSON)
Assez et trop longtemps ma lâche complaisance v.301 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Madame ; je ne puis les souffrir plus longtemps ; v.303 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Il serait beau, vraiment, que de votre visage v.322 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
Pour leur souhaiter votre image. v.325 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
Que dirait tout le genre humain, v.326 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
Des Amours forgés par Vulcain ? v.329 (Acte 1, scène 7, V?NUS)
À son appartement, gardes, qu'on la remène, v.331 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Vous avez trop longtemps lassé ma patience. v.336 (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
Un bruit assez étrange est venu jusqu'à moi, v.341 (Acte 1, scène 9, MARS)
Seigneur ; je l'ai jugé trop peu digne .de foi. v.342 (Acte 1, scène 9, MARS)
Qu'exerçant sur Vénus un rigoureux empire, v.344 (Acte 1, scène 9, MARS)
Vous la faites, dit-on, ici garder a vue. v.348 (Acte 1, scène 9, MARS)
Qu'en dites-vous, seigneur ? Que faut-il que j'en pense ? v.351 (Acte 1, scène 9, MARS)
Seigneur, je ne rends point compte de mes desseins : v.353 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Ma femme ignore encor mes ordres souverains ; v.354 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Seigneur, je ne rends point compte de mes amours : v.361 (Acte 1, scène 9, MARS)
Vénus ignore encor quel en sera le cours ; v.362 (Acte 1, scène 9, MARS)
Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? v.373 (Acte 1, scène 9, MARS)
Oubliez-vous qui j'aime, et qui vous outragez ? v.374 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Et qui vous a chargé du soin de ma famille ? v.376 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Vous, qui, dès longtemps, mari doux et docile, v.387 (Acte 1, scène 9, MARS)
Juste ciel ! Puis-je entendre et souffrir ce langage ? v.391 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Est-ce ainsi qu'au mépris on ajoute l'outrage ? v.392 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Fuyez donc ; retournez dans vos grottes ardentes, v.399 (Acte 1, scène 9, MARS)
Forger à Jupiter des armes foudroyantes ; v.400 (Acte 1, scène 9, MARS)
Je tiens à Jupiter par un noeud qui l'engage v.403 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
À me mettre à l'abri de votre vaine rage : v.404 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Là, bravant vos efforts, et nageant dans la joie, v.407 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Rendez grâce au seul noeud qui retient mon courroux ; v.409 (Acte 1, scène 9, MARS)
J'ai mon amour ensemble et ma gloire à défendre : v.412 (Acte 1, scène 9, MARS)
Et voilà ce qui doit avancer ma vengeance. v.415 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
Holà, gardes, à moi. Mais tout beau, mon courroux ! v.417 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
Vous voyez maintenant si c'est nous faire grâce v.419 (Acte 1, scène 11, LA-THORILLIÈRE)
Le métier d'un tragique est de faire pleurer ; v.424 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Vous n'auriez pas peut-être ici cet avantage. v.428 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Il vaut mieux être enfin le premier au village, v.429 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
De requérir, avec grand soin, v.438 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Mais nul n'a souhaité la vertu, la sagesse ; v.440 (Acte 1, scène 11, MERCURE)

LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÃ”TELLERIES. (1690)

Écoute, Claudine ; voici un gentilhomme qui vient loger chez moi avec sa soeur ; il faut que tu leur donnes deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'ai tout quitté pour le chercher, et il ne daigne pas seulement me regarder. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Ce gentilhomme vient loger chez moi ; il lui faut deux chambres l'une auprès de l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Ingrat ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Et tu n'oses arrêter sur moi tes regards. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je te casserai, ma foi, la gueule, et je ferai bien passer tes pestes de vapeurs. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Mais je saurai me venger. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Tiens, il me prend envie de faire une capilotade de ton foie, de ta fressure, de ton gésier. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Votre frère a raison ; j'aime l'honneur, moi ; et je ne veux pas qu'une fille coure le guilledou. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Parle donc ; dis-moi, quelle raison as-tu eue de sortir de la maison paternelle, carogne, carognissime ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Voulez-vous parier, monsieur, que c'est l'amour qui l'a mise en campagne ? (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Je vous dirai, mon frère, que sitôt que vous fûtes parti, il vint un jeune cavalier, le plus civil du inonde, demander à loger dans notre hôtellerie : pour ne pas paraître moins civile que lui, je lui fis toutes les honnêtetés dont j'étais capable. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il faut de la compagnie aux filles, quand ce ne serait qu'un manche à balai. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Il me témoigna encore qu'il ne pourrait pas y coucher, à cause qu'étant fatigué et ayant besoin de repos, les chevaux pourraient interrompre son sommeil pendant la nuit. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Voyant donc qu'il avait besoin de repos, et qu'il continuait toujours avec les manières les plus civiles du monde, je me crus obligée de le mettre dans un lieu éloigné du bruit : vous savez que ma chambre est au bout du jardin ; je l'y menai, (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Sans doute, et j'enragerais qu'un autre fût plus civil que moi. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Gare la civilité ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Ma soeur sait vivre ; ce n'est pas là un grand malheur... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Que voilà un garçon bien honnête ! (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Il me dit qu'il y avait longtemps qu'il m'aimait, qu'il voulait être mon mari ; et il m'en donna sa promesse, que j'ai encore. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais tu n'échapperas pas à ma vengeance, et... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Allez, monsieur, un bon mariage raccommodera tout cela. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Je ne vois pas qu'il y ait un grand mal de coucher avec son mari. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Entrez dans cette hôtellerie-là, et prenez garde de dire que vous me connaissez. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Donner jusqu'à la moitié de son lit à un garçon ; la pauvre enfant ! (Acte 1, scène 8, PIERROT)
La peste soit du voyage ! (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Je crois que monsieur Croquignolet votre père et madame Croquignolet votre mère vont être bien surpris, quand ils verront arriver dans leur boutique monsieur Mathurin Blaise Croquignolet, leur fils l'avocat, qui vient de Flandre. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Parbleu, monsieur, vous pouvez aller à toutes les occasions du monde comme à celle-là, je vous suis garant que vous n'y serez jamais blessé. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Cela est vrai ; mais vous preniez le frais sur le mont Pagnotte, à trois bonnes portées du canon. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Cela n'aurait pas été honnête à moi d'y mourir, et j'aurais enragé le reste de ma vie si j'étais mort là comme un sot. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Mais, monsieur, gagnons pays, s'il vous plaît ; allons vite chez votre père, visiter son vin de Bourgogne ; car je sens que j'ai besoin de forces. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Je n'ai garde de descendre chez mon père. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
On m'a mandé à l'armée que ma grande soeur Toinon avait la petite vérole, et je ne serais pas bien aise d'en être marqué. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Allons, ma fille, une chambre, du feu et grand'chère. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Non, monsieur, Dieu merci ; à moi n'appartient pas tant d'honneur : l'année n'est pas bonne pour les filles ; tous les garçons sont à la guerre. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Si tu voulais un peu, pour me délasser de mes exploits guerriers... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
J'ai de l'argent, oui. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
Me voilà bien chanceuse avec votre argent ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
La coquine est, ma foi, de bon goût. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Vous voilà plaisamment fagoté, avec votre habit noir ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Si quelqu'un en doutait, je lui ferais bien voir ce que c'est que Mathurin Croquignolet, volontaire en pied, suivant l'armée. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Vous êtes un valeureux personnage ! (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Je crois qu'il ne faudrait encore qu'un Mathurin Croquignolet pour faire fuir tous les poulets de notre basse-cour. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Croyez-moi, mon petit visage botté, ne m'échauffez pas les oreilles ; car je pourrais prendre le mien à telle chose qui vous déplairait fort. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Monsieur, on ne traite pas comme cela un gentilhomme parisien, qui revient de Flandre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Non, nous n'y étions pas, quand notre général fit signifier un avenir aux ennemis ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Voilà un style de guerre tout nouveau. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
La cause fut appelée, qui dura plus de huit heures ; mais en vertu de bonnes pièces de canon, dont nous étions porteurs, nous fîmes bien vite déguerpir l'ennemi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Il voulut deux ou trois fois revenir par appel ; mais il fut toujours débouté de son opposition, et condamné en tous les dépens, dommages et intérêts, et aux frais, morbleu ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
C'était là où nous les attendions ; car aussitôt on lâcha toutes les galères pour enfoncer leur demi-lune... (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
les trompettes, qui étaient chargées à cartouches ; pan, bedon... don... les... (Acte 1, scène 10, LE VALET)
Mais je vous prie, monsieur le vivandier, et vous, mon petit clerc de procureur, de passer votre chemin, et de ne pas regarder derrière vous : m'en tendez-vous ? (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Monsieur, prenez garde à ce que vous faites ; si Vous m'insultez... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Ma foi, il aura bien affaire à vous ; je ne suis pas obligé de me faire tuer à votre place. (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Allez, mon petit ami, je ne daigne seulement pas vous répondre ; mais si vous jetez seulement les yeux sur cette fille-là, je vous ferai mourir sous le bâton. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
Suis-je Isabelle que tu as trahie, que tu as obligée de quitter sa patrie pour venir te reprocher ton inconstance, et se déguiser en servante ? (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Croyez-vous donc que l'on soit obligé de vous tenir hôtellerie de filles ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ma foi, c'est pour votre nez qu'on vous en garde ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Quand vous voudrez tenir hôtellerie, faites provision de servantes qui considèrent les gens de qualité. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Ne vous ai-je pas dit qu'une servante d'hôtellerie doit être douce et avenante aux étrangers ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Voyez-vous la carogne, comme elle est brave ! (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Une fille ne gagne pas tant d'argent à ne faire que des lits dans une hôtellerie. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Est-ce qu'il y a un peu de gravelure à son fait ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Claudine a raison, monsieur, cela ne se fait point : quand il y a une servante dans une hôtellerie, on ne doit se servir que d'elle ; et d'ailleurs Claudine est très habile in utroque, c'est-à-dire qu'elle fait aussi bien une chambre qu'un ragoût. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je vous dirai cependant, monsieur, qu'on est ici fort exact à donner aux compagnies ce qu'elles demandent. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Tout à l'heure encore, je n'ai pas voulu donner au coche un chat de garenne que le messager avait retenu. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Dites monsieur, que vous n'avez pas voulu vous contenter de ce que vous aviez choisi vous-même, et que l'appétit vous est venu en mangeant. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Voyez, je vous prie, si ce n'est pas assez pour le repas d'un homme seul je lui présente une jeune poularde, tendre, grasse jusqu'au bout des ongles, comme moi ; monsieur n'est pas content ; il en veut encore une autre. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Il ne faudrait encore qu'un homme comme vous pour mettre toute une rôtisserie à feu et à sang. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je me serais fort bien contenté de la poularde ; je ne suis pas si grand mangeur : mais je sais qu'on la présente à tout venant ; on l'a déjà servie sur vingt tables différentes, et je ne suis pas homme à m'accommoder du reste de toute la terre. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Parbleu, monsieur, prenez garde s'il vous plaît à ce que vous dites ; je ne m'entends point à ce tripotage-là, et l'on ne sert chez moi que des viandes neuves. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Parlez, a-t-on jamais vu manger ici la même poularde deux fois ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Jamais personne n'y avait touché ; c'était une volaille délicate que j'avais pris soin d'élever, et que je nourrissais à la brochette avec autant de plaisir que si c'eût été moi-même ; elle faisait envie de manger à tous ceux qui la voyaient, et cependant je ne la gardais qu'à monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Il faudrait, pour satisfaire le goût de monsieur, lui servir quelque vieille volaille racornie, quelque doyenne de basse-cour. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Ce serait là le moyen de gagner ses bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Je vois bien que monsieur ne se connaît pas mieux en servantes qu'en poulardes : on vous mettra une aile de boeuf sur le gril. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ce gentilhomme, appelé Cinthio, qui vous aimait, qui vous jurait un amour éternel, m'en a dit tout autant ; et sans la connaissance que vous me donnez de son infidélité, je ne sais si dans la suite il ne m'aurait pas un peu écorné le coeur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
C'est bien la plus maudite engeance !... (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Après m'avoir engagé son coeur par une promesse de mariage ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Promesse de mariage ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il fut obligé de me quitter pour un duel, où il tua son ennemi : l'amour me fit voler sur ses pas ; je suis venue à Paris ; je me suis déguisée sous l'habit d'une servante ; et sous le nom de Claudine, je suis venue demeurer dans cette hôtellerie, où je l'ai revu avec plaisir, dans le temps que je devais l'oublier pour toujours ; mais, hélas ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
En temps de guerre on prend ce que l'on trouve. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Quel bonheur, mademoiselle, de pouvoir changer si facilement ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et que je serais contente si, pour me venger de mon infidèle, je le pouvais haïr autant qu'il le mérite ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Ne vous embarrassez point de votre vengeance ; remettez seulement vos intérêts entre les mains d'une coquette de ce pays-ci, dont il sera amoureux ; je vous promets qu'elle le fera aller bon train. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Non, non ; je ne me croirais pas assez vengée de m'en rapporter à une autre. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Si une femme l'aimait une fois, elle l'aimerait toujours ; et puis on n'est peut-être pas sujette au changement en France. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
L'on n'a garde ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Vous ne savez donc pas que Paris est la boutique de la légèreté ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il ne vient point d'étranger qui n'en emporte sa provision. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Je vous dis que c'est le magasin de toute l'inconstance qui se débite en Europe. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Quand un Français dit qu'il vous aime, il vous le dit d'une manière si tendre et si passionnée, qu'il semble que son amour doive durer pour le moins vingt ans après sa mort. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Vingt ans après sa mort !... (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Les femmes seraient trop heureuses si leur tendresse durait seulement vingt jours. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Aujourd'hui ils portent des perruques qui leur pendent jusqu'aux genoux, demain ils en auront d'autres qui ne leur passeront pas les oreilles ; ils sont quelquefois habillés le plus simplement du monde, deux jours après il faut les chercher dans leurs dentelles et leurs rubans ; tantôt ils sont serrés dans leurs habits et empaquetés comme des momies, et quelquefois une pièce de drap ne suffit pas pour leur faire une manche d'été : enfin, tout est girouette dans un Français, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Cela peut être vrai pour l'ajustement et la manière de s'habiller ; mais pour le coeur, je ne les crois point si sujets au changement. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Là-dessus, on pleure, on laisse échapper un gros soupir, on se donne de la tête contre un coin de la cheminée : il n'en faut pas davantage ; voilà une femme dans la nasse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Le moyen de résister à ces gros soupirs-là ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Voilà qui est le plus joli du monde ; mais regardons le revers de la médaille. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Ma foi, madame, je suis bien las de vos manières ; je ne viens pas chez vous que je n'aie quelque sujet de chagrin. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Ingrat ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Adieu, mademoiselle ; je vous promets que je n'entreprendrai rien sur le coeur de votre amant, et qu'à mon égard vous n'aurez point sujet de crier au voleur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Un coeur est pourtant un larcin dont les femmes aujourd'hui ne se font pas grand scrupule. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Viens çà, Pierrot ; je vais à une grande expédition ; je te laisse maître en ma place : prends bien garde à la maison, et surtout qu'il ne se passe rien autour de nos filles. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
C'est pourtant un maudit bétail à gouverner ; c'est du naturel des anguilles, cela frétille toujours. (Acte 2, scène 5, PIERROT)
Regarde-moi, Claudine... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
L'honneur est un joyau ; mais un joyau qui se gâte quand on le laisse exposé à l'air. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Une fille est comme une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie ; elle perd sa vertu si elle n'est bien bouchée : c'est ce qui fait qu'un grand philosophe dit qu'il faut qu'une femme demeure enfermée dans son logis. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Que veux-tu donc dire, avec tout ton galimatias ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Vous ne savez donc pas que je suis présentement votre pédagogue ? (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Je suis à votre égard ce que la bride est à un cheval, un bâton à un aveugle, un gouvernail à un vaisseau : je suis la bride, et vous êtes le cheval ; je suis le bâton, vous êtes l'aveugle ; vous êtes le vaisseau, et moi le gouvernail : mais un gouvernail avec lequel j'empêcherai que vous n'alliez donner contre les rochers des garçons ; car ce monde est une mer, et les vents soufflent dans cette eau qui bouillonne... ce qui fait que la raison dans... cette mer... (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Enfin, Arlequin m'a laissé dans la maison pour vous garder. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Je te suis trop obligée ; je t'assure que je me garderai bien moi-même. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Une petite carogne me pria de lui donner un baiser. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Moi, il ne faut pas me le dire deux fois : 0je ne fus ni fou ni étourdi ; je m'approchai ; elle me donna un grand soufflet : depuis ce temps-là, j'ai bien juré que je n'en baiserais plus. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Crois-moi, ne te joue point aux filles ; il n'y a rien à gagner. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Perdez cela de vue, autant de gobé. (Acte 2, scène 7, PIERROT)
Y a-t-il longtemps que vous n'avez mangé de chair humaine ? (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Un bon garçon. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Ce drôle-là a tué plus de poulets à lui seul que toute ma compagnie ensemble. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
C'est un drôle qui va de fille en fille avec une promesse de mariage circulaire. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
Touchez là, monsieur ; je veux vous faire gagner plus de cinquante louis aujourd'hui : donnez-m'en trente, je vous dirai où est Cinthio ; et, afin de ne pas vous tenir plus longtemps en suspens, c'est moi. (Acte 3, scène 2, CINTHIO)
Qu'on me suive cet homme-là, et qu'on me le garde à vue. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Comme il faut sortir vigoureusement d'une affaire. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Gouten tag, minher, gouten tag. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Gouten tag, gouten tag. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi l'être un étrangir qui cherchir à logir dans sti ville. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Sti ville, monsir, l'être à vous bien obligir. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Enseignir moi, s'il plaît à monsir, où être un logiment pour mon chevau et pour mon personne. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Il faut que je sache un peu qui est cet étranger qui va loger chez moi. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Moi l'être un gentilhomme hollandais de Hollande, qui vient dans sti ville pour affaire de grand importement. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Moi avoir toujours fait mon service sur la mer, et j'ai commandir un vaisseau de guerre des États dans le combat naval. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Moi venir expressément de mon pays, de la part des États, pour demandir à la cour qu'on me rendre mon vaisseau, que sti tiaple de Français avoir fait griller comme du poudin. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
N'être pas là tout, monsii. ; moi avoir encore perdu mon jambe, qui sti enragés m'ont emporté dans la bataille. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Moi ne rire point, monsir ; moi l'être un gentilhomme. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Allons, dépêchons-nous vite ; tire ton écritoire, ferme la porte, chasse les chiens, prends une chaise, mouche ton nez, laisse de la marge, écris gros. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Monsieur, faisons vite, s'il vous plaît ; j'ai un cours de ventre, comme vous savez, qui ne me permet pas d'être longtemps en place. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Dites-moi votre nom, surnom, qualité, patrie, rue, paroisse, logis, appartement. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Y a-t-il longtemps que vous y êtes ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Écrivez donc, greffier. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
C'est punctum interrogationis. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Quel diable d'ignorant ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Et vous, mon petit gentillâtre, vous ne voulez donc pas répondre ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Et cinq ou six demoiselles à faire déménager ? (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Monsieur, je m'appelle Cinthio ; je loge chez Arlequin. (Acte 3, scène 5, CINTHIO)
Songe à ce que tu fais, animal ! (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Je ne le connais que trop ; c'est un ingrat qui m'a trompée avec une promesse de mariage. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Si toutes les filles d'aujourd'hui avoient autant de maris que de promesses de mariage, elles en auraient assez pour en changer par saison. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Qu'on aille dire à la chaîne qu'elle ne parte pas encore ; j'ai ici de quoi l'augmenter. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Me voilà bien embarrassé ; j'ai depuis deux jours un rhumatisme sur l'oreille, qui fait que je ne vois goutte. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Lisez donc ; je vous cède mes droits de magistrature. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Lequel a déclaré ne savoir ni lire, ni écrire, attendu sa qualité de juge. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Je soussigné... (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Mon petit compagnon, vous voulez faire le plaisant ! (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Je me suis mise servante dans l'auberge d'Arlequin, où j'ai caché mon nom sous celui de Claudine. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Il est venu loger dans cette hôtellerie, pour son malheur et pour le mien ; car, enfin, il est bien rude de voir pendre ce que l'on a si tendrement aimé... (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Que la corde soit bien grosse ; voilà un fripon qui a la vie dure. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Non, non ; je prétends faire ma charge avec honneur... (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Je me servirai de cet argent-là pour vous faire une pompe funèbre. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
De grâce, mademoiselle, que l'amour vous fasse oublier un crime que l'amour même a fait commettre ! (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
Écoutez, mademoiselle ; quand il sera sec, vous n'en serez pas plus grasse ; vous l'êtes assez. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN, PIERROT)
Pourvu qu'il paye grassement mes écritures, je vous conseille de lui pardonner ; il est assez puni d'avoir une femme. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
Ingrat ! (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Allons, qu'on fasse venir les violons, et qu'on appelle toute l'auberge. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Que l'âge de quinze ans. v.17 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)

LE BAL (1696)

Me voici dans Charonne, et voilà le logis v.1 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Où l'amour nous conduit : gardons d'être surpris, v.2 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Monsieur Géronte a l'air d'un petit indiscret ; v.6 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Entre ces deux écueils, je le donne au plus sage v.11 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
À pouvoir se sauver ici de quelque orage. v.12 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Ah ! Qu'un grand philosophe a dit bien à propos v.14 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je veux, en tapinois, faire la guerre à l'oeil. v.17 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Autant de pigeons gras, dont les culs sont farcis ; v.26 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
De râles de genêt, six lapins de garenne ; v.28 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
Ce gibier est charmant ; et je le garantis v.33 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Bourgeois, et né natif en plaine Saint-Denis. v.34 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Qu'un jour, étant chez vous, par malheur la garenne v.36 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
S'ouvrit, et qu'aussitôt on vit tous vos garçons v.37 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et qu'ils eurent grand-peine, avec cet air si brave, v.39 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et dans votre grenier, tous les lapins fuyards, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et souvenez-vous bien, vous et vos galopins, v.45 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Entrez. Pour vous, monsieur, qui portez la vendange, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Vous ne valez pas mieux ; on ne perd rien au change. v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cette bouteille-ci me parait bien légère, v.52 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ni des ingrédients dont votre art nous désole, v.56 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je vous y tiens : voilà, monsieur le gargotier, v.57 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
De l'or et des grandeurs, je n'en demande pas : v.61 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Monsieur de Sotencour, pour nous faire enrager, v.81 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
De Falaise à Paris vient par le messager : v.82 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Que j'en ai de chagrin ! v.85 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Pour faire un plein régal, v.85 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
En songeant qu'un morceau si tendre et si friand v.89 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et de Falaise encor. Dis-moi : monsieur Géronte, v.91 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
À table, aux Entonnoirs, dans un grand embarras, v.97 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Laisserons-nous crever un pauvre agonisant ? v.101 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et j'ai fait le dragon, v.105 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Moi. J'attends même encore un mien parent Gascon, v.106 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
À qui j'ai fait le bec, et qui, ce soir, s'engage v.107 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
À venir traverser ce maudit mariage. v.108 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et quel est ce Gascon que tu mets dans l'emploi ? v.109 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je le verrai, nous agirons ensemble. v.112 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Tout le monde au logis vous connaît l'un et l'autre. v.115 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mon maître, plus heureux, épouse incognito, v.121 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Depuis que mon mari, par grâce singulière, v.123 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On a plusieurs amants, sans que personne en glose ; v.128 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Comme ces fins gourmets qui vont goûter le vin. v.130 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On laisse celui-ci de peur qu'il ne se gâte ; v.132 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
L'un est trop plat au goût, l'autre trop pétillant ; v.137 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
J'ai du montant de reste, et le vin assez gai. v.146 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Au diantre la bégueule, v.155 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Avec son Sotencour : voyez comme elle gueule ! v.156 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il amène un cousin, un grand original, v.158 (Acte 1, scène 6, GILLETTE)
Mais bientôt, malgré vous, je verrai ses appas v.165 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Tu me vois en ces lieux, en propre original, v.169 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Pour serrer le doux noeud du lien conjugal. v.170 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Le bourreau t'en fasse un qui te serre la gorge, v.171 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
De plaisir je regorge, v.172 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
En songeant... Ah, cousin ! Qu'elle a le nez joli, v.173 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Le minois égrillard, le cuir fin et poli ! v.174 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Sur son blanc estomac deux globes se soutiennent, v.175 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Et qui font que d'amour je suis presque enragé. v.177 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Pour le reste, cousin, quel heureux préjugé ! v.178 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Et fort négligemment flottent à gros bouillons v.181 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Sur sa gorge d'albâtre et vont jusqu'aux talons. v.182 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Ne vous y fiez pas. L'une parait gentille, v.192 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mettre un visage blanc sur un visage brun ; v.194 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Malgré tant d'acheteurs, je te jure, cousin, v.209 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Qu'elle demeurerait longtemps au magasin. v.210 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Ah ! Serviteur, mon gendre : v.211 (Acte 1, scène 8, GÉRONTE)
Le plaisir de me voir la gonfle de manière v.224 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Moi bien fait, vous gentille, v.227 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
L'esprit sec et bouché, le regard de hibou, v.233 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
L'entretien discourtois, et l'accueil loup-garou : v.234 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
On dit qu'à forligner il a propension. v.238 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
Je veux croire pourtant, malgré la destinée, v.239 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Que, malgré votre nez, et cet air égrillard, v.241 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Voudriez-vous, mignonne, à la fleur de mon âge, v.243 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Mettre inhumainement mon honneur au pillage ? v.244 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Qu'elle a l'entretien maigre, et le discours concis. v.250 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Elle caquette peu : mais si c'est une grue... v.252 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Lui, par exemple, il a plus d'esprit qu'il n'est gros. v.254 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Et sait tout son Cujas sur le bout de son doigt. v.258 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Nous autres du barreau, nous sommes des gaillards. v.261 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
De pouvoir dignement faire figure à table. v.268 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
Voilà ce qui s'appelle un garçon fait au tour ! v.273 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Pour attraper un rossignol, v.281 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Le rossignol y vint aussi, v.287 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Prêt à chanter de son bon gré, v.290 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Et puis dans sa cage le mit, v.293 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Que cherchez-vous, monsieur, avec cet équipage ? v.295 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Vous voyez un Breton prêt à vous rendre hommage. v.296 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Depuis plus de vingt ans je rôde l'univers, v.297 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mais nous ne sommes point en goût de symphonie : v.300 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Charmé de mon savoir, gueux, ivrogne et bizarre. v.304 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Pour la profession, voilà de grands talents ! v.305 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
De chagrins trop cuisants j'ai l'âme pénétrée. v.307 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
Pour des Bretons, Monsieur, gardez votre science. v.311 (Acte 1, scène 10, LÉONORE)
Oh ! Vous aurez grand-peine, avec votre industrie, v.319 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Écoutez-le, de grâce, un seul moment sans peine ; v.327 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Et, s'il ne vous plaît pas, soudain je le rengaine. v.328 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Cet instrument, madame, est-il de votre goût ? v.329 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Gare ! Tout est perdu, j'aperçois votre père. v.340 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Maugrebleu de la masque ! Allons rouvrir l'étui. v.342 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Fais mieux le guet au moins : une seconde alarme v.344 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ah, Merlin ! Pour le coup, c'est Géronte en personne. v.351 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Par la clef d'F ut fa, C sol ut, G ré sol. v.354 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je crois dès à présent sa musique enragée : v.359 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Ce n'est pas un grand mal ; on ne voit point, en France, v.371 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
J'en joue élégamment ; v.374 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Je vais vous régaler d'un petit air. v.375 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
De grâce, v.375 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Vous seriez trop longtemps, monsieur, à l'accorder ; v.378 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Tous ces gens-là sont faits de croche et d'anicroche. v.380 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Je cherche à me produire aux yeux d'habiles gens. v.386 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Volontiers : j'y prétends figurer comme il faut. v.389 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je ne lui promets pas grand nombre d'héritiers. v.398 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Un grand nombre d'enfants qui portent tous leur nom. v.402 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
On m'a dit seulement que sa langue babille. v.407 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Vois-tu, je ne suis pas de ces gens débonnaires v.411 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Qui font valoir leur femme en des mains étrangères ; v.412 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Ah ! Monsieur, jé vous cherche. Eh ! Permettez dé grâce v.415 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Qué vous allez rouler déssus l'argent comptant, v.426 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Grâces au ciel, monsieur, je ne dois nul argent, v.429 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Et vais le front levé sans crainte du sergent. v.430 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Cinq cents louis pour vous, c'est une vagatelle ; v.431 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
C'est cet argent, monsieur, qué sur votre parole, v.436 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Jé vous ai très gagné, l'autre hiver, à trois dés. v.437 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
Pour connaître vos gens, mettez mieux vos lunettes, v.439 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Vous né connaissez plus lé baron d'Aubignac, v.441 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Vicomté : dé Dougnac, Croupignac, Foulignac, v.442 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
Gentilhomme gascon, plus noblé qué personne, v.443 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
D'uné race ancienne autant qué la Garonne ? v.444 (Acte 1, scène 13, LE BARON)
Quand notré régiment fut chez vous en quartier, v.450 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Un Gascon n'est pas homme v.459 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Un Gascon ! Un Gascon a grand besoin d'argent ; v.461 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Jamais de son pays ne vint lettre de change ; v.463 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Et, quoiqu'il mange peu, si faut-il bien qu'il mange. v.464 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Hé ! De grâce, monsieur ! v.468 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Un atomé bourgeois qui perd sur sa parole, v.471 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Un Gascon affamé qui cherche à vous surprendre. v.475 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
Ah ! Tout beau, c'est mon gendre. v.476 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Cet homme est votre gendre ? v.477 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Il doit encore au jeu plus dé vingt millé francs. v.482 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Plus de vingt mille francs ! v.483 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Que je ne comprends rien à ce maudit jargon, v.485 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
Vous mé gâtez ici bien du temps en paroles. v.487 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Ou, cadédis, jé veux lé saigner à l'instant. v.489 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
Si mon gendre vous doit... v.490 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Sur sa dot cet argent, que je vous donnerai. v.494 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Tout Gascon qué jé suis, jé suis doux et traitable. v.496 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Qué j'ai votré parole, et grand besoin d'argent. v.498 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
Si j'ai hanté ni vu ce Gascon de ma vie. v.500 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
Oh ! Quittons ce propos, et ne songeons qu'au bal. v.505 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
L'équipage est galant, et l'attirail fantasque. v.508 (Acte 1, scène 16, SOTENCOUR)
Il est tout à manger : les femmes, dans le bal, v.513 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Le prendront pour l'Amour en propre original. v.514 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Çà, ne songeons qu'à rire. v.520 (Acte 1, scène 17, SOTENCOUR)
Cousin, il faut ici remuer le gigot. v.521 (Acte 1, scène 17, SOTENCOUR)
Et jé la fais conduire au château dé la Garde : v.543 (Acte 1, scène 18, LE-BARON)
Dé l'argent, jé la rends ; point d'argent, jé la garde. v.544 (Acte 1, scène 18, LE BARON)
Et pour ne jamais voir votre sotte figure, v.556 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Et le tour n'en est point trop amphibologique. v.560 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Et ne me charge point de fille hasardée. v.564 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Oh ! Vous ne manquerez, sur ma foi, pas de gendre, v.568 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
À vos genoux, mon père... v.571 (Acte 1, scène 20, LÉONORE)
L'honnête homme, morbleu ! Vive monsieur Géronte ! v.579 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Cadédis, vive la Garonne ! v.583 (Acte 1, scène 20, LE-BARON)
Tout le long d'un verger, v.590 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Pour ses maux soulager : v.592 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Ma bergère, laisse-moi, v.593 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Ma bergère, laisse-moi v.595 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Ma bergère, laisse-moi, v.597 (Acte 1, scène 20, LES-MASQUES)
Ma bergère, laisse-moi v.599 (Acte 1, scène 20, LES MASQUES)
Répond à son berger : v.602 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Daignez nous applaudir : v.616 (Acte 1, scène 20, MERLIN)

ARLEQUIN, HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Holà, quelqu'un de mes gens ! (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
Champagne, Picard, la Violette, Tortillon, Basque, mes pantoufles, ma robe de chambre, mon carrosse, à dîner, un bouillon. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Ne suis-je pas bien malheureux qu'un homme de ma qualité soit obligé d'éveiller ses gens lui-même ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
À l'égard de celles qui me viennent par les présents que l'on m'envoie de toutes parts, passe ; mais pour celles que nous faisons en volant des montres, en enfonçant des boutiques, et en coupant des bourses ; ma foi, j'ai peur que toutes ces bonnes fortunes-là ne nous fassent faire notre mauvaise fortune à la Grève. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
Voila une méchante besogne. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
Tenez, voilà-t-il pas encore la robe que vous volâtes à cet aveugle des Quinze-Vingts, qui vous sert de robe de chambre ? (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Il y a longtemps qu'elle était neuve. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
J'ai déjà dit trois ou quatre femmes que j'avais besoin d'un surtout de toilette : il y a bien du relâchement dans la galanterie ; et les femmes commencent à se décrier furieusement dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Nous ne vivrons pas longtemps bien ensemble. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
À propos de robe de chambre, tandis que vous dormiez, madame la marquise de Noirchignon vous en a envoyé une. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
La pauvre créature fait tout ce qu'elle peut pour m'égratigner le coeur, (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Il est aussi venu' un laquais de la part de madame la comtesse de Charbonglacé, qui a laissé un paquet dans une toilette. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Je suis si courbatu de ces aventures que le vulgaire appelle bonnes fortunes, que mon superflu suffirait à vingt fainéants de la cour. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Ce n'est pas avec des simples que l'âcreté de mon mal peut se guérir : ma maladie est là. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
On sait bien qu'une femme grosse a toujours de petits maux de coeur. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Moi, grosse ! (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Il y a trois ans que Monsieur Gratefeuille, mon mari, est mort ! (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
Grosse ! (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
Mais, monsieur, je vous trouve bien gros ; qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
En vérité, vous êtes bien folle de farcir votre tête de vos sottes imaginations d'amour et de mariage. Est-ce là le parti que doit prendre une cadette, et ne devriez-vous pas avoir renoncé au monde ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vraiment, je vous trouve une jolie mignonne, pour sentir quelque chose ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je ne suis pas si morveuse que je le parais, et il y aurait déjà longtemps que je serais femme si mon père avait voulu ; car on m'a dit qu'on pouvait l'être à douze ans. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Quand je songe que je serai mariée, je suis si aise, si aise ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Il faut que ce soit quelque chose de fort joli que le mariage, puisque la pensée seule fait tant de plaisir. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Vous vous trompez fort à votre calcul, si vous vous figurez tant de plaisir dans le mariage. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Le beau régal qu'un mari qui gronde toujours ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Les soins des domestiques, l'incommodité d'une grossesse : non, quand il n'y aurait que la peur d'avoir des enfants, je renoncerais au mariage pour toute ma vie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vous n'êtes point propre au mariage ; ce n'est point un jeu d'enfant. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je supporterai fort bien toutes les fatigues du ménage ; et quoique je sois jeune, si j'étais mariée présentement, je suis sûre que je n'en mourrais pas. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Tout ce que je puis faire encore pour vous, c'est de vous conseiller de bannir de votre cerveau toutes vos idées matrimoniales, et de croire qu'il n'y a personne assez dépourvu de bon sens pour vouloir se charger de votre peau. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
La la, cette charge-là n'est pas si pesante et ne fait pas peur à tout le monde : il n'y a pas encore huit jours que je trouvai dans une boutique, au Palais, un monsieur de condition, qui me dit que j'étais bien à son gré, et qu'il serait bien aise de m'épouser. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je lui dis que j'étais encore bien petite pour cela ; mais que l'année qui vient, j'espérais d'être plus grande. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Vous serez plus grande et plus folle. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vous me grondez toujours. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Une petite fille qui n'a pas quinze ans, donner à corps perdu au travers du mariage ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je vous dis, encore une fois, que j'ai plus d'âge qu'il ne faut ; mais puisque vous me trouvez trop jeune, faisons une chose ; vous avez quatre années plus que moi, donnez-m'en deux ; cela ne gâtera rien ni pour l'une, ni pour l'autre. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Est-ce que vous ne sauriez vous égratigner plus doucement ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
La goulue ! (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Viens çà, Pierrot ; toi qui es un homme d'esprit, et qui sais le monde, n'est-il pas du dernier bourgeois de marier plus d'une fille dans une maison, et ne devrais-je pas déjà l'être ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Cela est vrai, et je dis tous les jours à votre père, que, s'il ne vous marie au plus tôt, vous lui ferez quelque stratagème. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Ce gibier-là ne se garde pas : la mouche s'y met. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Il est vrai que vous n'êtes encore qu'un embryon, et j'en ai vu dans des bouteilles de bien plus grandes que vous. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Palsangué, laissez-la donc parler : vous lui rembourrez les paroles dans le ventre. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
J'ai de la gorge, Pierrot, puisque tu le veux savoir. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
C'est un homme de grande condition, et on l'appelle monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Cela songe au mariage dès la coquille. (Acte 1, scène 8, PIERROT)
Quel ouvrage faites-vous là, vous ? (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Je sais de vos fredaines : vous n'avez pas toujours une aiguille et de la tapisserie entre les mains, et vous commencez à escrimer de la plume. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Laissez là votre ouvrage, et m'écoutez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Le mariage... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Le mariage, dis-je, étant un usage aussi ancien que le monde ; car on s'est marié avant vous, et on se mariera encore après... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Je le sais bien, mon papa ; il y a longtemps qu'on me dit cela. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Regardez cet air, cette taille, cette légèreté. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Non ; c'est à un tuyau d'orgue. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Est-ce que je suis hors d'âge d'avoir lignée ? (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Savez-vous bien que l'on n'a que l'âge que l'on paraît ; et monsieur Visautrou, mon apothicaire, me disait encore ce matin, en me donnant un remède, que je ne paraissais pas quarante-cinq ans. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Mon papa, c'est qu'il ne vous voyait pas au visage. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Je crève de santé, et j'ai trouvé une fille comme je la souhaite, belle, jeune, sage, riche ; enfin, une fille de hasard... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Une autre fille que moi, qui ne saurait pas vivre, vous dirait, mon père, que vous risquez beaucoup en vous mariant ; qu'il faut avoir perdu l'esprit pour songer, à votre âge, à un engagement, et que l'on renferme tous les jours des gens aux Petites-Maisons pour de moindres sujets : mais moi, qui sais le respect que je vous dois, sans me prévaloir des raisons que les enfants ont d'appréhender un second mariage, je vous dirai que, puisque vous crevez de santé, vous faites parfaitement bien de prendre une femme. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Puisque vous êtes si raisonnables, apprenez donc que je suis en pourparler de mariage ; mais c'est pour vous. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Je vous ai des obligations que je n'oublierai jamais. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Je savais bien que cela te ferait plaisir, et que tu n'aurais point de chagrin de voir marier ta soeur avant toi. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Du vinaigre, vite ! (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Il ne faut pas, s'il vous plaît, que vous songiez à Octave ; j'ai appris que c'était un gueux, et je vais tout de ce pas l'envoyer chercher, pour lui dire qu'un autre lui a passé la plume par le bec. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Allons, ma soeur, faites cela de bonne grâce, puisque mon père le veut. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Je vous prie, mon père, de ne me point donner ce chagrin, et ne m'obligez pas à épouser un homme pour qui je n'ai nulle estime. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Il vous viendra voir ; songez à le recevoir comme un homme qui doit être votre mari. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Il faut que je m'égosille quatre heures. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Monsieur, j'étais avec cette femme qui marchande ces singes, et qui veut donner six écus du gros, parce qu'elle dit qu'il ressemble à son mari. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Tiens, vois le logis. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Je vois bien que nous ne vivrons pas longtemps ensemble : je ne veux point de bête dans ma maison. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
« L'amour est comme la gale, on ne le saurait cacher ; c'est ce qui fait que je vous irai voir aujourd'hui, ou je veux que la peste m'étouffe ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Le vicomte de Bergamotte » (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse, c'est que je ne sais pas encore tout à fait ce que c'est que le mariage : ne pourrais-tu pas me le dire ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
C'est comme, par exemple, une chose où l'on est ensemble... Votre père... avait épousé... votre mère... ; ça faisait qu'ils étaient deux ; et comme çà, votre grand-père..., d'un côté..., la nature... (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Mais vous n'aurez pas été deux jours ensemble, que vous saurez toutes ces drogues-là sur le bout du doigt. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
C'est monsieur le vicomte de Bergamotte. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Çà, monsieur, de l'argent. (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
En vérité, monsieur le Vicomte, il faut bien vous aimer, pour vous regarder après une si longue négligence à me venir voir. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Vous n'avez qu'à vous mettre cinq ou six mois dragon dans ma compagnie, vous fumerez de reste. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Les gens du grand volume ont-ils d'autres occupations ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Les gens que je vois n'assaisonnent pas leurs douceurs de tabac et d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
C'est que vous ne voyez que des courtauds de boutique, ou des gens de robe. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Les fastidieux personnages que vos robins ! (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
C'est ce que je dis tous les jours à deux grands haquiers d'avocats, qui sont sans cesse autour de moi à me faire endêver. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Je ne sais pas pourquoi mon père a tant d'aversion pour les gens d'épée. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Ils aiment le vin, le jeu et les femmes ; mais, du reste, il n'y a point de gens mieux réglés. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Pour de l'argent, je crois, que tant que les femmes en auront, nous n'en manquerons guère. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Je veux être déshonoré, vous êtes la seule bourgeoise avec qui je déroge ; mais, à vous parler franchement, toutes les femmes que je vois, au prix de vous, c'est, ma foi, de la piquette contre du vin de Sillery. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Si vous voulez que je vous parle sans fard, cela est vrai, et je vais, au sortir d'ici, à deux ou trois rendez-vous, où il faudra bien dire que vous êtes une guenon comme les autres. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Mais, à propos de guenon, quand nous marions-nous ensemble ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Écoutez, il ne faut pas laisser morfondre l'amour d'un officier ; cela n'est pas de longue haleine. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Quel âge avez-vous bien ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Je ne sais pas ; mais mon père dit qu'il y a quatorze ans que ma mère était grosse de moi. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
C'est que ma voix ne paraît rien quand je n'ai pas mes fontanges argent et jaune. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Comme si les fontanges faisaient quelque chose à la voix ! (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Courage, mignonne ; je vous soufflerai, en tout cas. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Je n'en ai pas perdu une goutte. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Il y a là-bas deux sergents et environ douze archers qui vous guettent pour vous mettre en prison. (Acte 2, scène 6, PASQUARIEL)
Ne peut-on pas savoir la cause de votre chagrin ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
C'est une bagatelle. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Infandum, Regina, jubes renovare dolorem. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Vous saurez donc qu'étant obligé de partir pour l'Allemagne, et ne pouvant trouver d'argent sur mon billet (car les billets des vicomtes ne sont pas autrement réputés argent comptant), j'en fis un que je signai la Harpe (c'est le nom de ce fameux banquier). (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Monsieur le Vicomte, je n'ai point d'argent ; mais voilà deux brillants avec lesquels vous pourrez en faire. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Quand on a donné son coeur, cela ne coûte guère à donner. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Que voilà des yeux chargés à cartouches ! (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Au contraire, on a blâmé de tout temps les grands parleurs : c'est pourquoi j'aime la brièveté, et je m'applique uniquement à être concis dans mes discours. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Qui ne sait que le trop parler vient du défaut de jugement ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Que le défaut de jugement vient du manque de raison et que le manque de raison est le caractère de la bête ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Ignorez-vous que la nature a donné à l'homme deux pieds pour marcher, deux bras pour agir, deux narines pour sentir, et qu'elle ne lui a donné qu'une langue pour parler ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Pythagore faisait observer le silence à ses disciples pendant sept années. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Bias, qu'un grand parleur n'était autre chose qu'une forteresse sans murailles, une ville sans porte, et un vaisseau sans gouvernail. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Anaxagore, qu'une bête féroce échappée était moins à craindre qu'une langue effrénée et pétulante. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Tous vos grands discours sont inutiles. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Je sais bien que l'usage de la parole a été donné à l'homme pour expliquer ses pensées. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
De grâce... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Je ne vous dis pas qu'il ne faille parler en termes propres, suivant les règles de la grammaire, faire accorder l'adjectif avec le substantif, le nom avec le verbe, le masculin avec le féminin. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
C'est ce dont il s'agit, monsieur, du masculin avec le féminin. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Je ne vous défends pas de mettre en usage les figures de rhétorique : nam quid est rhetorica ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Selon Socrate, c'est I'art de persuader ; selon Agathon, c'est l'art de tromper ; selon Gorgias, l'usage du discours ; selon Chrysippe, la clef des coeurs ; selon Cléanthe, la science des sciences ; selon Vatadérius, le boulevard de la vérité ; selon Aristote, le bouclier de l'orateur ; selon Cicéron, l'art de bien dire ; et selon moi, l'art de ne guère parler. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Si vous voulez donc que je vous donne mes avis, expliquez-moi le sujet dont il s'agit ; mais surtout d'un style vif, serré, pressé, concis, laconique, car vous savez que la vie de l'homme est courte : ars longa, vita brevis. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Le temps est cher ; on en perd tant à boire, à manger, à dormir, à s'habiller, à danser, à rire, à chanter ; et l'on ne songe pas que la santé revient après la maladie, le printemps après l'hiver, la paix après la guerre, le beau temps après la pluie ; mais que le temps passé ne revient jamais. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
C'est ce qui fait que du savoir au non-savoir il y a autant de différence qu'entre l'homme et la bête, le ciel et la terre, le gentilhomme et le roturier, le marchand et le voleur, le procureur et l'assassin, le bourreau et le médecin. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Entre le roturier et le gentilhomme ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
La géométrie ou l'astrologie ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
La sphère ou la géographie ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La cosmographie ou la topographie ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
De la disparité des tempéraments flegmatiques, sanguins et mélancoliques ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Je n'ai que faire de ce galimatias-là. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Commencerai-je par le déluge ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Le jugement de Pâris ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Le passage d'Énée ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Le sac de Carthage ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Voulez-vous que je vous dise cela par les règles d'astronomie, prophétie, chronologie, analogie, physionomie, chimie, astrologie, hydromancie, éromancie, pyromancie, koscinomancie, chyromancie, nigromancie ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Aimeriez-vous mieux que ce fût par le moyen de l'invocation, imprécation, multiplication, indiction, spéculation, superstition, interprétation, conjuration, prognostication, évocation ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Si vous voulez, je me servirai des connaissances de la rhétorique, physique, logique, métaphysique, arithmétique, art magique, poétique, politique, musique, dialectique, éthique, mathématique, téraprectique. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Alba ligustra cadant ; vaccinia nigra leguntur. v.7 (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Hic niger est : ore hunc tu, Romane, caveto. v.9 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Puis donc que toutes les sciences ci-dessus sont des terres inconnues pour vous, je vous dirai que nos auteurs ont parlé différemment sur le point dont il s'agit. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La blonde est tendre, languissante et amoureuse ; la brune est vive, gaillarde et fringante. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La blonde pourra bien outrager votre front ; la brune ne vous en quittera pas à meilleur marché. Un savant poète de l'antiquité dit : (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Ainsi vous voyez que c'est une matière bien délicate : Undique ambages, et qu'il est difficile d'y porter un jugement certain ; car, quoique je sois consommé dans toutes sortes de sciences, ne croyez pas que je veuille que mon sentiment prévale. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Je gage que si on examinait cet homme-là, on trouverait que c'est une femme. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Hé bien, Pierrot, ce cavalier-là est il de ton goût ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Est-ce que vous allez lever une compagnie de fantassinerie ? (Acte 3, scène 2, PIERROT)
Si tous les capitaines étaient faits comme vous, ils pourraient gagner les frais de l'enrôlement, et faire leurs soldats eux-mêmes. (Acte 3, scène 2, PIERROT)
Je me sers du déguisement où tu me vois pour détourner ce mariage. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Monsieur Bassinet ne m'a jamais vue ; il doit venir me voir, et j'attends sa visite en cet équipage. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Pour moi, Pierrot, je ne m'embarrasse pas de cela ; je ne songe qu'à faire rompre, si je puis, l'impertinent mariage dont je suis menacée. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Que diable cherche ici ce godelureau-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Non, monsieur ; je me porte fort bien : je ne suis pas sujet à la migraine. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Mais quand elle sera votre femme, au moins n'allez pas nous la gâter par vos manières ridicules. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Une gorge, morbleu ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Si elle est votre femme, elle aura des intrigues avec toute la terre, que vous ne vous en apercevrez non plus que si elle était à Rome et vous au Japon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Une femme comme cela est un trésor pour le repos du ménage. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ne savez-vous pas les allures du monde et la malignité des rivaux ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Les uns disent qu'elle a des vapeurs ; les autres lui font faire un voyage : il y en a d'assez enragés qui lui font garder le lit cinq ou six mois pour une détorse... et... que sais-je, moi ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Cent autres contes que l'on va souffler aux oreilles d'un fiancé, qui ne manquent pas de rompre un mariage comme un verre ; et si, de tout cela, bien souvent il n'y en a pas la moitié de vrai. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Au moins, je veux être de vos amis ; et je prétends, quand vous serez marié, aller sans façon manger chez vous votre chapon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Monsieur, vous me faites trop d'honneur ; mais je ne mange jamais de volaille. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Un homme bien amoureux ne s'arrête pas à ces bagatelles-là. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
On lui en sait grand gré, ma foi, de quitter son séné ; pour une fille drue comme Isabelle ! (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Car, révérence parler, j'ai plus d'esprit que vous : vous ferez mieux, si je ne vous accommode pas, de la donner à quelque homme de condition, comme, par exemple, à un gentilhomme de robe. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Notre vacation est la plus jolie du monde ; nous voyons tout ce qu'il y a de gens de qualité ; il n'y a point de prince qui fasse la dépense que nous faisons ; nous changeons de meubles tous les jours ; on ne voit jamais chez nous la même chose, et notre cabinet est le rendez-vous de tous les fainéants de la ville. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
Je suis bien obligé à son altesse tonquinoise. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Pardi, ne craignez rien avec moi ; il n'a qu'à venir. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Perroquet mignon ; tôt, tôt, à déjeuner. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Je suis fatigué, j'ai fait un grand voyage, v.10 (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Pour vous demander Colombine en mariage. v.11 (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Quel diable de jargon ! Qu'est-ce donc qu'il dégoise là ? (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Morguenne de vous ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Morguenne de vous ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
J'ai ma soeur qui est bien plus jolie que moi ; et si vous aviez vu ma cousine Gogo, c'est tout autre chose. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Morguenne de vous ! (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Morguenne de vous !... (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Ce n'est pas sans raison que nos anciens modernes ont dit ingénieusement que le mariage était d'une très grande ressource pour de certaines gens, et que les aigrettes, dont quelques femmes galantes faisaient présent à leurs maris, étaient semblables aux dents, qui font du mal quand elles percent et nourrissent quand elles sont venues. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Voilà mes deux filles ; vous n'avez qu'à choisir : c'est encore trop d'honneur pour le sang des Brocantins. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Pour vous, petite blonde d'Égypte, levez le nez, regardez-moi fixement, marchez, trottez. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Monsieur, je vous la garantis tout ce qu'on peut garantir une fille. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Je me porte bien, et je n'ai jamais eu d'autre maladie qu'un mal d'aventure : mon pouce devint gros comme ma tête. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Celle qui m'engage sa foi v.14 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Sera, si cela se peut, sage ; v.15 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
De demeurer dans son ménage, v.17 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
En dépit du contraire usage. v.19 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
J'entends celles qui sont du plus galant étage, v.21 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qui souvent loin du gîte ont passé plusieurs nuits, v.22 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il me semble de voir un cheval de louage ; v.23 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Lorsqu'on le ramène au logis, v.24 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
C'est un grand hasard s'il ne cloche ; v.25 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
De peur de maligne pratique ; v.30 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ces gens-là se font trop de fête ; v.35 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je renoncerais plutôt au mariage. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Vous n'aurez près de vous que gens v.39 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ou bien cochers sexagénaires. v.42 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ces oiseaux gras et bien nourris v.44 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qu'il prenne garde que jamais v.51 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il ne s'engaigne d'une Agnès ; v.52 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Apparemment que vous disposez le bal pour notre mariage ? (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Mais cet homme-là ne vaut rien pour le mariage : tenez, vous voyez bien que sa barbe ne tient point ; ce sont deux moustaches postiches. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Il y a encore pis que cela ; cet homme sera pendu avant qu'il soit vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Par le moyen des astres, et par les règles de la métoposcopie. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Cela étant, je vais le congédier. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Monsieur Bassinet, vous voyez bien ma fille : touchez là ; vous n'en croquerez que d'une dent, et je ne veux point de gendre dont la barbe ne tient point. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Je venais ici pour vous dire que je ne voulais point de la fille d'un fou, et qui passe toutes les nuits avec des godelureaux. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Adieu, adieu ; bon voyage, mon ami : à la Grève, à la Grève. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Consolez-vous, la belle, je vais vous présenter un époux qui vaudra cette vilaine égoutture de bassin. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Ce sera là votre second gendre ; c'est un grand seigneur de mon pays. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Qu'est-ce qu'il jargonne là ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Il dit qu'elle est une étoile resplendissante de perfection, et que, si la queue de son manteau était plus longue, il la prendrait pour une comète. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
C'est une langue qui s'apprend par infusion ; et s'il vous épousait, vous sauriez le tonquinois dans deux heures. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Puisque cela est ainsi, je veux bien faire le mariage d'Isabelle ; mais dites-moi auparavant, est-il curieux ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Je m'en vais vous faire voir toutes mes curiosités, et l'équipage de ma future. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Ces tableaux-là sont tous originaux. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Et ce gros singe-là, comment le trouvez-vous ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
On dirait qu'il me regarde. (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Cela pourrait être ; car il vous ressemble comme deux gouttes d'eau, et vous savez que la ressemblance engendre l'amitié. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Tout cela ne tient que par le moyen d'un ressort que je vais toucher, et vous verrez que toutes ces figures prendront mouvement. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Voyez-vous bien ce singe ? (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Il accompagne de la guitare on ne peut pas mieux. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Non. Est-ce que j'entends le langage des singes, moi ? (Acte 3, scène 8, BROCANTIN)
Vous avez pourtant la physionomie d'une guenon. Il dit qu'il va prendre sa guitare. La voilà ; écoutez. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Amis, je m'en vais à la guerre ; v.60 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
Et pour mousquet un grand verre. v.62 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)

LES VENDANGES (1731)

Étant bailli du lieu, cette charge m'engage v.3 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
À faire de mon mieux les honneurs du village. v.4 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Çà, pendant la vendange, égayons nos esprits ; v.5 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Honnête huissier, tous deux pour moi gens à tout faire ; v.8 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Les autres sont greffier, commissaire, et notaire ; v.11 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Savoir : messieurs Hardi, Tiran, La Griffaudière. v.12 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Il faut qu'un avocat ménage mieux son fait. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Sont-ce là les leçons de feu votre grand-père ? v.18 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
C'était un homme sage. v.20 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
Manger son blé en vert est grande extravagance, v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Grandes maisons se font par petite cuisine. v.25 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
Oui, mon grand-père était fort savant en lésine ; v.26 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Et, pour jeter l'argent, je sais trop ce qu'il vaut : v.27 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Gens de robe n'ont pas volontiers ce défaut. v.28 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Mais, malgré tout cela, je tiens, quoi que l'on die, v.29 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Que dépense bien faite est grande économie ; v.30 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Des greffiers ! v.33 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Ce sont tous bons bourgeois, ayant pignon sur rue. v.34 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Ah ! Mon fils, vous avez le goût peu délicat : v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Mais ma profession, malgré son excellence, v.37 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
De ces sortes de gens a quelque dépendance ; v.38 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Et beaucoup d'avocats, qui font les grands seigneurs, v.39 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Se trouvent bien d'avoir des gendres procureurs. v.40 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Faites-nous seulement bonne mine et grand'chère. v.42 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Mais je fais malgré moi ce que vous souhaitez. v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Là... celles du grand-père. v.48 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Ne gagnant rien, on doit modérer ses dépenses : v.50 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Quelque argent qu'il m'en coûte, est fort bien fait à moi. v.52 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
De l'âge dont elle est, la garde d'une ville, v.53 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Ma charge de bailli ne vaut presque plus rien. v.56 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
En vendange, autrefois, dans les lieux où nous sommes, v.57 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Mais tout est bien changé, chacun se tient reclus ; v.59 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Griffonet ! v.61 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Va dire en diligence v.61 (Acte 1, scène 3, TRIGAUDIN)
On a beau la garder et l'observer de près, v.67 (Acte 1, scène 4, GRIFFONET)
Çà, maître Griffonet, v.71 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Un apprenti sergent, petit clerc d'avocat, v.76 (Acte 1, scène 5, TOINON)
C'est d'être subalterne en quelque régiment, v.79 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Avec un grand plumet ? Tiens, je crois que j'y suis. v.84 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Pour moi, j'aime la guerre, et je hais les affaires. v.85 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Au Palais à présent on n'en amasse guères : v.86 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Ah ! Griffonet, demeure ; v.94 (Acte 1, scène 6, BABET)
Oh ! Monsieur Griffonet est un brave, madame, v.101 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Un garçon hasardeux. Mais, qui trouble votre âme ? v.102 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Ce n'est qu'avec chagrin que je le vois ici ; v.104 (Acte 1, scène 7, BABET)
Un tendre engagement avec un honnête homme ? v.109 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Dans le chagrin que cette peur me donne, v.117 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Des inégalités... v.120 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Prends donc garde, Toinon, que personne... v.121 (Acte 1, scène 8, BABET)
Avez-vous pu si tôt changer de sentiment ? v.128 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Ho ! Finissons, de grâce : v.133 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Dans un long entretien votre esprit s'embarrasse ; v.134 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Que tous vos gens... v.139 (Acte 1, scène 8, TOINON)
C'est un bal villageois, dont la confusion v.143 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Et chacune de nous, en nymphe déguisée, v.145 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Pendant que Griffonet... Mais on vient nous troubler. v.147 (Acte 1, scène 8, TOINON)
Ne craignez rien, je prends sur moi l'affaire ; v.150 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
J'ai tout prévu... Le bruit de votre grand savoir v.151 (Acte 1, scène 9, L?ANDRE)
Un brouillard, dont en vain je voulus me garder, v.159 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Il s'agit en ceci d'un amoureux mystère. v.166 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Aux gens de bien, monsieur, je tends toujours la main. v.168 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Un père rigoureux veut forcer leurs désirs : v.175 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Pour les mettre à couvert des rigueurs de justice v.178 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
M'a prié, ne voulant rien faire à la légère, v.181 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Mais, malgré mon audace, et trop grande et trop haute, v.193 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Ne croyez pas que l'intérêt m'engage v.197 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
À protéger le crime ou le libertinage ; v.198 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Que tout cela ne tend qu'au mariage enfin, v.200 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
En faveur d'un ami, faire gauchir les lois ; v.208 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Ayez donc la bonté de signer votre avis. v.223 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Ce sont gens bien pressés. v.229 (Acte 1, scène 11, TOINON)
Le sujet du procès est un âne égaré. v.232 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Quand le grand Annibal et les Carthaginois, v.239 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Quand ce fils d'Amilcar, du sang des légions, v.243 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Fit rougir la campagne, inonda les sillons ; v.244 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
L'aigle prenant la fuite au fameux jour de Canne... v.245 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
J'abuse trop longtemps v.251 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
Par ce commencement vous jugez bien du reste. v.253 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
Vous me désobligez de vouloir me conduire. v.258 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
De grâce, laissez-moi. v.260 (Acte 1, scène 12, LÉANDRE)
Ou bien, par la campagne, ils ont vu quelque loup ; v.264 (Acte 1, scène 13, TOINON)
Ces gens sont-ils muets ? Que veut dire ceci ? v.267 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Ces lourdauds me feront enrager, que je crois. v.272 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Celi qu'en a tué, c'est le genre à Maquieu. v.280 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
J'ons morguenne arrêté l'assassin tout sur l'heure ; v.282 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Pis, l'ayant enfarmé dans la grange à Gariau, v.283 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Un garçon de village. v.289 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
C'est bien à des marauds de tuer ! Ah ! J'enrage ! v.290 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Morgué, monsieu, partons. v.294 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
J'ai tout su de ces gens. v.299 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Demain il fera jour ; rien encor ne se gâte. v.301 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Que l'assassin que ces gens ont fait prendre v.305 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Tu seras quelque jour un juge d'importance. v.313 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Mais, sans perdre de temps, partons en diligence ; v.314 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
Je prétends, en bon juge, en faire mon devoir : v.320 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Mais les cochons, monsieu, morgué faites-leu grâce. v.322 (Acte 1, scène 16, GUILLOT)
Morgué ! Son clerc itou sait bian les proucédures. v.326 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
Voilà, par ma figuette, un bon juge, stilà. v.328 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
N'est-il pas vrai, Guillot ? v.329 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Aux autres, pour avoir un méchant jugement, v.331 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Y leu faut, palsangué, plus de recoulement, v.332 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Et plus de con... fron... tra... tanquia, plus de grimoire ! v.333 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Ma ly, sans barguigner, y va d'abour au fait ; v.335 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
C'est juger comme il faut. v.337 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Oui, morgué, c'est l'entenre. v.337 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
C'est très bian avisé ; vengeons-nous tout d'un temps. v.340 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Le compère a, morguoi, des cochons. v.341 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
Comme tout vilain cas fut toujours regniable, v.345 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
Allez, ne craignez rien : v.348 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)

DÉMOCRITE (1700)

Mal vêtu, mal couché, buvant chaud, mangeant froid. v.4 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Pour un homme d'esprit comme moi, ce sont gens v.7 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Fort mal morigénés, et peu divertissants. v.8 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Quand je songe d'ailleurs à la méchante femme v.9 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Depuis vingt ans et plus son extrême insolence v.13 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Me fit quitter Argos, le lieu de ma naissance : v.14 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Chaque jour du village apporte la pitance. v.22 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Morgué, pour aujourd'hui, j'ons tout mis par écuelle, v.29 (Acte 1, scène 2, THALER)
Voici dans mon panier des dattes, des pignons, v.31 (Acte 1, scène 2, THALER)
Des noix, des raisins secs et quantité d'oignons. v.32 (Acte 1, scène 2, THALER)
Quoi ! Toujours des oignons ? Esprit philosophique, v.33 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Une bouteille d'eau ! Le breuvage est ignoble. v.37 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Ce n'est donc point chez vous un pays de vignoble ? v.38 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Tout est-il en oignons ? N'y croît-il point de vin ? v.39 (Acte 1, scène 2, STRABON)
De grâce, apporte-m'en le plus que tu pourras, v.48 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Elle est, morgué, gentille ; v.53 (Acte 1, scène 2, THALER)
Je vous soutiens que je ne suis pas grue : v.66 (Acte 1, scène 2, THALER)
Je m'étais figuré que, dans ce lieu rustique, v.78 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Qu'entièrement défait de femme et de ménage, v.81 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Les passions sur moi n'auraient nul avantage : v.82 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Le corps contre l'esprit regimbe à tout moment. v.84 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Et que fait Démocrite en cette grotte obscure ? v.85 (Acte 1, scène 2, THALER)
Sots, vains, extravagants, ridicules et fous. v.88 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Nous grimpons l'un et l'autre au sommet des rochers, v.91 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Des almanachs ! Morgué, j'en voudrais savoir faire. v.97 (Acte 1, scène 2, THALER)
Hé bien, changeons d'état ; ce n'est pas une affaire. v.98 (Acte 1, scène 2, STRABON)
C'est bien l'argent, ma foi, v.111 (Acte 1, scène 2, THALER)
L'a-t-elle donc gagné ? v.125 (Acte 1, scène 2, STRABON)
La dupe de lui-même et de son changement. v.132 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
Plus léger que le vent, plus inconstant que l'onde, v.137 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Il se croit en effet le plus sage du monde : v.138 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Il est sot, orgueilleux, ignorant, inégal. v.139 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Dans ce panégyrique où votre esprit s'aiguise, v.141 (Acte 1, scène 3, STRABON)
Toujours boire et manger ! Carnassier animal, v.155 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Âme stupide et grasse ! v.160 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Elle est grasse à vos yeux ; v.160 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Mais mon corps, en revanche, est maigre, dont j'enrage. v.161 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Je suis las à la fin de tout ce badinage ; v.162 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Je voulais te guérir de tes erreurs funestes, v.169 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Te mener par la main aux régions célestes, v.170 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Sensuel, j'en conviens ; j'aime à manger pour vivre : v.174 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Et feriez le galant ! J'en rirais tout mon soûl. v.183 (Acte 1, scène 4, STRABON)
La raison aussitôt lui donne sur les doigts. v.188 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Sous la sagesse en vain on se met à couvert ; v.191 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
L'homme fait, malgré lui, souvent ce qu'il condamne. v.193 (Acte 1, scène 4, D?MOCRITE)
Le ciel m'en garde ! Mais j'ai cru m'apercevoir v.199 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Par le commerce humain n'est point encor gâté : v.204 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Vous avez fait divorce avec le genre humain ; v.207 (Acte 1, scène 4, STRABON)
L'homme et le philosophe, agités tour à tour. v.216 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Et n'ont nulle pitié d'une fille égarée. v.222 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Jamais je ne m'égare ; et, grâce à mon destin, v.223 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Je ne rencontre point telles gens en chemin. v.224 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
M'invitaient à laver mon visage et mes mains. v.227 (Acte 1, scène 5, CRIS?IS)
Son visage est tout neuf, et n'est point frelaté. v.232 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Vous tremblez ! Allons donc, montrez de la vigueur. v.243 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Tant de trouble jamais ne régna dans mon coeur. v.244 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Vous me parlez tous deux une langue étrangère ; v.257 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Voilà peut-être de ces gens v.267 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Tout cela ne vaut rien. Ces gens-ci, dans leur course, v.273 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Permettez qu'en ce sauvage endroit v.275 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
On rende à vos appas l'hommage qu'on leur doit ; v.276 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Plus long discours serait fort inutile. v.277 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Vous êtes égarés du chemin de la ville ; v.278 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Fatiguer de ses cris les échos des montagnes ; v.289 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Passer en plein midi les guérets, les campagnes ; v.290 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Ignorer où l'on va, n'avoir qu'un chien pour guide, v.293 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Ils mêlent dans leurs jeux l'image de la guerre. v.302 (Acte 1, scène 6, AGÉNOR)
Mais, sans trop témoigner de curiosité, v.303 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Et, si vous l'ignorez, je m'appelle Strabon, v.312 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Oui, seigneur, c'est lui-même ; et voilà son élève. v.318 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Je trouble avec regret vos méditations : v.320 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Mais la longue fatigue et le chaud qui m'accable... v.321 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Vous prendrez votre part d'un très frugal repas : v.323 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
De manger à présent je ne sens nulle envie ; v.326 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Qui ? Nous, seigneur ? v.331 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Que je m'en vais manger ! v.332 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Moi, que j'aille à la cour ! Grands dieux ! Qu'irais-je faire ? v.333 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Ma manière d'agir, ma critique et mes ris, v.335 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Je vous demande encore une seconde grâce, v.338 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
C'est que ce jeune objet accompagne vos pas. v.340 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Y répugneriez-vous ? v.341 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Mais j'aurais grand plaisir de le suivre en des lieux v.343 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Mais, seigneur... v.355 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
À mes voeux daignez tout accorder ; v.355 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Songez qu'en vous priant, j'ai droit de commander. v.356 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
J'ai des gens, des chevaux dans la route prochaine ; v.358 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Toi, prends soin, Agénor, de les faire partir. v.360 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Qu'à mes soins diligents votre coeur s'abandonne. v.362 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Morgué, je n'en puis p1us ; je vous cherche partout: v.363 (Acte 1, scène 6, THALER)
Paix, tais-toi, va plier ton bagage : v.365 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Nous allons à la cour ; on t'a mis du voyage. v.366 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Tu te gausses de moi. v.367 (Acte 1, scène 6, THALER)
Pargué, j'irai fort bien, sans répugnance aucune: v.369 (Acte 1, scène 6, THALER)
Quel voyage, grands dieux ! C'est à votre prière v.373 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Adieu, tigres, ours, cerfs, daims, sangliers et loups. v.379 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Je veux qu'une panthère, avec sa dent gloutonne, v.381 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Je vais boire et manger. Bonjour, bonsoir, adieu. v.384 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Du chagrin qu'à mes yeux votre visage expose, v.386 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Nous nous épargnerions deux peines à la fois ; v.388 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Quel nuage a troublé l'éclat de vos beaux yeux ? v.392 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Quel sujet vous oblige à répandre des larmes ? v.393 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
L'oblige à vous donner et sa main et sa foi : v.396 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Agénor est un prince assez digne d'Ismène. v.398 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et qu'Agénor aurait tous les voeux de mon coeur, v.403 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
S'il était un peu moins sensible à la grandeur. v.404 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Mais enfin un chagrin que je ne puis comprendre, v.405 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Et le rang glorieux que le destin vous donne, v.410 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Abandonnant Argos, où mourut votre père, v.414 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Qui régnait en ces lieux, mais avec cette loi, v.416 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Elle trouva moyen de changer cette fille, v.421 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
De même âge à peu près, mais moribond, malsain, v.423 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Moi, j'allai cependant, sans tarder davantage, v.425 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Porter nourrir l'enfant dans un lointain village. v.426 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Un pauvre paysan, que l'or sut engager, v.427 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
De ce fardeau pour moi voulut bien se charger. v.428 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et depuis ce long temps aucun mortel, je crois, v.435 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Je sais depuis longtemps ce que tu viens de dire ; v.437 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Ce souvenir encore augmente ma terreur, v.439 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Le roi, rêveur, distrait, a paru tout de glace ? v.442 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
Ses regards inquiets m'ont dit son embarras : v.443 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
C'est une étrange chose ! Il faut que les amants v.447 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Qu'il ait paru rêveur, enjoué, gai, chagrin ; v.451 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Voilà la jalousie aussitôt en campagne. v.453 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
D'une mouche on lui fait une grosse montagne : v.454 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
C'est un traître, un ingrat ; c'est un monstre odieux, v.455 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et digne du courroux de la terre et des cieux. v.456 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Que tout cela se fait à la charge d'autant. v.460 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Pour un coeur délicat, qu'un tendre amour engage, v.461 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Un calme si tranquille est d'un pénible usage. v.462 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
J'ai fait pis ; dans Argos je me suis mariée. v.466 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Oui, moi ; mais à mon grand regret. v.467 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Ce mariage-là n'était qu'un coup d'essai. v.472 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Gueux, joueur, débauché, capricieux, avare, v.474 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Autant vaut. Depuis vingt ans et plus v.479 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
J'ai bien changé d'état ; et lorsqu'il s'en alla, v.483 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Ta belle humeur pourrait me sembler agréable, v.485 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Pour chasser le chagrin, madame, où je vous vois, v.487 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Est un grand philosophe. v.496 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
C'est là qu'il faut venir se montrer au grand jour ; v.504 (Acte 2, scène 2, STRABON)
J'ai calmé les fureurs d'une guerre intestine. v.506 (Acte 2, scène 2, STRABON)
C'est Thaler. Justes dieux ! Quelle magnificence ! v.510 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Si quelqu'un vient encor se gausser davantage, v.513 (Acte 2, scène 3, THALER)
Je lui sangle d'abord mon poing par le visage. v.514 (Acte 2, scène 3, THALER)
Morgué ! Je ne sais pas quelle graine c'est là. v.516 (Acte 2, scène 3, THALER)
Ils sont un régiment de diverses figures ; v.517 (Acte 2, scène 3, THALER)
Jaune, gris, vert, enfin de toutes les peintures, v.518 (Acte 2, scène 3, THALER)
Palsangué, le premier... v.520 (Acte 2, scène 3, THALER)
De voir un gentilhomme avec si bonne mine, v.521 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Un port si gracieux, une taille si fine. v.522 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Je me donne au grand diable d'enfer v.524 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Si seigneur à la cour, dans ses airs de conquête, v.525 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Qui fait le bel oiseau ? C'est, dit-on, le plumage. v.529 (Acte 2, scène 3, THALER)
Notre fille est, de même, en fort bon équipage. v.530 (Acte 2, scène 3, THALER)
Morguenne, il en agit rondement avec moi. v.532 (Acte 2, scène 3, THALER)
D'avoir grand appétit, et l'estomac de même, v.534 (Acte 2, scène 3, THALER)
J'ai mangé comme quatre, et j'ai trinqué d'autant. v.536 (Acte 2, scène 3, THALER)
Malgré tes beaux habits, ton air gauche et sauvage v.541 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Tient encore, à mes yeux, quelque peu du village. v.542 (Acte 2, scène 3, STRABON)
L'on aurait plus d'honneur d'habiller un fagot. v.544 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Oh ! Morgué, bellement ; comme vous êtes rude ! v.549 (Acte 2, scène 3, THALER)
Prends d'un jeune seigneur la taille et le maintien. v.552 (Acte 2, scène 3, STRABON)
Non, morgué, je m'en vais : aussi bien je pétille, v.553 (Acte 2, scène 3, THALER)
Mille plaisants objets attirer mes regards. v.556 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Les grands et les petits, la cour comme la ville, v.557 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Il prétend, s'il vous plaît, m'accorder cette grâce, v.565 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Réglant votre maison, j'aurai soin de tout faire. v.570 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Vous avez sur les gens un pouvoir despotique, v.573 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
De grâce, réformez tout ce vain domestique. v.574 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Ces quatre grands messieurs droit sur leurs pieds plantés. v.576 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Il est de la grandeur d'avoir un gros cortége. v.577 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Tienne de tous mes faits un registre importun ? v.580 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Des gens de qualité c'est l'ordinaire usage. v.581 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Cet usage, à mon gré, n'est ni prudent ni sage. v.582 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Quand je ne serais pas au rang de vos amis, v.600 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Je publierais partout que l'on ne trouve guères v.601 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
Prenez-y garde au moins, car il ne va pas droit. v.604 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
On sait votre bon goût pour conduire une fête ; v.606 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Et qui gagne moitié sur tout ce qu'il achète. v.610 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
À gagner le procès le plus désespéré, v.612 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Que dans une maison un long désordre a faites. v.614 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
Tu peux juger, Strabon, des grands par les petits. v.624 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Mais changeons de propos. Que dis-tu de la cour ? v.631 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Tu t'imagines bien que ma joie est extrême v.634 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
D'y voir certaines gens tout fiers de leur maintien, v.635 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
D'y rencontrer partout des visages d'attente, v.637 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Des complaisants en charge, et payés pour sourire v.641 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Celui-ci qui, bouffi du rang de son aïeul, v.643 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Je te laisse à juger si, de tant de matière, v.645 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Si l'on en peut juger à l'air de son visage, v.649 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Elle se plaît ici bien mieux qu'en son village. v.650 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Une gorge timide et qui voudrait éclore. v.658 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Agélas l'observait d'un oeil plein de désirs. v.659 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Agélas ? v.660 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Et l'air de ce pays est fort contagieux. v.664 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Et comment Criséis prend-elle cet hommage ? v.665 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Semble-t-elle répondre à ce muet langage ? v.666 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Comme un aventurier donnât dans la bergère ? v.674 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Pourquoi cet air chagrin, à vous qui riez tant ? v.684 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Ces feux pour Criséis me donnent quelque ombrage. v.685 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Son éducation est mon heureux ouvrage ; v.686 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Agélas a grand tort d'employer sa puissance v.689 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Mais il faut empêcher que cet amour n'augmente ; v.693 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
D'un feu long et discret dans son harnois s'échauffe. v.698 (Acte 2, scène 6, STRABON)
Mais quelle est cette égrillarde v.701 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Qui d'un oeil curieux me tourne et me regarde ? v.702 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Il ne faut point ici perdre le jugement, v.707 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Ces organes subtils, d'où votre esprit transpire, v.713 (Acte 2, scène 7, STRABON)
À votre air étranger, on devine aisément... v.715 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
À mon air étranger ! Parlez plus congrûment. v.716 (Acte 2, scène 7, STRABON)
D'accord ; mais il sait vivre, et connaît bien ses gens. v.728 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Suivant de Démocrite, et garçon philosophe. v.730 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Tout en vous est noble et gracieux. v.732 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Madame, à bout portant vous tirez la louange. v.733 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Je veux être un maraud, si mes sens, en échange, v.734 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Être un jour sans manger, bouder seul en un coin ; v.744 (Acte 2, scène 7, STRABON)
On est bien malheureux et bien disgracié, v.747 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Je me suis signalé par plus d'une victoire. v.753 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Mais si de vous aimer vous m'accordiez la gloire, v.754 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Mon bonheur serait pur, et ma gloire trop grande, v.757 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Quelles félicités ! Et qu'en sa compagnie v.777 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Courage, mon garçon ; continue ; encore une, v.781 (Acte 2, scène 8, STRABON)
Mais si je puis, seigneur, avec vous m'exprimer, v.785 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Sois témoin du progrès ; mes feux sont parvenus, v.789 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Je découvre, je vois quelque grâce nouvelle. v.792 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
Mais, seigneur, quel est votre dessein ? v.798 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Mon coeur jusqu'à ce jour, sans nulle répugnance, v.803 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Mais depuis le moment qu'une jeune bergère v.807 (Acte 3, scène 1, AG?LAS)
Puisse à jamais régner cette nouvelle flamme ! v.812 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Ont produit des objets dignes des plus grands rois ; v.814 (Acte 3, scène 1, AG?NOR)
Cette inégalité, ce défaut de grandeur, v.817 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Mais un des miens m'a dit qu'en changeant de parure, v.820 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Je suis trop en chagrin, je vais lui dire, moi ; v.825 (Acte 3, scène 2, THALER)
Je m'en vais, palsangué, lui débrider ma chance. v.827 (Acte 3, scène 2, THALER)
Et je ne sommes pas dignes de contredire. v.835 (Acte 3, scène 2, THALER)
C'est pis qu'un bois ; vos gens n'ont point de conscience. v.839 (Acte 3, scène 2, THALER)
Avec tout mon esprit, morgué, je suis un sot, v.841 (Acte 3, scène 2, THALER)
Vos valets de chambre. Ah, la maudite engeance ! v.843 (Acte 3, scène 2, THALER)
En me déshabillant en toute diligence v.844 (Acte 3, scène 2, THALER)
Ils m'ont pris un bijou, morgué, dans mon gousset : v.846 (Acte 3, scène 2, THALER)
Tous les honnêtes gens d'ici sont des fripons : v.850 (Acte 3, scène 2, THALER)
Suivent ces étrangers qu'Agélas considère. v.856 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
Ahi ! Vous êtes, seigneur, par trop considérant. v.857 (Acte 3, scène 2, THALER)
Palsangué, te voilà comme une ridicule ! v.860 (Acte 3, scène 2, THALER)
Allez, et n'ayez point de chagrin davantage. v.863 (Acte 3, scène 2, AGÉLAS)
Que je suis malheureux ! J'ai fait un beau voyage ! v.864 (Acte 3, scène 2, THALER)
Je ne sais si la cour vous plaît, vous dédommage v.867 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
De 1a tranquillité que l'on goûte au village : v.868 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
Seigneur, de vos bontés, qu'on aura peine à croire, v.871 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Et j'aurais mauvais goût, si, sortant des forêts, v.873 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Pour pouvoir s'attirer un regard de vos yeux ? v.882 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
Se distingue aisément, et qui de toutes parts v.889 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
S'attire, sans effort, les coeurs et les regards. v.890 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Qu'on ne regarde plus tout ce qui l'environne. v.895 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Je ne sais point, seigneur, ce que c'est que d'aimer. v.897 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Qu'il m'aime, moi, seigneur ! Je me garderais bien, v.901 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Qu'on vous y respectât à l'égal de moi-même. v.908 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Seigneur, je ne voulusse être déjà bien loin. v.910 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Un animal venu d'une terre étrangère : v.912 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Que dirait-on de voir un homme de mon âge v.915 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Des airs d'un courtisan faire l'apprentissage ? v.916 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Non, seigneur, à tel point je ne puis m'oublier, v.917 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Seigneur, l'obscurité v.925 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
Où les grands, les petits, sont, d'une ardeur commune, v.939 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Quelque aigreur que cette cour vous laisse, v.943 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Le bon air naturel, et le goût délicat, v.945 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
Doit, malgré vos dégoûts, vous fixer à la cour. v.953 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Me préserve le ciel d'un jugement semblable ! v.956 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Libre de passions, dégagé de faiblesse, v.959 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Un grand roi comme vous, au milieu de sa cour, v.969 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Que dirait, s'il vous plaît, tout votre aréopage ? v.971 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Pour me déterminer j'attends peu son suffrage. v.972 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Mon silence, seigneur, répond assez pour moi. v.978 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
Vous, qui voyez le rang que l'amour lui propose, v.980 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Moi, seigneur ? v.982 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Par grâce, de ce soin, seigneur, dispensez-moi : v.985 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Je suis un faible agent auprès d'une maîtresse ; v.987 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
J'ignore le grand art qui surprend la tendresse. v.988 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Reculerait, seigneur, plutôt que d'avancer. v.990 (Acte 3, scène 4, D?MOCRITE)
Un fâcheux argument pour la philosophie. v.996 (Acte 3, scène 5, STRABON)
Le roi me charge ici d'un fort honnête emploi, v.997 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
La charge est vraiment belle ; et, pour un tel dessein, v.1001 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Oui, voilà ce que c'est. Peste ! Quelle ignorante ! v.1027 (Acte 3, scène 5, STRABON)
Cette sincérité devrait vous rendre sage. v.1039 (Acte 3, scène 5, STRABON)
Je sens qu'elle a raison, et cependant j'enrage. v.1040 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
Sont bien vides de sens, bien pleins d'extravagance, v.1044 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Il n'en est presque point qui, vingt fois en sa vie, v.1047 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Redonner dans le piège où l'on les a vus pris : v.1050 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
À grand-peine échappés de leurs derniers naufrages, v.1051 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Ils vont, tout de nouveau, défier les orages. v.1052 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Justifiez toujours mes ris et mes dégoûts. v.1054 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Ces ris, dans l'avenir, porteront témoignage v.1055 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Que je n'ai point été la dupe de mon âge, v.1056 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
J'aime à voir que, malgré votre austère caprice, v.1059 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Vous ne riez plus tant : quel chagrin vous tourmente ? v.1063 (Acte 3, scène 6, STRABON)
Vingt cuisiniers ont fait de leur mieux pour vous plaire, v.1072 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Vingt cuisiniers ! v.1073 (Acte 3, scène 7, CRISÉIS)
À force de ragoûts et de mets succulents, v.1077 (Acte 3, scène 7, DÉMOCRITE)
Et tâche, autant qu'il peut, d'abréger ses années. v.1080 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
Et, si l'on agissait en bonne politique, v.1083 (Acte 3, scène 7, D?MOCRITE)
En jase qui voudra, j'ai fait en homme sage v.1087 (Acte 4, scène 1, THALER)
De quitter bravement les bois et le village. v.1088 (Acte 4, scène 1, THALER)
On a, morgué, raison, et c'est bien mon avis, v.1089 (Acte 4, scène 1, THALER)
Il a biau se sentir du talent, du génie, v.1092 (Acte 4, scène 1, THALER)
Vous avez le goût bon, je vous en félicite. v.1095 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Si je m'y trouve bien ! Je ris, je me goberge. v.1099 (Acte 4, scène 1, THALER)
Que je sommes échus dans une bonne auberge ! v.1100 (Acte 4, scène 1, THALER)
Vous ne devriez pas tenir un tel langage : v.1103 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Ces termes-là, mon père, étaient bons au village. v.1104 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
Chacun parle à sa guise, et qui voudra s'en moque : v.1108 (Acte 4, scène 1, THALER)
Morgué, cela m'y met. Écoute, vois-tu bien, v.1113 (Acte 4, scène 1, THALER)
Tous ces grands monsieurs-là sont des gens bien honnêtes. v.1123 (Acte 4, scène 1, THALER)
Il dit qu'en ce pays ce n'est rien que grimace : v.1128 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Que les hommes y sont cachés et dangereux, v.1129 (Acte 4, scène 1, CRIS?IS)
Ne va pas te gâter avec elles, v.1132 (Acte 4, scène 1, THALER)
Tous les plus clairvoyants, ma foi, n'y voyont guères. v.1140 (Acte 4, scène 2, THALER)
Cela lui sied fort bien ; et cet air dédaigneux v.1141 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
Et me plaire n'est pas votre plus grand souci. v.1146 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
Morguenne, elle aurait tort. J'entends, je veux, j'ordonne v.1147 (Acte 4, scène 2, THALER)
J'obéis de grand coeur : j'aurai toute ma vie v.1151 (Acte 4, scène 2, CRISÉIS)
Agélas s'est épris, en la voyant paraître, v.1163 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Morgué, le tour est traître ! v.1164 (Acte 4, scène 3, THALER)
Car, sans t'en dire plus, tu t'imagines bien v.1169 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
C'est un si bon gîte ! v.1172 (Acte 4, scène 3, THALER)
C'est à toi que le roi fait la plus grande offense. v.1175 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Je le vois bien ; pour faire ici sa manigance, v.1176 (Acte 4, scène 3, THALER)
Morgué, le prince a tort de s'adresser à moi : v.1177 (Acte 4, scène 3, THALER)
Il s'imagine donc que parce qu'il est roi... v.1178 (Acte 4, scène 3, THALER)
Il y va de ta gloire. v.1179 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
C'est, morgué, pour cela qu'ils m'avont tant fait boire: v.1180 (Acte 4, scène 3, THALER)
Dieux ! Que fais-je ? Où m'emporte une indigne tendresse ? v.1183 (Acte 4, scène 4, DÉMOCRITE)
Pendant que je suis seul, laissons agir mon coeur, v.1185 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Depuis assez longtemps, mon rire satirique v.1187 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
J'aime ! C'est bien à toi, philosophe rigide, v.1191 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
De sentir l'aiguillon d'une flamme perfide ! v.1192 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Tu ne saurais saisir ces haines rigoureuses v.1199 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Que sentent pour l'amour les âmes généreuses v.1200 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Tu ne peux gourmander un penchant trop fatal, v.1201 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Toi qui veux te targuer de la philosophie, v.1204 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Que c'est l'original dont on nous a parlé. v.1210 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
C'est qu'ici, malgré moi, le roi m'a fait conduire, v.1216 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Et rare en son espèce, étrangement nous choque ? v.1220 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Prince, ni galopin, que vous ne fassiez rire. v.1224 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Par de lâches conseils dont vous êtes prodigue, v.1231 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
C'est vous, à ce qu'on dit, qui menez cette intrigue. v.1232 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
Vous... C'est une honte, à l'âge où vous voilà, v.1233 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Vous m'accuseriez peu de ces soins obligeants. v.1238 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Vous me connaissez mal. C'est une chose étrange, v.1239 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
Comme dans ce pays on prend toujours le change ! v.1240 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
Mais pour ne point donner d'atteinte à votre gloire, v.1248 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Soit : j'ai pourtant de quoi rire à mon goût, v.1249 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Pour paraître plus grande, et pour tromper les yeux ; v.1254 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
On voit sur votre tête une longue coiffure, v.1255 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
Faire, quand nous voulons, bien enrager les hommes. v.1260 (Acte 4, scène 5, CLÉANTHIS)
Vous ferez sagement ; car aussi bien la cour, v.1262 (Acte 4, scène 5, CL?ANTHIS)
Son tour d'esprit me charme ; il fait tout avec grâce : v.1271 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ouf ! Je suis bien guedé ! Par ma foi, la science v.1275 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Je me venge à longs traits de la philosophie. v.1279 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Vous voyez un seigneur fort satisfait de soi, v.1281 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Quoiqu'on embrasse ici des gens de tous métiers, v.1289 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Cet honneur, quoique grand, ne me toucherait guère, v.1291 (Acte 4, scène 6, STRABON)
De morceau si friand à mon goût que vous l'êtes. v.1296 (Acte 4, scène 6, STRABON)
N'êtes-vous point de ceux dont l'usage est connu, v.1297 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Et pousser des hoquets en guise de soupirs ? v.1302 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
De nos jeunes seigneurs c'est assez là manière. v.1303 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
L'esprit, la belle humeur, la grâce, la beauté, v.1309 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Mais je vous avouerai qu'à vos premiers regards v.1313 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ah ! Que cette pudeur augmente ma tendresse ! v.1328 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Je devrais bien plutôt songer à me cacher. v.1329 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
L'homme est d'un naturel si volage et si traître... v.1331 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Mais, depuis le long temps que sans époux je vis, v.1341 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ni pour veuve non plus, puisqu'en effet j'ignore v.1343 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Je ne suis, comme vous, homme, veuf, ni garçon : v.1346 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Homme, veuf, ni garçon ! v.1349 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Depuis près de vingt ans je goûte un sort si doux. v.1352 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ivrogne, débauché, scélérat, outrageux. v.1355 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Un vieux singe en malice, insolente, revêche, v.1365 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Coquette, sans esprit, menteuse, pie-grièche. v.1366 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Cette femme vous est vraiment bien obligée ! v.1369 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Bon ! Tout autre que moi ne l'eût point ménagée, v.1370 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Et de grâce, en quels lieux v.1371 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Dans Argos. v.1373 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Dans Argos ! v.1373 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Dans Argos. v.1375 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Dans Argos ! v.1375 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Au soudain changement qui se fait dans mon âme. v.1381 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ah ! Te voilà donc, traître ! Après un si long temps, v.1387 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Pourquoi n'es-tu pas morte ! Indigne, scélérat, v.1391 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Déserteur de ménage, et maudit renégat, v.1392 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Va, fuis. Que le démon, qui te prit en ton gîte v.1397 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Revoyager vingt ans, nu-pieds, sur des épines, v.1402 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Je suis tout confondu. Quelle étrange aventure ! v.1405 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Ma femme en ce pays, et dans cette figure ! v.1406 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Mais elle n'aura pas plus longtemps l'avantage v.1409 (Acte 5, scène 1, STRABON)
D'anticiper les droits d'un prétendu veuvage. v.1410 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Assez et trop longtemps un chagrin domestique v.1413 (Acte 5, scène 1, STRABON)
De me voir en ces lieux si mon épouse gronde, v.1417 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Palsangué, je commence à me mettre en souci ; v.1419 (Acte 5, scène 2, THALER)
Mon bijou ne vient point. Voyez-vous ! Ces gens-ci v.1420 (Acte 5, scène 2, THALER)
Vous promettont assez, mais ils ne tenont guère. v.1421 (Acte 5, scène 2, THALER)
Vous avez grand tort. v.1423 (Acte 5, scène 2, THALER)
Disant que l'autre était trop ignominieux. v.1427 (Acte 5, scène 2, THALER)
Que je n'ai pas songé de fouiller dans ma poche : v.1429 (Acte 5, scène 2, THALER)
Le tour est digne de reproche. v.1430 (Acte 5, scène 2, STRABON)
L'autre une croquignole, enfin chacun s'empresse, v.1441 (Acte 5, scène 2, THALER)
J'ai vu manger le roi, tout comme je te vois, v.1444 (Acte 5, scène 2, THALER)
Comme ces gros monsieurs, je tenais là ma place ; v.1446 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et, stapendant, j'avais du chagrin dans le coeur. v.1447 (Acte 5, scène 2, THALER)
Du chagrin ! Et pourquoi ? v.1448 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Morgué, j'ons de l'honneur ; v.1448 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et l'on dit qu'Agélas en veut à notre fille. v.1449 (Acte 5, scène 2, THALER)
Voyez le grand malheur ! v.1450 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Morgué, dans la famille, v.1450 (Acte 5, scène 2, THALER)
Prétends-tu réformer cet usage ordinaire ? v.1454 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Veut élever ta fille en un rang honorable. v.1458 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Un chagrin différent s'empare de notre âme: v.1465 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Quoi ! Malgré les transports dont mon âme est émue, v.1473 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Vous pouvez voyager vingt ans comme j'ai fait ; v.1480 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Ou, si de la sagesse un beau feu vous excite, v.1481 (Acte 5, scène 3, STRABON)
As-tu bientôt assez contemplé ma figure ? v.1485 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
C'est là que l'on apprend à corriger ses moeurs, v.1487 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Et d'un flegme moral réprimer les aigreurs. v.1488 (Acte 5, scène 3, STRABON)
Oui, je le soutiendrai. C'est, palsanguenne, vous v.1507 (Acte 5, scène 3, THALER)
C'est un gentil enfant. v.1511 (Acte 5, scène 3, THALER)
Ne vous ressemble guère. v.1516 (Acte 5, scène 3, THALER)
Seigneur, il ne faut pas m'arrêter davantage : v.1517 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
Je joue en votre cour un fort sot personnage ; v.1518 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
Je veux qu'un heureux mariage v.1529 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
Par des noeuds éternels à Criséis m'engage. v.1530 (Acte 5, scène 4, AG?LAS)
À ma fille ? Morgué, ces courtisans de cour v.1531 (Acte 5, scène 4, THALER)
Ont tous, comme cela, des vartigos d'amour. v.1532 (Acte 5, scène 4, THALER)
Il ne faut point, seigneur, surprendre ma faiblesse v.1533 (Acte 5, scène 4, CRISÉIS)
Je connais votre rang ; de plus, je me connais : v.1535 (Acte 5, scène 4, CRIS?IS)
Vous respecter, seigneur, est tout ce que je dois. v.1536 (Acte 5, scène 4, CRIS?IS)
Que le sang, que les lois, que les dieux et le sort. v.1540 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
Ne va pas t'y fier ; ce n'est qu'un stratagème. v.1542 (Acte 5, scène 4, THALER)
Seigneur, il court un bruit que je ne saurais croire ; v.1543 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Il intéresse trop mes droits et votre gloire : v.1544 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Le bruit qui se répand ne me fait nul outrage : v.1547 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Un inconnu pouvoir à cet hymen m'engage ; v.1548 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
Et mon choix, l'élevant dans ce rang glorieux, v.1549 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
Tatigué, queu malin ! v.1553 (Acte 5, scène 5, THALER)
Seigneur, je vous l'apporte. v.1556 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Oui ; c'est, seigneur, un bijou de famille. v.1560 (Acte 5, scène 5, THALER)
Ce discours ambigu cache quelque mystère: v.1563 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Morgué, je ne suis point son père, v.1564 (Acte 5, scène 5, THALER)
Si vous l'interrogez, le dira mieux que moi : v.1570 (Acte 5, scène 5, THALER)
Seigneur, j'ai satisfait aux ordres de la reine, v.1575 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
M'obligea de porter sa fille dans les bois. v.1578 (Acte 5, scène 5, CL?ANTHIS)
Puis-je croire, grands dieux ! Cette étrange aventure ? v.1579 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Seigneur, ce bracelet avecque ce rubis v.1581 (Acte 5, scène 5, CLÉANTHIS)
Je ne me plaignais point du sort où j'étais née : v.1587 (Acte 5, scène 5, CRISÉIS)
Maintenant que le ciel, changeant ma destinée, v.1588 (Acte 5, scène 5, CRIS?IS)
De la perte du trône adoucir les regrets. v.1594 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Agénor à mes yeux vaut bien une couronne. v.1595 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Seigneur... v.1596 (Acte 5, scène 5, AGÉNOR)
Seigneur, depuis longtemps je garde le silence ; v.1599 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
J'ai peine à retrouver l'usage de la voix. v.1602 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Le plus sage est celui qui le cache le mieux. v.1613 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Où la fière sagesse a brisé son orgueil. v.1618 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Avait pris, malgré moi, le pas sur la morale ; v.1620 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Ne partez point ; il y va de ma gloire. v.1623 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Seigneur, pour y vouloir faire un plus long séjour. v.1626 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Je te pardonne tout, fais-moi grâce à ton tour ; v.1645 (Acte 5, scène 7, STRABON)

LES FOLIES AMOUREUSES (1696)

Fi, fi, c'est une extravagance. v.13 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
M'en croirez-vous, messieurs ? Reprenez votre argent v.14 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Parbleu, vous vous chargez d'un soin bien obligeant. v.16 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
On ne peut louer davantage ; v.29 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
C'est parler comme il faut en faveur d'un ouvrage : v.30 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
Sans doute. Je n'en veux pour juge que lui-même ; v.34 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Changé le titre de la pièce, v.38 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Embarrasser l'organe du génie v.45 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Le plus sage et le plus prudent. v.46 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Tous les grands mots que vous répétez là ? v.48 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Il semble aux gens, parce qu'ils savent lire, v.51 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Eh bien ! Monsieur, pourquoi me chagriner ? v.65 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Rentrez dans les foyers ; songez à commencer. v.70 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
De grâce... v.72 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Si l'on veut l'obliger, on ne la jouera pas. v.98 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Pour le faire enrager, je prétends qu'on la joue. v.104 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Avec votre sang froid... v.114 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Qu'on n'a pour les auteurs aucun ménagement ; v.127 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Mais ce n'est qu'une bagatelle. v.137 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
Ne sont-ce pas d'agréables folies, v.145 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
D'ingénieuses rêveries, v.146 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Que fait imaginer l'amour dans le moment v.147 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Et le sujet est tout-à-fait galant. v.152 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
De sottes gens qui ne peuvent se taire, v.154 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
On les connaît, on ne les croira guère. v.157 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
La grande affaire v.158 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Hé ! Commençons de grâce ; allez vous habiller. v.162 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Avec nombreuse compagnie : v.170 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Et c'est elle en effet. J'ai bien jugé d'abord, v.172 (Prologue, scène 4, MONSIEUR DUBOCAGE)
Serviteur à la compagnie. v.177 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Des dieux de la mythologie v.178 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Gens de même condition v.186 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Seigneur Momus, votre divinité v.198 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DANCOUR)
À notre corps fait une grace entière : v.199 (Prologue, scène 5, MONSIEUR DANCOUR)
En faveur du plus grand des dieux v.206 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Venez-vous ménager quelque conquête sûre ? v.207 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Et nous n'usurpons rien sur les charges des autres. v.211 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et de n'en point changer on se fait une loi. v.213 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Je voudrais bien troquer ma charge avec Mercure : v.214 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Que de faire rire les gens. v.217 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Que vous êtes un fort grand maître v.220 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Les dieux sont devenus d'assez honnêtes gens, v.225 (Prologue, scène 5, MOMUS)
J'ai résolu, malgré les périls et les peines, v.227 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Chacun de nous doit, suivant son génie, v.236 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Se faire un rôle original. v.237 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous ne gagnons pas trop, le temps est malheureux. v.248 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Joignons-nous de bonne amitié ; v.254 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous partagerons par moitié, v.255 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous irons courir la campagne ; v.258 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et si, malgré tous nos moyens, v.259 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Nous dépensons plus qu'on ne gagne, v.260 (Prologue, scène 5, MOMUS)
J'ai grande opinion de votre habileté : v.269 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Vous pouvez à l'essai juger de nos talents. v.273 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Pour alonger votre pièce nouvelle ? v.277 (Prologue, scène 5, MOMUS)
C'est une bagatelle. v.278 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Le public a le goût si délicat, si fin, v.284 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Nombre d'originaux de tous arts et métiers, v.291 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Un abbé d'égale science, v.299 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Applaudit à son ignorance : v.302 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qui se plaignent de l'injustice v.305 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qu'on leur fait depuis si longtemps ; v.306 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Bornent tous leurs exploits guerriers v.309 (Prologue, scène 5, MOMUS)
À lorgner dans une coulisse v.310 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Quelque belle au tendre regard, v.311 (Prologue, scène 5, MOMUS)
À contre-lorgner de sa part. v.313 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Ah ! Tout beau, Monseigneur Momus ! v.316 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Avec tous ces gens-là point de plaisanterie. v.317 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Je n'en dirai pas davantage. v.320 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et ce ne sont point eux aussi que j'envisage v.321 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Quelques chansons et gentilles gambades, v.324 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Quelque agréable petit rien, v.326 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Des amusantes bagatelles, v.327 (Prologue, scène 5, MOMUS)
L'imagination mérite qu'on la loue ; v.330 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DANCOUR)
De vouloir à ma troupe accorder grâce entière. v.344 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Si favorablement vous daignez l'écouter, v.345 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Je ne m'étonne plus que votre diligence v.361 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ait du Seigneur Albert trompé la vigilance. v.362 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Par ma foi, c'est un guide excellent que l'amour ! v.363 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que le pauvre garçon s'enrhume à vous attendre. v.370 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai trop longtemps langui sous son cruel empire : v.377 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Je veux, sans nul égard, lui montrer désormais v.379 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Tant que le jour est long, il gronde entre ses dents : v.387 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Fais bien la guerre à l'oeil ; ferme porte et fenêtre ; v.389 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il s'arrête, il s'agite, il court sans savoir où ; v.391 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Toute la nuit il rôde ainsi qu'un loup-garou ; v.392 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Brutal à toute outrance, avare, dur, hargneux. v.396 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que servir plus longtemps un maître de la sorte. v.398 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
De nous unir encor par ses engagements. v.404 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Qui depuis quelque temps et me gêne et m'accable, v.406 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Quand on m'impose un joug à mon humeur contraire. v.414 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Et que des égrillards, avec de bons bâtons... v.427 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Grâce au ciel, tout va bien. Une terreur secrète, v.433 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et pour laisser Agathe à l'aise respirer, v.439 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Ce n'est point par douceur qu'on rend sage les filles ; v.441 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Je veux, du haut en bas, faire attacher des grilles, v.442 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et que de bons barreaux, larges comme la main, v.443 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
C'est Lisette : Agathe est avec elle. v.449 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Des filles sans intrigues, et qui sont retenues, v.461 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Lorsque, par grand hasard, quelquefois je sommeille, v.469 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Qui fait du mal d'autrui son plaisir le plus grand ; v.472 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Pour faire aux gens dormants une éternelle guerre, v.474 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je n'y fus pas longtemps qu'aussitôt patatras ! v.487 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Avec un fort grand bruit, voilà l'esprit à bas : v.488 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ah ! Malheureuse engeance ! Apanage du diable ! v.497 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Je ne sais maintenant qui retient mon courage, v.501 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Que de vingt coups de poing au milieu du visage... v.502 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Vous, la belle, attraper quelque gourmade aussi. v.504 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Une fille longtemps au célibat liée, v.513 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
En recevant de vous ce bienheureux congé. v.520 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
C'est le plus grand plaisir que j'aurai de ma vie. v.522 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Oui ! Puisqu'il est ainsi, je change de désir, v.523 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et vous, sans raisonner, rentrez en diligence. v.526 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Allons, faisons la paix, vivons d'intelligence ; v.529 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Que tu ressentiras l'effet de mes largesses, v.534 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Tu sais depuis longtemps que sur le fait d'Agathe v.537 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Chez la dame du bourg jusqu'à quinze ans nourrie, v.541 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Toujours dans le grand monde elle a passé sa vie : v.542 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
L'amour, depuis ce temps, s'est glissé dans mon âme, v.545 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Et j'en appellerais à votre barbe grise. v.550 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Qui t'a de deviner donné le privilège ? v.558 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Des pièges qu'on me tend mon âme est alarmée. v.565 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Je veux de toutes parts fermer la bergerie, v.570 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Faire avec soin griller mon château tout autour, v.571 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Agathe, avec raison, pourrait être alarmée v.577 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
N'a laissé que les murs dans le prochain logis. v.584 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Mais croyez-vous, monsieur, avec ce stratagème, v.585 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Allez, vous êtes fou de vouloir, à votre âge, v.589 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Pour la seconde fois tâter du mariage ; v.590 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Encor plus fou d'oser la griller là-dedans. v.592 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je compte la valeur de trois extravagances, v.594 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Pour moi, grâce aux effets de la bonté céleste, v.597 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Mais si j'avais amant ou mari de ce goût, v.599 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Est un objet affreux à qui l'on fait la guerre, v.609 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
On dirait qu'ils n'ont pas tous de plus grande joie. v.618 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
Malgré sa brusque humeur, je la garde au logis. v.620 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
Je ne laisserai pas, quoi qu'on dise et qu'on glose, v.621 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
J'ai porté le mousquet en Flandre, en Allemagne ; v.641 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Et j'étais miquelet dans les guerres d'Espagne. v.642 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Tel que vous me voyez, il n'est guère de maux v.655 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Pierre, gravelle, toux, vertige, maux de mère ; v.657 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Il ne s'en est fallu qu'un degré de chaleur v.659 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Certain jour, me trouvant le long d'un grand chemin, v.667 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Et pour le soulager du poids qui l'arrêtait, v.671 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
J'ôtai des magasins les paquets qu'il portait. v.672 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
C'est agir prudemment en affaires pareilles. v.677 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
J'arrive de la guerre, où j'ai fait des merveilles. v.678 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Oui : mais il ne faut pas trop longtemps y rester. v.687 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Nous devons à la ville aller ce soir au gîte, v.693 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
De ne pas plus longtemps étourdir mon oreille. v.702 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Votre aspect me fatigue autant que vos discours. v.703 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Vous pouviez m'épargner le travail du chemin. v.716 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Qui m'a reçu d'un air qui tient de l'aigre-doux. v.724 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Si de quelque argent frais nous avions le secours : v.731 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
C'est le nerf de la guerre, ainsi que des amours. v.732 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Ne te mets point en peine ; Agathe, en mariage, v.733 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
A trente mille écus de bon bien en partage : v.734 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Son image en mon coeur est tellement gravée, v.738 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Goûtaient de cet amour l'heureuse intelligence, v.741 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Par avis de parents d'Agathe s'empara. v.744 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
De faire un siège ouvert ou former un blocus. v.752 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Tu reviens de la guerre. v.754 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
La tête doit toujours agir avant le bras. v.755 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Quand on veut, voyez-vous, qu'un siège réussisse, v.758 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
On égorge, on massacre, on tue, on vole, on pille : v.765 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Tant mieux. Plus dans la ville on a d'intelligence, v.769 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Lui faire des signaux pour lui faire comprendre... v.773 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Et pour ne point donner des soupçons dangereux, v.775 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Évitons de rester plus longtemps en ces lieux. v.776 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Moi, comme ingénieur et chef d'artillerie, v.777 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Pour battre en brèche Albert, et l'obliger bientôt v.779 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
(J'ignore son pays et comment il se nomme), v.782 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
C'est la chose à laquelle on doit plus regarder, v.783 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Et la plus difficile en ce temps à garder : v.784 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
La garde d'une fille est bien plus difficile. v.786 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Je veux faire sortir Agathe et sa suivante, v.789 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
L'ouvrier libre et seul puisse agir à loisir. v.792 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Il faut changer de lieu quelquefois dans la vie : v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
C'est bien dit. Que sert-il, au printemps de son âge, v.817 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
De vouloir se soustraire au joug du mariage, v.818 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Qui paraissent pour moi d'un très grand avantage : v.829 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Mais je réponds toujours qu'un autre amour m'engage ; v.830 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Oui, mignonne, v.833 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
J'ai déclaré l'amour qui pour moi t'aiguillonne. v.834 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Votre discrétion vraiment ne paraît guère. v.837 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
On ne peut être heureux, belle Agathe, et se taire. v.838 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et mettre en sûreté ses dangereux appas. v.859 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Loin de tous damoiseaux, où de son arrogance v.861 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Au diable le fâcheux, et sa sotte figure ! v.866 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Étranger dans ces lieux, et ravi de vous voir, v.871 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Que vous ferez fort mal d'y demeurer longtemps, v.879 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Et qu'il est dangereux et mortel aux passants. v.880 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Je languis nuit et jour dans un cruel martyre. v.882 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
Cette vue où mon oeil se plaît à s'égarer, v.892 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Enchante mes regards ; et jamais la nature v.893 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Et ne vous y mettez qu'en bonne compagnie. v.909 (Acte 3, scène 3, AGATHE)
Pour faire enfin cesser les chagrins qu'on nous donne. v.914 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Rien n'entre ici, s'il n'est du genre féminin : v.920 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Jugez si quelque fille en ce lieu peut se plaire. v.921 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Ah ! Je t'arracherai ta langue de vipère. v.922 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Je ne veux point sitôt rentrer dans le logis, v.923 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Çà, de quoi s'agit-il ? Parlez, vous voilà maître : v.926 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Ce garçon-là me plaît, et parle de bon sens. v.940 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Pour moi, je ne vois rien de si digne de blâme, v.941 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Quand elle veut gronder, crier encor plus haut. v.948 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Et malgré tous les soins dont l'amour nous occupe, v.949 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Nous sommes un peu grecs sur ces matières-là ; v.951 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Bien des gens cependant raisonnent autrement. v.964 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Sans relâche agité de fureur et d'ennui, v.967 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Et dis qu'un galant homme, et qui fait tant d'aimer, v.975 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Je vous suis obligé ; je m'en souviendrai bien. v.984 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Et ne demeurez pas en ce lieu plus longtemps. v.988 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Pauvre seigneur Albert, que vas-tu devenir ? v.991 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
La plus rude disgrâce... v.993 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Agathe... v.995 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Eh bien ! Agathe ? v.995 (Acte 3, scène 6, ERASTE)
Agathe, en ce moment, v.995 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Agathe est folle ! v.997 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
Ce maudit serrurier, venu pour nous griller ; v.1000 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Qu'elle a vu ces barreaux et ces grilles paraître, v.1001 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Dont ce noir forgeron condamnoit sa fenêtre, v.1002 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
J'ai, dans le même instant, vu ses yeux s'égarer, v.1003 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Elle tient des discours remplis d'extravagance ; v.1005 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Elle court, elle grimpe, elle chante, elle danse. v.1006 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Elle prend un habit, puis le change soudain v.1007 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Tout-à-l'heure elle a mis, dans votre garde-robe, v.1009 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Votre large calotte et votre grande robe ; v.1010 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Puis prenant sa guitare, elle a, de sa façon, v.1011 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Chanté différents airs en différent jargon. v.1012 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Maudite prévoyance, et malheureuses grilles ! v.1018 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
De rage elle battait les murs avec sa tête. v.1021 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Elle change de forme et de déguisement. v.1024 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Me guette sur la gouttière. v.1027 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Malgré son mal, Crispin, l'aimable et doux visage ! v.1031 (Acte 3, scène 7, ERASTE)
Je l'aimerais encor mieux qu'une autre plus sage. v.1032 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Fort vains, fort altérés, fort peu d'argent comptant : v.1036 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Enfant de G ré sol ; et de plus, je m'en pique ; v.1038 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Ce qui m'en plaît, monsieur, sa folie est gaillarde. v.1045 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Elle a les yeux troublés, et la mine hagarde. v.1046 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
J'aime les gens de l'art. v.1047 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Les mouvements légers, nouveaux, vifs et pressés. v.1051 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
D'un homme dès longtemps au lit paralytique : v.1054 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Dès que j'eus mis en chant un certain rigaudon, v.1055 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Trois sages médecins venus dans la maison, v.1056 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
La garde, le malade, un vieil apothicaire v.1057 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Qui venait d'exercer son grave ministère, v.1058 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
M'agite, me saisit... je tiens du chromatique. v.1066 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Je sens qu'en tons heureux ma verve se dégorge. v.1069 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Pouah ! C'est un diésis que j'avais dans la gorge. v.1070 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Agathe, mon enfant, ton erreur est extrême. v.1077 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Je suis seigneur Albert, qui te chéris, qui t'aime. v.1078 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Ignorant par nature, ainsi que par bécarre. v.1086 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Quelle rauque grenouille, au milieu de ses joncs, v.1087 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Pourquoi donc, ignorant, viens-tu, ne sachant rien, v.1092 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Et se mêler au chant des tendres rossignols ? v.1096 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Jamais un noir corbeau, de malheureux présage, v.1097 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Troubla-t-il des serins l'agréable ramage ? v.1098 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
C'est... comme qui dirait une fugue. v.1107 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Une fugue, en musique, est un morceau bien fort, v.1108 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
"Vous serez surpris du parti que je prends ; mais l'esclavage où je me trouve devenant plus dur chaque jour, j'ai cru qu'il m'était permis de tout entreprendre. (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Quand il est agité de l'amoureux lutin. v.1132 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Il faut que, cette nuit, sans plus longue remise, v.1133 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Et que nous l'arrachions, Crispin, d'un joug si dur. v.1135 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Là, bravant du jaloux le dépit et la rage, v.1145 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Nous disposerons tout pour notre mariage. v.1146 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
La joie et le plaisir règnent dans ce séjour, v.1147 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
De grâce, ordonnez-lui v.1151 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Il a daigné tantôt me faire confidence : v.1154 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Il a mille secrets pour guérir bien des maux ; v.1155 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Tâche à guérir le mal que cette belle endure. v.1166 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
Oui, je veux la guérir, et radicalement. v.1168 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Je ne puis exprimer mon obligation ; v.1172 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Allez, je ne veux rien qu'elle ne soit guérie. v.1174 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Pour cacher mon dessein et me déguiser mieux, v.1179 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Nous sommes sans argent ; qui nous en donnera ? v.1191 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Il semble à ces messieurs, dans leur manie étrange, v.1193 (Acte 3, scène 13, CRISPIN)
Que leurs billets d'amour soient des lettres-de-change. v.1194 (Acte 3, scène 13, CRISPIN)
Lui peut communiquer son génie et sa flamme ! v.1198 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Quelque secours d'argent nous serait nécessaire. v.1202 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Ah ! Monsieur, suis-je assez au rang de vos amis, v.1207 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
L'homme dont il s'agit en ces lieux doit se rendre ; v.1217 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Quel service, monsieur, peut être égal au vôtre ! v.1222 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Comme le ciel envoie ici, sans y songer, v.1223 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Cette honnête personne exprès pour m'obliger ! v.1224 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Je ne garantis point sa science profonde, v.1225 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Vous savez que ces gens, venus du bout du monde, v.1226 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Pour tout genre de maux apportent des trésors : v.1227 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Mais si l'on peut juger de tout ce qu'il peut faire v.1229 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Nous voyons tous les jours de ces sortes de gens v.1235 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Apprendre, en voyageant, des secrets surprenants. v.1236 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Bonjour, mes doux amis : Dieu vous gard', mes enfants. v.1239 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Que le ciel pour longtemps la santé vous envoie, v.1241 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Vous conserve gaillards, et vous maintienne en joie ! v.1242 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Le chagrin ne vaut rien, et ronge les esprits ; v.1243 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je la trouve charmante ; et, malgré sa vieillesse, v.1245 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Ho ! Vous me regardez ! Vous êtes ébaubis v.1247 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
De me trouver si fraîche avec des cheveux gris. v.1248 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je fais rubis sur l'ongle, et n'y mets jamais d'eau. v.1252 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je vide gentiment mes deux bouteilles. v.1253 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Oui vraiment, du champagne encor, sans qu'il en reste. v.1254 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
J'ai pourtant, voyez-vous, quatre-vingt-dix-huit ans, v.1256 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Et je ne laisse pas, à l'âge où me voilà, v.1259 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
À mon âge, je vaux encor mon pesant d'or. v.1267 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je ne paroîtrais pas la moitié de mon âge, v.1269 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Si l'on ne m'avait mise à treize ans en ménage. v.1270 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Que la mettre sitôt en un péril si grand. v.1272 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
À vous dire le vrai, j'étais assez gentille. v.1274 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
À vingt-sept ans, j'avais déjà quatorze enfants. v.1275 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Oui, tout grouillants, v.1276 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Et tous garçons encor ; je n'en avais point d'autres, v.1277 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Un douaire gagné si légitimement ! v.1283 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Hélas ! Peut-on plus loin pousser l'égarement ? v.1284 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
J'aurais très grand besoin de quelque cent pistoles ; v.1286 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Et pour faire juger ce malheureux procès. v.1288 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Si je n'ai cet argent, ce jour, en mon pouvoir, v.1291 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Mais songe, mon enfant... v.1293 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Ne me refusez pas, de grâce, cette somme. v.1294 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Vous ferez sagement. v.1295 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Tiens, voilà cet argent : va, puissent au procès v.1303 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Je suis sûre à présent du gain de notre affaire : v.1305 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Donne à mon procureur, Lisette, cet argent : v.1307 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je crois qu'à me servir il sera diligent. v.1308 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Solliciter mon juge, et demander justice. v.1313 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Quand elle a mis au jour de méchants garnements ! v.1316 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Prends bien garde à l'argent. v.1319 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
N'ayez point de chagrin ; v.1319 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Vous voyez à quel point cette folie augmente. v.1321 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
Un savant philosophe a dit élégamment : v.1327 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Réside dans la basse ou haute région : v.1331 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Hippocrate dit oui, mais Galien dit non ; v.1332 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Vous avez donc guéri de ces maux quelquefois ? v.1343 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Moi ? Si j'en ai guéri ? Ah ! Vraiment, je le crois. v.1344 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Il entre dans mon art quelque peu de magie. v.1345 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je guéris une fois l'infante de Congo, v.1347 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Qui vraiment avait bien un autre vertigo. v.1348 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Mais l'objet de mon art est plus noble ; il guérit v.1351 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Sage comme je suis, et de corps aussi sain. v.1356 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je vous suis obligé, monsieur, d'un si grand zèle. v.1357 (Acte 3, scène 7, ALBERT)
Agathe, en ton absence, avec un tour d'adresse, v.1362 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Nous avons maintenant, sans chercher davantage, v.1365 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
De quoi sauver Agathe et nous mettre en voyage. v.1366 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
J'imagine un moyen des plus fous ; mais qu'importe ! v.1373 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Tu pourrais la guérir de cette maladie, v.1377 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Mais comment voulez-vous qu'Agathe à ce dessein, v.1383 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Mais songe seulement à bien jouer ton rôle ; v.1386 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Et lorsque dans ces lieux Agathe reviendra, v.1387 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Ah ! Messieurs, sa folie à chaque instant augmente ; v.1393 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Elle a pris aussitôt un attirail de guerre, v.1397 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Un bonnet de dragon, un large cimeterre. v.1398 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Elle ne parle plus que de sang, de combats : v.1399 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Mon argent doit servir à lever des soldats ; v.1400 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Morbleu, vive la guerre ! v.1401 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Mon équipage est prêt. v.1403 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
J'ai trouvé de l'argent pour faire ma campagne ; v.1405 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Et cette nuit enfin je pars pour l'Allemagne. v.1406 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Ciel ! Quel égarement ! v.1407 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Il faut plus s'intriguer, et plus jouer de rôles ! v.1410 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Celui qui m'a prêté son argent, je le tiens v.1411 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Pour le plus grand coquin, le plus juif, le plus chien v.1412 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
La gloire est mon penchant, cette gloire inhumaine v.1425 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Plus de délais : je cours où la gloire m'appelle. v.1429 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Qu'il me tarde déjà d'être au champ de la gloire ! v.1437 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Je vois dans vos regards briller votre courage. v.1441 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Que tout ressente ici l'horreur et le carnage. v.1442 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Frappez. Serrez vos rangs ; percez cet escadron. v.1444 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
En peu de temps, voilà bien du sang répandu. v.1447 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Hâtez-vous donc. Son mal augmente à chaque instant. v.1463 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
On ne saurait agir avec trop de prudence. v.1465 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Un genou contre terre, et vous tenez bien là, v.1476 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ciel ! Quel nuage épais se dissipe à mes yeux ! v.1483 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Quel dragon me poursuit ! Ah ! Traître, tu mourras : v.1488 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
D'un monstre tel que toi je veux purger le monde. v.1489 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Ah ! Monsieur, évitez sa rage furibonde. v.1490 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Tirer des flots mêlés de poison et de sang. v.1492 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
De bon esprit de vin, des gouttes d'Angleterre, v.1497 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Pour calmer cet esprit et ces vapeurs de guerre ? v.1498 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Lisette ! Agathe ! Ô ciel ! Tout est sourd à mes cris. v.1515 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Que le feu, que la faim, que la peste et la guerre, v.1526 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
De tous les gens de bien tu dois être maudit ; v.1527 (Acte 3, scène 12, ALBERT)

LA COQUETTE, OU L'ACADÃ‰MIE DES DAMES. (1691)

Cascaret, Jasmin, Pierrot, Bagatelle, Bagatelle ! (Acte 1, scène 3, COLOMBINE)
D'où vient, petit garçon, qu'il faut vous appeler tant de fois ? (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
Il est venu aussi cette grande femme qui a le visage si creux, qui vous viendra voir tantôt, quand elle aura été chez son libraire. (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Hé bien, cousine, as-tu bientôt mis la dernière main à ton visage ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
J'ai beau arranger mes traits, il me semble qu'il y en a toujours quelqu'un qui se révolte contre mon économie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je sais bien, sans vanité, que j'ai quelque agrément ; mais avec un peu de beauté, et trois ou quatre mouches sur le nez, une fille ne va pas loin dans le siècle où nous sommes. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Nous commençons tout doucement à monter en graine, et nous sommes assez fortes pour bien soutenir une thèse en mariage. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je sens quelquefois qu'une fille n'est pas née pour vivre seule ; je t'avouerai même que j'emploie tout mon esprit pour attirer quelque amant dans le filet conjugal. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Le mariage se décrie de jour en jour ; je crois, pour moi, que nous allons voir la fin du monde. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Quoique le mariage ne soit plus guère à la mode, les hommes ont beau faire, ils ne sauraient se passer de nous. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Leur répugnance pour le mariage vient de la simplicité des filles qui ne savent pas jouer leur rôle. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je relève, avec art, les agréments que la nature m'a donnés : je joins à quelque brillant d'esprit les talents de la poésie et de la musique : pour mes manières, elles sont douces et insinuantes ; et, avec tout cela, point d'épouseurs. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mais vous en aurez menti, messieurs les soupirants ; et si j'accorde quelque faveur, ce ne sera, ma foi, que par-devant notaire, et en vertu d'un bon parchemin bien signé. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Cependant ce n'est pas une chose si difficile que tu le penses, d'engager un homme. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Savoir risquer un billet dans son temps, marcher sur le pied à l'un, tendre la main à l'autre, se brouiller avec celui-ci, se raccommoder avec celui-là : crois-moi, avec ce petit manège-là, il faut, bon gré, mal gré, que quelque bête donne dans les toiles. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Prends-y garde, au moins : on ne fait plus guère de fortune à ce métier-là. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Ce ne sont pas là les maximes de ma mère, qui me prône tous les jours que la coquetterie est l'antipode du mariage ; et j'ai ouï dire cent fois à mon oncle qu'une fille coquette ressemble à ces vins pétillants dont tout le monde veut tâter, et dont personne ne veut acheter pour son ordinaire. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Voilà-t-il pas mes contes de grand'mères, qui condamnent dans leurs enfants les plaisirs que l'âge leur refuse ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je veux, moi, te donner des conseils pour le mariage, plus courts et plus faciles : et afin que tu les retiennes mieux, je vais te les lire en vers. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Doit changer à tous les moments v.3 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et de visage et de manière ; v.4 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Sous un faux semblant de sagesse ; v.6 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Elle sait finement, par un mélange heureux, v.9 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Si quelqu'un, rebuté de son trop long martyre, v.17 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Un mari ne se prend pas comme un oiseau ; il faut bien d'autres piéges. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
D'un rire obéissant son visage est paré ; v.28 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Le robinet des pleurs s'ouvre et ferme à son gré ; v.29 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et, dispensant ainsi la rigueur, la tendresse, v.30 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Il entre bien des ingrédients dans la composition d'une coquette. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je n'y gagnerais pas de l'eau : toutes les filles savent cela. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et quel reproche peut faire un homme quand une fille ne le trompe qu'en vue de mariage ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Car imagine-toi ce que c'est qu'un bailli, et un bailli du Maine ! (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Malgré la rigueur de votre père, je viens vous assurer, mademoiselle, que je perdrai plutôt la vie que l'espérance d'être un jour votre époux. (Acte 1, scène 8, OCTAVE)
Cousine, voilà un gibier à trébuchet. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
Vous chantez bien : voilà ma cousine qui accompagne parfaitement du clavecin : je veux vous entendre ensemble. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Si vous n'avez pas la force de chanter, vous soupirerez : c'est la langue la plus familière aux amants. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Mezzetin, prenez bien garde que mon père ne vienne. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Vous criez plus fort qu'un fiacre mal graissé. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
Il faut toujours t'appeler vingt fois. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Je ne dors ni ne veille ; je sens toujours là un tintamarre, comme s'il y avait un régiment de lutins. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
Est-ce que vous prétendez, mon petit monsieur, épouser ma fille malgré moi ? (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Vous ferez bien, messieurs de la révérence, de ne regarder ma porte qu'avec une lunette ; je vous saluerais d'une manière... (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Ne t'ai-je pas dit que je ne voulais pas que tu songeasses davantage à cet homme-là pour être ton époux ? (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Allons, allons, il faut faire cesser tout ce manége-là. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
J'attends aujourd'hui un gendre qui me vient du Bas-Maine ; je veux envoyer savoir s'il est venu. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Je veux que tu passes chez monsieur Fesse-Mathieu, pour le prier de venir ici ; et que tu ailles de là dans la rue de la Huchette, savoir si le messager du Mans est arrivé. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
J'attends le bailli de Laval, qui vient pour être mon gendre. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Une bougie ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Est-ce que tu n'entends pas que je demande une bougie pour cacheter une lettre ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Je te demande une bougie, m'entends-tu ? Je crois qu'il me fera perdre l'esprit. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Que signifie donc cette cérémonie-ci ? (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Mademoiselle, je sais bien que mon mérite n'est pas capable de mériter ;... mais, d'un autre côté,... voilà que l'occasion,... votre beauté... Je ne suis pas bien riche ; mais, ma foi, je suis un bon garçon. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
Mademoiselle, voilà monsieur le conseiller Nigaudin. (Acte 1, scène 14, LE-LAQUAIS)
En vérité, monsieur Nigaudin, j'ai lieu de louer votre diligence : nous ne devons partir pour la Comédie que dans deux heures, et je suis ravie de pouvoir pendant ce temps-là profiter de votre conversation. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Mademoiselle, quand il s'agira de venir vous offrir ses hommages, on n'obtiendra point de défaut contre moi : en cas de rendez-vous auprès des dames, je ne me laisse jamais contumacer, et je me rends bien vite à l'ajournement personnel. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Que vous dites les choses galamment ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Il est vrai que nous autres gens de robe, la plupart, nous avons la belle élocution à commandement. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Tout franc, mademoiselle, les gens d'épée n'ont point le boute-dehors comme nous. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Ne me parlez point des gens d'épée ; ils n'auraient jamais rien à vous dire, s'ils ne vous étourdissaient de leurs bonnes fortunes, et s'ils ne vous faisaient le calcul du nombre des bouteilles qu'ils ont vidées. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Pour moi, je ne conçois pas bien la manie de la plupart des femmes d'aujourd'hui ; on ne saurait leur plaire, si l'on ne revient de Flandre ou d'Allemagne, et si l'on ne rapporte à leurs pieds un coeur tout persillé de poudre à canon. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Ma foi, il y a bien de l'entêtement ; car, entre nous, il n'y a point de gens qui tiennent une procédure si irrégulière auprès des dames que les gens de guerre : ils sont brusques et entreprenants sur le fait des faveurs, et n'observent jamais les délais fixés par l'ordonnance de l'amour. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Il est vrai qu'on n'est point en sûreté contre leurs entreprises ; et quand ils sont chez les dames, ils s'imaginent être dans un quartier d'hiver à vivre à discrétion. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
J'avais hypothèque spéciale sur votre coeur, sans ce visage d'épetier qui est arrivé, et qui se prétend privilégié sur la chose : mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Il est vrai qu'un juge craint fort peu de chose ; mais la plupart de ces gens de guerre sont des brutaux qui usent d'abord des voies de fait. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Vous avez assez d'autres endroits pour vous faire distinguer. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Je gagerais, à votre air, que vous opinez l'épée à la main ? (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
J'étais né pour la guerre : mais mon père, voyant que j'avais trop d'esprit pour ce métier-là, me mit dans notre présidial de Beauvais, et m'acheta une charge d'assesseur. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Si vous débrouillez aussi bien un procès que vous savez vous faire jour dans un coeur, que vous êtes un juge éclairé ! (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Je jugeai dernièrement un gros procès à l'audience, dont je n'avais pas entendu un mot. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
L'une des parties m'avait envoyé un carrosse de cent pistoles, et l'autre deux chevaux gris de six cents écus ; vous jugez bien qui avait le bon droit ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Je sais que deux chevaux gris mènent un procès bien rondement. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
C'est un officier qui est jaloux à la fureur ; il a déjà tué cinq ou six hommes pour n'avoir fait que me regarder. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Pour plus grande sûreté, vite, qu'on me donne ma robe. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
Si vous ne changez de portier, ma foi, il faudra rompre tout commerce avec vous. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Mais, mademoiselle, on est bien aise de conserver le peu qu'on a de linge. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Je suis revenu trente fois de l'assaut en meilleur équipage. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Il est vrai qu'une jolie personne comme vous est un redoutable ouvrage à cornes. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Je ne suis pas mal fait, oui ; je dois ma taille à une douzaine de bouteilles de vin que je bois réglément par jour : un grand ventre sied bien à la tête d'un bataillon. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Voilà vos inquiétudes qui vous prennent ; vous voudriez déjà être hors d'ici, et vous ne songez pas qu'il y a un siècle qu'on ne vous a vu. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
J'y viendrais plus souvent : mais tout le genre humain y aborde. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Voyez-vous, mademoiselle, je suis le gentilhomme de France du meilleur commerce ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Monsieur, je ménage tout le monde pour des raisons particulières ; mais je sais donner la préférence à qui le mérite. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Je me distingue en voyant des gens de cour ; les officiers me font plaisir ; je trouve des ressources avec les financiers : et pour peu qu'on aime les bagatelles, c'est le moins qu'on puisse avoir que deux ou trois petits abbés dans une maison. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Pour les abbés, passe : on sait bien que cette graine-là est nécessaire aux femmes : mais j'enrage de voir à vos trousses un tas de gens de robe, qui sont pour la plupart des croquants, à qui l'esprit n'a été donné que comme le sel aux jambons pour les conserver. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Et puis les affaires viennent sans qu'on y pense ; on a tous les jours, malgré soi, des procès ; et vous savez qu'auprès d'un juge sensible, l'enjouement d'une jolie femme est toujours la meilleure pièce d'un sac. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Vous voyez entre autres un certain... Trigaudin... Nigaudin ; un petit friquet de chicane. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Fi, monsieur, ne m'en parlez point ; je ne le saurais souffrir : c'est une éponge à sottises. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Que vous avez bon visage ! (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Mon capitaine, ne voulez-vous pas arrêter les parties de ce marchand a fourni les justaucorps de la compagnie ? (Acte 1, scène 17, LE-SERGENT)
C'est-à-dire, monsieur le capitaine, que vous ne manquez pas de moyens pour trouver de l'argent. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
Je veux être un infâme, si j'ai le premier sou pour faire ma compagnie : ce qui me console, c'est que je dois beaucoup. (Acte 1, scène 17, LE-CAPITAINE)
Monsieur le capitaine, vous êtes un extravagant de vous emporter sans raison. (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
N'ai-je pas fait mon devoir de faire cacher monsieur pour vous épargner du chagrin ? (Acte 1, scène 17, COLOMBINE)
Adieu, monsieur ; nous ne serons pas toujours seul à seul ; et s'il vous tombe jamais quelque décret sur le corps, je vous apprendrai ce que c'est que de scandaliser un juge chez des femmes. (Acte 1, scène 18, NIGAUDIN)
Va, va, petit regrattier de la justice, je me moque de toi et de tes décrets ; je suis en garnison dans une bonne citadelle. (Acte 1, scène 18, LE-CAPITAINE)
Tu as raison ; je ne crois pas qu'il revienne de longtemps. C'est bien dommage ; c'était le seul honnête homme de notaire que j'aie encore trouvé. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Tout franc, monsieur, je commençais à être bien las de toutes ces visageresses, et j'étais résolu de prendre mon congé ou de vous donner le vôtre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mais, monsieur, je voudrais bien vous lâcher un petit mot, tandis que je sommes sur la chose du mariage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Monsieur, regardez-moi bien ; tel que vous me voyez, je me vais marier. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mais, monsieur, il ne faut pas se fâcher ; cela n'est pas si inégal. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je suis un garçon, une fois, et elle est une fille ; et puis, monsieur, je ne sais ce que c'est que de faire le blêche : vous me donnez quinze écus par an ; j'aime mieux n'en gagner que dix et être votre gendre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Fi donc, monsieur ; est-ce comme ça qu'on parle de mariage ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je crois, monsieur, que vous avez plus d'impatience de me faire votre gendre, que je n'en ai de vous voir mon beau-père. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Vous avez une fille : ergo vous êtes pourvu d'une drogue dont vous voudriez être défait ; car une fille, c'est une fleur qui se fane, si elle n'est cueillie dans sa saison ; c'est un quartaut de vin de Champagne qui jaunit, s'il n'est bu dans sa primeur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Vous pouvez aussi vous vanter que vous serez le beau-père de France le mieux engendré. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je n'ai aucune mauvaise qualité ; je hais le vin à la mort ; j'ai une aversion incroyable pour le jeu, et je suis fort aisé à vivre : je ne crois pas avoir assommé plus de vingt paysans ; et si, ce n'était que pour des bagatelles, quelques rentes seigneuriales. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je porte quelquefois des cartes et des dés par complaisance ; mais je ne m'en sers qu'en compagnie, et je vous assure que si j'étais seul je ne jouerais jamais. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il n'y a que les mauvaises compagnies qui gâtent la jeunesse. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Est-ce que les honnêtes gens boivent du vin ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Si on me l'emprunte comme cela quand elle sera ma femme, elle ne durera pas si longtemps que je pensais. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Mon garçon, la fille de monsieur se prête donc quelquefois de main en main quand on la demande ? (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Il n'y a rien à perdre sur cette fille-là ; vous en trouverez toujours votre argent. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Il n'y a point de fille à Paris si bien morigénée ; elle ne couche jamais en ville. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Ne vous étonnez pas, mademoiselle, si vous me voyez reculer trois pas au frontispice de vos charmes : vous avez des yeux capables d'embraser tout le bailliage de mon coeur ; et depuis qu'on porte des bouches, on n'a jamais bouchonné un bouchon si bouchonnable. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
J'ai harangué une fois notre intendant pendant deux heures, avec tant d'éloquence, qu'il s'endormit tout debout, et ne s'éveilla qu'une heure après que j'eus fini. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Oui-da, oui-da, je trouve qu'elles se coiffent raisonnablement haut, et je crois que leurs maris ne sont guère coiffés plus bas, (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Mais, je vous prie, lorsqu'une femme vend ses pierreries pour faire l'équipage de quelque galant homme qui va à l'armée, que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je ne m'en dédis point, voila de bonnes gens que ces Parisiens-là. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Vaille que vaille, puisque j'ai fait les frais du voyage, je vous épouserai ; mais à condition que, dès le lendemain de la noce, vous vous mettrez dans la carriole du Mans pour venir régenter les chapons de ma basse-cour : l'air de Paris donne trop de maux de tête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Ne m'obligez pas de m'expliquer ; j'en dirais peut-être plus que je ne veux. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
J'ai une grâce à vous demander : les filles, comme vous savez, ont beaucoup d'ambition sur le fait du mariage ; j'ai eu toute ma vie une noble horreur pour les baillis du Maine ; ne pourriez-vous point changer de charge, et vous faire homme de qualité ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Très volontiers ; rien n'est plus aisé : aussi bien je suis en pourparler avec un marquis de nos cantons qui s'en va à l'armée ; et, comme il a besoin d'argent, il veut me vendre sa charge de marquis avec sa pratique. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Mais, en achetant une charge de marquis, n'oubliez pas, s'il vous plaît, de vous faire donner les airs déhanchés de ces messieurs-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
La sotte pécore qu'un homme qui a le mariage en tête ! (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
C'est un homme qui se présente de front au mariage, et ne sait pas ce que c'est qu'un préliminaire d'amour. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Tant mieux, s'il entre tout de suite en matière ; en fait de mariage, je n'aime point à voir préluder. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
Oui, s'il vous plaît ; il ne faut point tant faire de gestes et de grimaces : est-ce qu'il lui manque quelque chose ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Je trouve sa taille dégagée et engageante. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Va, va, ce n'est pas le plus nécessaire en ménage. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Son esprit me charme, et je connais peu de gens qui en aient plus que lui. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Il faudrait, mon père, que je fusse bien aveugle ou bien insensible pour, refuser un tel parti. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Tu réponds dignement aux soins que j'ai pris de ton éducation. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
J'aimerais mieux mourir, mon père, que de vous désobliger. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Tu me promets donc de ne plus songer à cet étourdi ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Et moi, pour reconnaître ton obéissance, je te promets d'augmenter ton trousseau de six chemises, et d'aller te voir toutes les fêtes et dimanches quand tu seras au Maine. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Accompagner ton mari. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Je n'irai pas perdre un amant pour la mauvaise humeur d'un père : nous sommes dans un temps où il faut garder le peu qu'on en a. (Acte 2, scène 9, COLOMBINE)
Tu ne fais plus que quatre repas par jour ; tu ne saurais plus t'éveiller qu'à midi sonné : tu vois bien qu'en cet état-là tu ne peux pas faire longue vie. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
Il n'importe ; je ne verrai plus cette ingrate, cette.... (Acte 2, scène 10, PIERROT)
Je dis, mademoiselle, que quand je serai mort, je ne verrai plus goutte. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
Mademoiselle, assurément vous me ferez faire quelque mauvais coup : je me serais déjà jeté vingt fois par la fenêtre de notre grenier, s'il avait été seulement un étage plus bas. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
Tu te moques, Pierrot ; quand on est bien amoureux, on n'est pas à un étage près. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
Il y a mille ans que j'ai envie de vous venir voir, et de profiter de l'honneur de votre voisinage. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
On a dû vous dire, mademoiselle, que mon équipage s'est arrêté vingt fois à votre porte ; mais vous êtes introuvable, et toute des plus rares. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Quelqu'un, des siéges. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Vous êtes toujours dans le grand monde ; on dit que c'est vous qui faites l'honneur du quartier. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Je suis ravie, mesdames, d'avoir un voisinage aussi agréable que le vôtre. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Une charrette de foin a fait un embarras, ce qui nous a obligées de nous sauver chez Lamy, où nous avons bu chacune trois bouteilles de vin pour nous désennuyer. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Avec ces talents-là, mesdames, il est à présumer que vous êtes mariées en Bourgogne ou en Champagne. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
À propos de mariage, ma belle voisine, on m'a dit que vous couchiez la noce en joue. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Il est vrai ; mais je n'avais que quinze ans pour lors ; vous savez que c'est un âge terriblement scabreux pour une fille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Pourrez-vous abandonner votre taille aux accidents du mariage ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Il faut bien prendre le bénéfice avec les charges. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Pour moi, je suis malheureuse en garçons ; je n'en saurais élever ; je n'en ai plus que dix-sept. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
En vérité, madame, l'état vous est bien obligé de lui donner tant de bons sujets. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
J'en aurais bien eu vingt-cinq ou trente, si tout était venu à profit ; mais les fausses couches ont fait de terribles brèches dans ma famille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Depuis deux ans, Dieu merci, j'en suis un peu la maîtresse ; j'ai obligé monsieur le Comte à faire lit à part ; car je suis présentement bien revenue de la bagatelle. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Elles n'ont que faire de me tant dégoûter du bailli ; si je l'épouse, ce ne sera qu'à mon corps défendant. (Acte 2, scène 13, COLOMBINE)
Monsieur, ce sont des filles surnaturelles, qui connaissent les astres, les langues, et tout ce qu'il y a de plus extraordinaire au monde et hors du monde ; elles ne parlent qu'en vers : enfin, ce sont des filles d'un mérite sublime. (Acte 2, scène 14, MEZZETIN)
Puisque ces créatures -là savent tant de belles choses, elles pourront donc bien me déterminer sur un mariage ? (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
Un appétit, nommé vapeurs de mariage ; v.36 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Un... là... quelque Arlequin qui demande passage. v.37 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Dans leur langue, à mon tour, il faut que je m'explique. v.41 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Quelle peste de gamme ! v.44 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Oui, l'hymen est des dieux le plus parfait ouvrage ; v.48 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
C'est le port assuré: dans le libertinage, v.49 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La porte des plaisirs qu'on goûte sans remords, v.51 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Le bridon qui retient la jeunesse fougueuse, v.52 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
L'onguent qui guérit seul la brûlure amoureuse, v.53 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Et la forge, en un mot, de tout le genre humain. v.55 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Non, l'hymen, quel qu'il soit, est un dur esclavage, v.60 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Une mer où l'honneur bien souvent fait naufrage, v.61 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Un grand chemin rempli de voleurs dangereux, v.62 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Un magasin de fraude, où l'on fait de commande v.64 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Cet avis, à mon goût, vaut bien l'autre, madame. v.68 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Elle sait du destin partager les revers ; v.71 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Elle sert un mari, soulage sa vieillesse : v.72 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La femme est dans le monde un miroir de sagesse, v.73 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La beauté fut son lot, l'esprit son apanage, v.75 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
La vertu son domaine, et l'honneur son partage. v.76 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Elle accroît les chagrins, loin de les partager : v.81 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
La femme est en tout temps un éminent danger, v.82 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Un vaisseau sur lequel le nocher le plus sage v.83 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Appréhende le calme autant qu'il fait l'orage ; v.84 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Et la vengeance, enfin, est toujours devant elle. v.87 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Qui prétend se venger d'un époux offensif, v.89 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Celle qui d'un beau sang voit ses pères issus, v.109 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Non, quelque qualité qui règne dans son âme, v.111 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
C'est-à-dire attentive à l'amant qui languit, v.113 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Et vous savez, casta quam nemo rogavit. v.114 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Ne me déguisez rien. v.121 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Et pour les grands parfois. v.127 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Regardez-moi bien. Non, vous n'avez point la mine v.131 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
De recevoir échec de la gent féminine. v.132 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Allez, ne craignez rien. v.135 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Mauvaise sauvegarde v.135 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Contre les accidents qu'une femme vous garde. v.136 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Vos aspects sont malins, vous avez le front large ; v.143 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Vous me portez tout l'air d'en avoir une charge. v.144 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Ce grand front, cet aspect... Dans cette conjoncture, v.147 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Tous les frais de la guerre. Allons, tant que quelqu'un v.149 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Plus courageux que moi prendra femme en commun, v.150 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Je prétends me servir des droits du voisinage, v.151 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Et laisser qui voudra goûter du mariage. v.152 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
En ces occasions, on court plus de danger v.153 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
À bâtir sur son fonds que sur un étranger. v.154 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Et si vous en prenez, moi, je vous signifie v.159 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Hé ! Mesdames, de grâce ! v.168 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Un accord : je serai six mois de l'an garçon, v.169 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Je n'entends point parler de notre bailli ; il faut que le traité de cette charge de marquis l'arrête chez quelque notaire. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
Il n'en est pas encore où il pense ; je lui garde le meilleur pour le dernier. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
Il est vrai que j'ai le domestique du monde le plus brutal : qu'une femme de qualité me vienne voir, on ne m'en dit rien ; qu'une procureuse frappe à ma porte, on vient m'en faire la honte en pleine compagnie. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
En vérité, mademoiselle, il faut que votre train soit travaillé d'un prodigieux dévoiement de mémoire ; oui, je crois que je suis venue ici plus de dix fois depuis les calendes du mois dernier. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Si j'avais l'avantage de vous voir souvent, je crois que je deviendrais une habile fille. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Il faut dire la vérité ; on se décrasse en ma compagnie, et tout le monde avoue que je n'ai point la conversation roturière. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Si vous ne vous ménagez, vous n'en aurez jamais assez pour le reste de vos jours. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Petit garçon ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Le petit ignorant ! (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
Je prends toujours la précaution de me faire escorter de ce livre-là, quand je vais en visite de femmes, pour me dédommager des minuties de leur conversation. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
J'allai voir, il y a quelque temps, une marquise ; je ne fus qu'un quart_d_heure avec elle, c'était pendant la canicule : sa conversation ne laissa pas de m'enrhumer si fort, que je me suis mise au gruau pendant trois semaines pour en revenir. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Vous ne sauriez vous imaginer jusqu'où va l'ignorance de cette femme-là. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Une femme de qualité ignorante ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Ignorantissime ! (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Quelle ignorance ! (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
À propos, mademoiselle, avec-vous vu mon madrigal ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Voici notre madrigal. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
MADRIGAL, Sur l'inconstance d'une maîtresse qui changea d'amant, parce qu'il avait soupiré par le derrière. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
On dira, volage Lisette, v.175 (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Que ce coeur est si girouette, v.176 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
Qu'il change au moindre petit vent. v.177 (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
Je ne me prostitue jamais à une longue conversation, et j'aime les visites brèves et laconiques. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Je vous prie, monsieur, de m'en dispenser ; je suis d'une fatigue outrée, et voilà huit nuits de suite que je cours le bal. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Allons, courage, madame ; voulez-vous qu'on envoie quérir votre Juvénal ? (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
J'aimerais mieux faire vingt sonnets que de... (Acte 3, scène 6, MADAME-PINDARET)
Adieu, madame ; allez vous faire tirer trois palettes d'épigrammes de la veine poétique. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Hé bien, mademoiselle, ne vous avais-je pas bien dit qu'il n'y avait guère de marquis plus ridicule que moi ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Que nous faut-il à nous autres gens de cour ? Beaucoup de bonne opinion, saupoudrée de quelques grains d'effronterie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il y a longtemps que j'ai secoué la pudeur de ces demi-gens de qualité qui commencent à se donner au public. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je ne sais pas, pour moi, quel plaisir prennent certaines gens, à la Comédie, de venir étouffer un acteur jusque sur les chandelles. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Mais, de bonne foi, monsieur le Marquis, croyez-vous que ce soit pour voir peigner votre perruque, prendre du tabac, et faire votre carrousel sur le théâtre, que le parterre donne ses quinze sols ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
N'est-ce pas bien de l'honneur pour lui de voir des gens de qualité ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Il est vrai que le parterre devient terriblement orgueilleux : ce sont ces Italiens qui ont achevé de le gâter. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Savez-vous bien que cet été ils l'ont traité de monseigneur dans un placet ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Le parterre monseigneur ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
J'enrage ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Que ne vous mettez-vous dans les loges ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Moi, dans les loges ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je vous baise les mains : je n'entends point la comédie dans une loge comme un sansonnet ; je veux, morbleu ! (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Qu'on me voie de la tête aux pieds, et je ne donne mon écu que pour rouler pendant les entr'actes, et voltiger autour des actrices. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Hé bien, Margot, m'apportez-vous mon manteau ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Ni moi de fille si ragoûtante. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Margot est, ma foi, toute des plus jolies, et il y aurait plaisir de lui margotter le coeur ; je m'assure qu'elle n'a pas quinze ans. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Allons donc, monsieur le Marquis, soyez sage. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Que ne vous laissez-vous voir aussi, Margot, vous qui êtes si jolie ? (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
C'est que monsieur Harpillon m'a défendu de regarder les hommes ; et il serait fâché s'il savait que je me fusse montrée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
C'est un des gros fermiers, qui est mon parrain ; il fait du bien à toute notre famille, et il a déjà donné un bon emploi à mon grand frère. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Monsieur, il n'y a point de ce que vous pensez à son fait : c'est un homme qui n'a que de bons desseins ; il m'a promis de m'épouser ; et pour preuve de cela, il m'a déjà envoyé une housse verte avec une bergame. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Une bergame à une fille comme vous ! (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Si tu voulais, Margot, m'épouser à la Harpillon, j'irais moi jusqu'à une verdure. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Il y a les plus maudites langues dans notre montée. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Écoutez, Margot, votre montée a peut-être raison, et il pourrait bien y avoir quelque chose à refaire à votre réputation. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Margot peut aller partout, monsieur le Marquis ; elle est sage, et j'en réponds corps pour corps. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Croyez-moi, les environs de Paris sont terriblement dangereux. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
N'allez-vous point quelquefois au bois de Boulogne ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Dieu m'en garde, monsieur ! (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Ma mère me l'a défendu, et m'a dit que c'était un vrai coupe-gorge pour une fille. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
C'est peut-être là que votre mère a été égorgée. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Je suis votre servante, monsieur ; on ne travaille point en homme au logis. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
On garde des filles de cet âge-là pour votre commodité ! (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Mais il me semble, Margot, que ce manteau-là monte bien haut ; on ne voit point ma gorge. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Taisez-vous, Margot ; vous êtes une sotte : tenez, remportez votre manteau ; j'y suis faite comme je ne sais quoi. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Je vois bien que vous êtes un gausseur: je mourrais de peur, si je touchais un homme seulement du bout du doigt. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Adieu, mademoiselle ; dans un quart_d_heure je vous rapporterai votre manteau avec de la gorge. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Adieu, adieu, petite nymphe du bois de Boulogne. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Nous autres gens de qualité, nous aimons quelquefois à rabattre sur la grisette. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Et de notre mariage qu'en dirons-nous ? (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Je vous dirai, monsieur le Marquis, qu'avant que de vous épouser, je vous demande encore une grâce. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Vous vous moquez ; j'ai des empêchements plus que légitimes. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Quand on a de cette besogne-là toute taillée chez soi, on n'a guère envie d'aller travailler en ville. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Tu n'étais qu'un vilain magot, v.182 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Un ostrogot, v.183 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Un escargot ; v.184 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Gentille, v.186 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Tu n'étais qu'un vilain magot, etc. v.188 (Acte 3, scène 11, LE-CHOEUR)
Sur cette trogne hermaphrodite. v.203 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Je suis, mon père, disposée à vous obéir ; mais je ne crois pas que vous vouliez me donner pour mari un homme qui est capable de pareilles extravagances. (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
Voyez, ne me voilà-t-il pas bien désigné ? (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)
Moi, je vous ai fait faire ces extravagances-là ? (Acte 3, scène 12, COLOMBINE)
Ce que j'ai vu tantôt, et ce que je vois présentement, m'oblige de vous dire, monsieur le bailli, que vous pouvez, tout de ce pas, vous en retourner dans le Bas-Maine, manger vos chapons ; car pour ma fille, vous n'en croquerez que d'une dent. (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
Allez-vous-en au diable, vous et votre fille, petit vilain grigou raccourci. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)

LE DISTRAIT (1697)

Gagne-t-on en cinq ans un million sans crime ? v.14 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Je hais ces fort-vêtus qui, malgré tout leur bien, v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Il est trop gueux. v.21 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Le premier est trop riche, et le second trop gueux. v.24 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Comment prétendez-vous que soit fait votre gendre ? v.26 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Dignes productions des cerveaux mal timbrés ; v.32 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Qu'il mêle à ses discours certain air de sagesse ; v.34 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Comme les jeunes gens que je vois aujourd'hui. v.36 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Et si vous ne voulez de gendre qu'ainsi fait, v.40 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Elle court grand hasard de vivre et mourir fille. v.42 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
On peut être, à mon sens, homme sage et distrait. v.52 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Qu'il avait quelque goût pour ma nièce Clarice. v.54 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Que je suis dès longtemps liée à sa famille ; v.57 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Et que, pour m'engager à lui donner ma fille, v.58 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Léandre est allé voir cet oncle à l'agonie, v.61 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Si je n'avais en vue un tel engagement, v.63 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Vous qui logez céans avecque votre nièce, v.65 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Malgré votre dédit, n'ait point une autre ardeur ; v.68 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Oh ! Vous grondez sans cesse. v.84 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Nous avons toutes deux enragé tout le jour v.91 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
N'allez pas la gronder, v.95 (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
Venez, mademoiselle, et saluez les gens. v.100 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Plus bas ; encor plus bas. Ô ciel ! Quelle ignorance ! v.101 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Je ne veux point chez moi gens de cette séquelle ; v.109 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Présentez mieux la gorge, et baissez cette épaule. v.113 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Parlez. Le mariage est-il de votre goût ? v.116 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Elle rit. Bon, tant mieux ; j'en tire un bon augure. v.117 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Vous ne rougissez pas quand on parle d'époux ! v.120 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
J'ignorais qu'une fille, au mot de mariage, v.121 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
D'une prompte rougeur dût couvrir son visage. v.122 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Puisque vous le voulez, d'abord je rougirai. v.124 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Noble au bec de corbin, grand gruyer de Berry, v.131 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
M'enleva malgré moi ; sans cela, de ma vie, v.133 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
C'est une grosse bête, et qui n'est propre à rien. v.139 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Avec elle agissons sans aigreur. v.147 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Bon ! Courage ! v.149 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Homme de qualité, qui revient de la guerre ; v.162 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant ; v.163 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Se peigne, chante, rit, se promène, s'agite ; v.165 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Songez qu'il m'appartient. C'est un jeune homme à faire. v.170 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Il peut lui convenir de bien, d'esprit, et d'âge. v.173 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Il est tout fait pour moi, l'on ne peut davantage. v.174 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Mais c'est une eau qui dort, dont il faut se garder. v.191 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Vous êtes avec moi toujours prête à gronder. v.192 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Et cela me maigrit. v.194 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Vous aurez, s'il se peut encor, garçon ou fille, v.201 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Je n'irai point chez vous régler votre famille : v.202 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Tout à votre plaisir, sans que j'aille y gloser. v.204 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
La Madame Grognac a l'humeur hérissonne ; v.206 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
D'un oncle fort âgé, dont dépend sa fortune. v.214 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Le temps et la raison la changeront peut-être ; v.217 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Faites-nous, s'il vous plaît, la grâce de nous dire v.221 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il a pris le plus long pour faire sa visite. v.237 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Fussiez-vous descendu du lugubre Héraclite v.238 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Mon oncle ; allons gai, gai ; vous avez l'air sauvage. v.241 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous, n'aurez-vous jamais celui d'un homme sage ? v.242 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Faudra-t-il qu'en tous lieux vos airs extravagants, v.243 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Vos ris immodérés, donnent à rire aux gens ? v.244 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Cette vieille qui va marchander des galants, v.251 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Jusque sur la frontière accompagne un amant, v.256 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Sur ce cruel défaut ne changerez-vous point ? v.263 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous mettez votre gloire à tenir bien du vin ; v.268 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous laissèrent de bien une somme légère ; v.286 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous donnez peu d'argent. v.295 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Là, nous perçons la nuit d'une ardeur sans égale ; v.301 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Nous sortons au grand jour pour ôter tout scandale ; v.302 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et chacun, en bon ordre, aussi sage que moi, v.303 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous êtes trop réglé. v.308 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Nous sommes cinq amis que la joie accompagne, v.309 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Qui travaillons ce soir en bon vin de champagne. v.310 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous voilà cinq seigneurs bien en argent comptant ! v.316 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Comment gouvernes-tu cet objet de mes voeux ? v.319 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Elle ne prétend pas songer à cette affaire. v.326 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Hé ! Doucement de grâce ; v.333 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Et chez les gens ainsi s'en va-t-on de plein saut ? v.336 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Et nous savons la règle établie en tel cas. v.339 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je n'épargnerai rien pour la rendre capable v.341 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Je ne me charge point de vos commissions : v.352 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il va tâter du vin ! Ma foi, les jeunes gens, v.359 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
À ne rien déguiser, aiment bien en ce temps ? v.360 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Hier encore, en mangeant un oeuf sur son assiette, v.373 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il prit, sans y songer, son doigt pour sa mouillette, v.374 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et se mordit, morbleu, jusques au sang. v.375 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Qu'il mène son vrai maître à son logis tout droit. v.380 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Assez diligemment il se met en chemise, v.386 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le maître du logis en avait pour son compte. v.394 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Ah ! Lisette, j'enrage. v.401 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Notre espoir dans le port vient de faire naufrage. v.402 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Malgré nos voeux ardents n'a pas voulu mourir. v.423 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
J'y mettais double charge, afin que par mes soins v.427 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le pauvre agonisant en languît un peu moins : v.428 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et le bonhomme enfin, à quatre-vingt-neuf ans, v.431 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Malgré sa fièvre lente et ses redoublements, v.432 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Son crachement de sang, et ses trois pleurésies, v.434 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Sa goutte, sa gravelle, et son prochain convoi v.435 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Votre course n'a pas produit grand avantage. v.437 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Nous en avons été pour les frais du voyage : v.438 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Partage son amour, et le tient en cervelle. v.450 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et surtout de grands biens, que Clarice n'a pas ; v.452 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
De la plus fine fleur de la galanterie : v.454 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il rêve fort à rien, il s'égare sans cesse ; v.462 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il cherche, il trouve, il brouille, il regarde sans voir ; v.463 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Exact et bon ami, généreux, doux, sincère, v.470 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Il est et sage et fou ; voilà l'homme en deux mots. v.472 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Si je n'étais porteur d'une large écorchure. v.485 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mon grand mal est celui que m'ont fait tes beaux yeux ; v.488 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
On en trouve bien peu de ces coeurs généreux v.495 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
Qui, dans l'éloignement, sachent garder leurs feux : v.496 (Acte 2, scène 3, LEANDRE)
Carlin, va me chercher mon épée et mes gants. v.505 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
Je ne trouve, Monsieur, ni les gants ni l'épée. v.511 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Hé ! Sont-ce là vos gants ? Est-ce là votre épée ? v.523 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Son bien me remettrait en fort bonne figure ; v.530 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Biens, fortune, intérêts, gloire, sceptre, grandeur, v.532 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Palsambleu, c'est l'horloge. v.537 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Riez, c'est fort bien fait, le trait est sans égal. v.541 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Mettez, de grace, un frein à votre vertigo, v.544 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Chaque jour, chaque instant augmente vos attraits ; v.549 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Notre sexe autrefois changeait, c'était la mode ; v.554 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Qu'ils sont dans ce grand art bien plus savants que nous. v.557 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Je te suis obligée, et ne veux point m'asseoir. v.561 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Mon amour outragé se changer en fureur. v.577 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Vous êtes un ingrat, un lâche, un infidèle : v.582 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Et je veux que du ciel la vengeance et la foudre v.586 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
De ce cruel soupçon ma tendresse s'aigrit ; v.597 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Vos yeux vous sont garants qu'il ne m'est pas possible v.598 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Écrivez-lui, de grâce, un mot pour mon affaire. v.602 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Je vous juge innocent, et crois que votre erreur v.608 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Pour lui-même à la cour il brigue un régiment. v.616 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Je m'offre à le servir pour avoir l'agrément. v.617 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Je t'en sais fort bon gré. Viens-tu par inventaire, v.622 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Un amant en grand deuil a toujours son mérite ; v.627 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
L'oncle a donc fait la chose enfin de bonne grâce ? v.635 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
As-tu trouvé le coffre à ton gré copieux ? v.636 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Nous n'y prenons pas garde ; et toujours, avec joie, v.638 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Nous recevons l'argent tel que Dieu nous l'envoie. v.639 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
J'en ai bien du regret. v.640 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
"Des rigueurs d'une Iris qui rit de ma tendresse ; v.645 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Je me sens obligée à votre honnêteté. v.664 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
Je veux vous faire avoir un régiment. v.669 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Ton maître au moins n'est pas trop sage. v.670 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
D'accord. Il vous ressemble en cela davantage. v.671 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
Il faut vous distinguer dans un poste d'honneur. v.673 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Mais regardez-moi bien. v.674 (Acte 2, scène 7, CLARICE)
Ma soeur, un régiment ! v.676 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Je crois bien que vos voeux tendent au mariage : v.682 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Ma soeur en vaut la peine ; elle est belle, elle est sage. v.683 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Cette grâce, cet air... v.685 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Il n'est point de mon goût. v.685 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Votre air n'a point ce tour tendre, agréable, aisé, v.688 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Si je l'aime, grands dieux ! v.696 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Ne m'interrogez point, et regardez ses yeux. v.697 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Vous avez le goût bon. Si je n'étais son frère, v.698 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Je veux jusque chez vous accompagner vos pas. v.709 (Acte 2, scène 8, LEANDRE)
Va chez mon horloger, et reviens au plus tôt. v.712 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
Ma soeur n'est pas ingrate ; et, sans égard aux frais, v.724 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Il aurait bien besoin de deux grains d'ellébore. v.735 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
Cela croît tous les jours. Je me gâte avec lui. v.737 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
Fuir autant qu'on pouvait mauvaise compagnie : v.739 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
Grâce au ciel, à la fin vous quittez la toilette ; v.742 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
De notre diligence on peut se prévaloir ; v.744 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Elle enrage à vous voir si grande et si bien faite. v.750 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Et qu'elle a fait sa charge environ cinquante ans, v.753 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je rougis, je pâlis, quand il s'offre à ma vue : v.766 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Et souvent, quand je dors, d'agréables mensonges v.770 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
M'en présentent l'image au milieu de mes songes. v.771 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Mais enfin c'est un mal dont vous ne guérirez v.773 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il vous faut un mari d'une humeur plus fringante, v.778 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Léger dans ses propos, qui toujours danse ou chante ; v.779 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Laissant vivre sa femme au gré de ses désirs, v.781 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Tu sais bien que ma mère est d'une humeur étrange ; v.786 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Crois-tu que son esprit à ce parti se range ? v.787 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
De votre amour pour moi je veux prendre ce gage. v.798 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Allons donc, soyez sage. v.799 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous autres gens de cour, v.800 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous savons abréger le chemin de l'amour. v.801 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Pousser de gros soupirs, serrer le bout des doigts ? v.804 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Je ne fais point, morbleu, l'amour comme un bourgeois ; v.805 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Je le crois bien, Monsieur, vous êtes dangereux ! v.809 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Reprend vigueur pour vous, et s'irrite en buvant. v.813 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ce regain de cheveux est encor bon à voir. v.816 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Point de fauteuil, de grâce. v.818 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
J'enrage quand je vois des gens qu'à tout moment v.824 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Lisette est en courroux. çà, changeons de discours. v.832 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Cette maman encor fait-elle la hargneuse ? v.834 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est toujours grondeuse : v.835 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Je prétends vous combler d'une gloire parfaite ; v.838 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ces gens-là ne sauraient, dit-on, se marier. v.841 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Ah ! Madame Grognac ! v.844 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous attendons un maître en langue italienne ; v.850 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Ah ! Vraiment, je vous trouve en bonne compagnie. v.855 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Qui vient montrer sa langue. v.858 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Un grand homme disait que s'il parlait aux dieux, v.861 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Ce serait espagnol ; italien aux femmes ; v.862 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
L'amour par son accent se glisse dans leurs âmes : v.863 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Sa langue lui suffit, et je la trouve bonne. v.867 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Il faut les accorder en genre, en nombre, en cas. v.873 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Ayez pour la grammaire un peu de révérence. v.875 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Conjuguez avec moi, pour bien prendre l'accent. v.881 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Un gentilhomme ici d'assez belle espérance ; v.899 (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
N'allez pas, devant moi, gronder mes écolières. v.910 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Son esprit violent, prompt à se gendarmer. v.927 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Comment donc ! Vous riez, et vous ne craignez pas v.930 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Laissons pour quelque temps passer ici l'orage. v.932 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Léandre vient ; il faut nous ranger du passage. v.933 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
De dix commissions il vous plut me charger. v.942 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
J'ai vu le rapporteur, le tailleur, l'horloger ; v.943 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Il me l'a bien gardée. v.945 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
De bon tabac d'Espagne ; en voilà pour goûter. v.947 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Va revoir l'horloger tout au moins pour six mois. v.955 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Peins-lui bien mon amour, et quel est mon chagrin v.958 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
Vous devriez, Monsieur, exercer vos largesses, v.961 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Malgré les faux dehors de sa simplicité, v.970 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
C'est une babillarde, en intrigues habile, v.981 (Acte 3, scène 9, CARLIN)
J'attendrai ton retour ; va, cours en diligence. v.986 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Par des dégoûts cruels qu'ils ont dans leurs amours ! v.988 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Je savoure à longs traits le poison qui me tue. v.989 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Vous vouliez bien sur nous jeter quelque regard. v.992 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Jamais rien de plus beau ne s'offrit aux regards ; v.1004 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Malgré les faux dehors de ma simplicité, v.1012 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Tu gouvernes son coeur. v.1016 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
C'est une babillarde, en intrigues habile, v.1018 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Votre panégyrique a pour nous des appas. v.1020 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
C'est Madame Grognac qui revient sur ses pas. v.1025 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
À venger pleinement les affronts qu'on m'a faits ! v.1037 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Vous savez ses desseins, et qu'un dédit m'engage, v.1042 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
En mariage ? v.1043 (Acte 3, scène 10, LEANDRE)
Comment donc ? Oui, monsieur, en mariage, oui ; v.1044 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Je ne puis plus longtemps voir traîner cette affaire, v.1046 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
La garde d'une fille est un trop lourd fardeau. v.1049 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Malgré votre dédit, je viens ici vous dire v.1054 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
Et qu'une autre que moi ne règne en votre coeur. v.1057 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
Le ciel jusques au bout nous garde de disgrâce ! v.1074 (Acte 3, scène 15, CARLIN)
Isabelle ! Ah ! J'enrage. v.1082 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Nous allons bientôt voir arriver du carnage. v.1083 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Le hasard, malgré moi, dans ce lieu vous assemble, v.1090 (Acte 3, scène 18, LEANDRE)
Devant moi gardez-vous de paraître. v.1095 (Acte 3, scène 19, CLARICE)
Tu nous as fait le tour ; mais vingt coups de bâton, v.1096 (Acte 3, scène 20, LISETTE)
De vos soins généreux je vous suis obligée : v.1102 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Mais, depuis un moment, mon âme est bien changée. v.1103 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
D'où vous peut donc venir un si prompt changement ? v.1105 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
J'ai pensé mûrement aux soins du mariage, v.1106 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Aux chagrins presque sûrs où son joug nous engage, v.1107 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Je sais bien que l'hymen peut avoir ses dégoûts ; v.1112 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Plus nos sens étonnés frémissent du danger. v.1116 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Léandre est pris ailleurs ; et, pour le dégager, v.1117 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Se peut-il qu'à votre âge v.1126 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous n'ayez pas encor les airs d'un homme sage ? v.1127 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Est venu brusquement gâter tout le mystère, v.1134 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
C'est un étrange cas. Faut-il que la jeunesse v.1138 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Et qu'on trouve des gens, avec des cheveux gris, v.1140 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour enrichir un frère, en faire un gros seigneur, v.1148 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Et je sais qui t'oblige à parler de la sorte ; v.1150 (Acte 4, scène 2, CLARICE)
Et le premier enfant te gâterait la taille. v.1159 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Crois-moi, le mariage est un triste métier. v.1160 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Le devoir d'une femme engage à mille choses ; v.1162 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Le plaisir de l'hymen est terrestre et grossier. v.1164 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous chassons tous de race, et le mal n'est pas grand. v.1169 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Bonjour, Monsieur. Depuis votre maudit jargon, v.1176 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
La Madame Grognac est pire qu'un dragon ; v.1177 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Ah ! Vous voilà, Madame ? Eh ! Dites-moi, de grâce, v.1182 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Comment ! Un rendez-vous ? Que dis-tu ? Prends bien garde ; v.1186 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Votre soeur ! Peste, quelle égrillarde ! v.1187 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Avant le mariage on me fait de ces tours ! v.1192 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
L'augure est vraiment bon pour nos futurs amours ! v.1193 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Ici mal à propos votre esprit se gendarme ; v.1194 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Le mal est donc bien grand pour faire un tel vacarme ! v.1195 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Et toutes deux d'abord s'en vont chez un garçon : v.1204 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Voilà ce que me vaut ta légère cervelle. v.1214 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Le maudit instrument qu'une langue femelle ! v.1215 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
De ses soupçons jaloux pourquoi la guéris-tu ? v.1216 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Elle est riche en vertus ; pour en argent comptant, v.1224 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Dans le fond cependant c'est une bagatelle ; v.1235 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Et tout le monde dit que cette léthargie v.1238 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Chacun ne peut pas être aussi sage que vous : v.1240 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Chacun a sa folie, et j'ai grâce à vous rendre v.1242 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Et je vous trouve, moi, trop sage de moitié. v.1245 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
De louange et d'encens les hommes sont avares ; v.1250 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Ils font rarement grâce aux vertus les plus rares ; v.1251 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Au lieu qu'avec plaisir, d'une langue sans frein, v.1252 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
De leurs traits médisants ils chargent le prochain. v.1253 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Je suis toujours en garde, et n'ai pas voulu croire v.1254 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Cent bruits semés de vous, fâcheux à votre gloire. v.1255 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Nul dans l'univers ne peut dire, je gage, v.1258 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Que dans l'occasion je manque de courage. v.1259 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Fat, insolent, ingrat, suffisant, imposteur ? v.1261 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
À souffler dans vos doigts, et prendre vos ébats v.1272 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que souvent vous prenez trop de vin de champagne, v.1274 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Et qu'il faut que toujours quelqu'un vous accompagne, v.1275 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Enfin, que sais-je, moi ? L'on charge ma mémoire v.1278 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Et tout homme prudent doit se garder toujours v.1280 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Tu t'imagines bien que Clarice en courroux v.1288 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Et m'accable des noms d'ingrat et d'infidèle. v.1290 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Vous raisonnez parfois comme un sage de Grèce ; v.1295 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Je ne veux point du tout ici vous corriger. v.1300 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Ma manière est fort bonne, et n'en veux point changer. v.1301 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je ne ressemble point aux hommes de notre âge, v.1302 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Qui masquent en tout temps leur coeur et leur visage. v.1303 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Dans le fond de mon coeur d'indigne menterie ; v.1307 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Je dis ce que je pense, et sans déguisement ; v.1308 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Ce n'est pas un grand mal. Pour être bel-esprit, v.1312 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Au suprême degré vous avez ce défaut, v.1316 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Je vous excuse aussi. Mais permettez, de grâce, v.1322 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Et ma main, sur-le-champ, en va signer l'aveu. v.1358 (Acte 4, scène 8, LÉANDRE)
Qui se gagne aisément. v.1364 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Ne me fatigue point par tes mauvais discours. v.1365 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
En sonnet, en ballade, en ode, en élégie. v.1371 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Quelque mauvais génie v.1372 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Vous versez à grands flots l'encre sur votre écrit. v.1386 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Il faut recommencer, le mal n'est pas bien grand. v.1393 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Quatre doigts de papier plié bien proprement v.1402 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Quelque nuage épais m'obscurcit-il la vue ? v.1428 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Mais non, j'ai, grâce au ciel, encore deux bons yeux. v.1429 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Lui donne en peu de mots son congé par écrit. v.1437 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
A la conception et légère et facile ! v.1440 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Et que de l'engager on ait eu la pensée. v.1444 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Pour m'outrager encore, il a mis tant d'étude v.1448 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Mais, de grâce, un seul mot. v.1453 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
Gagneras-tu la porte ? v.1456 (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Il est enfin parti, malgré son éloquence. v.1459 (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Pourrons-nous nous soustraire à son brusque chagrin ? v.1462 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Et l'aveu de la mère est une bagatelle. v.1471 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Crier, gémir, pleurer ; car j'ai le don des larmes. v.1476 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Lisette m'appuiera. Malgré son noir chagrin, v.1477 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Qu'elle me cède un bien dont mon amour est digne. v.1479 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Bon ! Bon ! Plus on la flatte, et plus elle égratigne ; v.1480 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
L'amitié, la raison m'obligent à vous rendre v.1488 (Acte 5, scène 4, ISABELLE)
Si mon maître est ingrat, puis-je mais de cela ? v.1513 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
Mais il vient ; vous pouvez l'étrangler : le voilà. v.1514 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
Peut me venger assez de ton lâche forfait. v.1522 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Grâce ; je n'ai point fait encor mon testament. v.1530 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Pour lui faire sentir son peu de jugement, v.1545 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
De grace prêtez-moi cette lettre un moment. v.1546 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Pouf ! Il faut l'avouer, vous avez, à mon gré, v.1549 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
La présence d'esprit au suprême degré. v.1550 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Ah ! De grâce, madame, v.1551 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Mais je ne reçois point un grossier artifice. v.1555 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Ce serait, je vous jure, un garçon tout parfait. v.1558 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
En changeant le dessus, nous changeons bien la thèse. v.1563 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Votre méprise ici me paraît fort étrange. v.1567 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Quoi ! Vos billets d'amour sont des lettres de change ? v.1568 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Et vous ne venez plus pour étrangler les gens. v.1574 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
À mes distractions faites grâce, Madame ; v.1579 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Nul autre objet que vous ne règne dans mon âme. v.1580 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Au gré de vos souhaits contenter votre amour. v.1586 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Il me vient dans l'esprit un petit stratagème. v.1592 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
La vieille ne songeait, dans votre engagement, v.1593 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
J'entends venir quelqu'un. C'est Madame Grognac. v.1602 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Je prétends, malgré vous, devenir votre gendre : v.1607 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Je vous trouve plaisant ! Au gré de mes souhaits v.1610 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Vous, calmez, s'il vous plaît, votre langue indiscrète, v.1615 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Ennuyeux harangueur. C'est une affaire faite, v.1616 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Monsieur sera mon gendre. Et pour me délivrer v.1617 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Monsieur, guérissez-vous des soucis où vous êtes : v.1624 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
À grand'peine au bonhomme aviez-vous dit adieu, v.1645 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Et n'écoutant alors qu'un aveugle caprice, v.1647 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Sans avoir, en mourant, égard à ma prière, v.1651 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Ô cruelle disgrâce ! v.1655 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Mon neveu ne craint point la disgrâce cruelle v.1663 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Signez donc ce papier... une plume, Lisette. v.1671 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Je signerai, pourvu que vous me promettiez v.1673 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Qu'il deviendra plus sage, et que vous le signiez. v.1674 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Il ne faut pas ici plus longtemps vous séduire ; v.1679 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Quand votre époux, jadis grand-gruyer de Berri, v.1690 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
Votre fille est encor plus sage que sa mère. v.1692 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
J'ai, si vous la grondez, un menuet tout prêt. v.1694 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
De bonne grâce, v.1695 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Puisque tout est signé, que la chose se fasse. v.1696 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
Je m'oblige pour vous à payer le dédit, v.1698 (Acte 5, scène 10, VAL?RE)
Fasse qui le voudra les frais du mariage ; v.1703 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Vous l'avez commencé, finissez votre ouvrage : v.1704 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Vous serez belles-soeurs. Mais, surtout, gardez-vous v.1709 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
Laissez votre oncle en paix. Quel diantre de langage ! v.1715 (Acte 5, scène 12, CARLIN)
Vous devez cette nuit faire un autre voyage ; v.1716 (Acte 5, scène 12, CARLIN)
Vous n'y songez donc plus ? Vous êtes marié. v.1717 (Acte 5, scène 12, CARLIN)
Cette erreur me paraît un peu digne de blâme ; v.1720 (Acte 5, scène 13, CARLIN)

LE RETOUR IMPRÃ‰VU (1700)

Elle ne fait rien que de mal ; et le pis que j'y trouve, c'est qu'elle garde auprès d'elle une coquine comme vous, qui ne lui donnez que de mauvais conseils, et qui la poussez dans un précipice où son penchant ne l'entraîne déjà que trop. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Voilà un discours très sérieux au moins, madame ; et si je répondais aussi sérieusement, la fin de la conversation pourrait bien faire rire ; mais le respect que j'ai pour votre âge, et pour la tante de ma maîtresse, m'empêchera de vous répondre avec aigreur. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il serait à souhaiter, madame, que vous en eussiez autant : vous ne seriez pas la première à scandaliser votre nièce, et à la décrier, comme vous faites, dans le monde, par des discours qui n'ont point d'autre fondement que le dérèglement de votre imagination. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le dérèglement de mon imagination ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
C'est le dérèglement de vos actions qui me fait parler ; et il n'y a rien de plus horrible que la vie que vous faites. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
C'est bien à elle d'avoir seule une grosse maison, des habits magnifiques ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Fort innocemment : elle boit, mange, chante, rit, joue, se promène ; les biens nous viennent en dormant, je vous assure. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Premièrement, ma fille unique ne veut plus être religieuse ; je m'en vais la marier : mon frère le chanoine, qui lui en veut depuis longtemps, la déshéritera ; car il est vindicatif. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Vraiment, c'est pour cela que nous songeons à profiter de la belle saison. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pour cela, non, madame ; un bon mariage va nous mettre à couvert de la prédiction. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Un bon mariage ! (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Ce sera un mariage dans toutes les formes ; et quand il sera fait, vous serez trop heureuse de nous faire la cour, et d'être la tante de votre nièce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si fait vraiment, je ne connais autre ; je ne l'avais pas bien envisagée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
S'il lui mourait trois oncles, deux tantes, trois couples de cousins germains, deux paires de neveux et autant de nièces, elle se trouverait une fort grosse héritière. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mais sais-tu bien qu'en temps de peste, cette fille-là pourrait devenir un très gros parti ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il y aura peut-être quelque tribulation à essuyer au retour de notre bon homme de père : mais il ne reviendra pas si tôt ; nous aurons le temps de nous préparer ; et mon maître ne sera pas malheureux, s'il n'a que ce chagrin-là de son mariage. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Le mariage est sujet à de grandes révolutions. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Tu es encore un plaisant visage, de croire que Clitandre puisse jamais se repentir d'avoir épousé Lucile, une fille que j'ai élevée ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Une fille sage et vertueuse ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Clitandre fait de la dépense, parce qu'il est amoureux : l'amour rend libéral ; le mariage corrige l'amour. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il est d'un naturel trop prodigue pour devenir jamais trop économe. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
A-t-il donné de bons ordres pour le régal d'aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Trois garçons de la Guerbois viennent d'arriver avec tout leur attirail de cuisine ; Camel, le fameux Camel, marchait à leur tête. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
L'illustre Forel a envoyé six douzaines de bouteilles de vin de Champagne comme il n'y en a point : il l'a fait lui-même. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Vous voici, grâce au ciel, bientôt à la conclusion de votre amour, et à la fin de votre argent. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Mais, s'il vous plaît, qu'allons-nous faire en attendant le retour de monsieur votre père, qui est en Espagne depuis un an pour les affaires de son commerce ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Mon ami, jouissons du présent ; n'ayons point de regret au passé, et ne lisons point des choses fâcheuses dans l'avenir. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
N'as-tu pas reçu de l'argent pour moi ces jours passés ? (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
J'ai reçu, l'autre semaine, dix-huit cents livres de ce curieux, pour ces deux grands tableaux dont votre père avait refusé deux mille écus quelque temps avant que de partir. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Nous avons fait argent de tout : les revenus sont touchés d'avance ; la maison de la ville est démeublée à faire pitié ; nous avons abattu les bois de la maison de campagne, sous prétexte d'avoir de la vue. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Monsieur votre père fera un gros profit pendant son voyage ; vous aurez fait une grosse dépense pendant son absence : quand il reviendra, de quoi aura-t-il à se plaindre ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Ce sera comme s'il n'avait bougé de chez lui ; et, au pis aller, ce sera lui qui aura eu tort de voyager. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Entre nous, ce n'est pas un grand génie que monsieur votre père ; je l'ai mené autrefois par le nez, comme vous savez ; je lui fais accroire ce que je veux : et quand il reviendrait présentement, je me sens encore assez de vigueur pour vous tirer des affaires les plus épineuses. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Allons, monsieur, grande chère et bon feu ; le courage me revient. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et votre bon ami le Marquis, soi-disant tel, qui vous aide à manger si généreusement votre bien, et qui n'est qu'un fat au bout du compte, y sera-t-il ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Les démarches que vous me faites faire, Clitandre, ne peuvent être justifiées que par le succès qu'elles vont avoir ; et je serais entièrement perdue dans le monde, si le mariage ne mettait fin à toutes les parties de plaisir où je me laisse engager tous les jours. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Je n'ai jamais eu d'autres sentiments, belle Lucile ; et voilà votre amie qui peut vous en rendre témoignage. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Mais moi qui n'entre pour rien dans l'aventure, et qui n'ai point en vue de conclusion, quel personnage est-ce que je fais dans tout ceci ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
On dira qu'on se fait pendre par compagnie ; et par compagnie, il ne tiendra qu'à vous de vous faire épouser : mon maître a tant d'amis ! (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je me donne au diable, pendant que nous sommes en train, il me prend envie d'épouser Lisette aussi par compagnie, moi ; c'est une chose bien contagieuse que l'exemple. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je voudrais que le nôtre la pût engager à nous imiter ; et j'ai un jeune homme de mes amis qui s'est brouillé depuis quelques jours avec sa famille. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Allons, de la gaîté ; je ne me suis jamais senti de si belle humeur ; et je vous défie de m'ennuyer. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Je vous assure, mesdames, qu'à moins de voler, on ne peut pas faire plus de diligence : il n'y a pas, en vérité, trois quarts d'heure que je suis parti de Versailles. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Un postillon, qui n'est pas plus gros que le poing, et qui va comme le vent. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Te voilà au comble des plaisirs ; tu vas nager dans les délices : tu sais l'intérêt que je prends à tout ce qui te touche. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Sangaride, ce jour est un grand jour pour vous. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Il faut que l'exemple vous encourage. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Que cela est vilain d'être une grande inutile dans le monde ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je veux être déshonoré, si je ne vous trouve fort à mon g é : je me sens même de la disposition à vous aimer un jour à l'adoration, à la fureur ; mais point de mariage au moins, point de mariage ; j'aime les amours sans conséquence : vous m'entendez bien ? (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Il est vrai que je n'ai pas mon pareil pour débourgeoiser un enfant de famille, le mettre dans le monde, le pousser dans le jeu, lui donner le bon goût pour les habits, les meubles, les équipages. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Je ne le vois point ici : c'est un joli garçon ; je l'aime ; je le trouve admirable pour faire une ressource, pour écarter les créanciers, amadouer des usuriers, persuader des marchands, démeubler une maison en un tour de main. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Que ton père a eu de prévoyance, d'esprit, de jugement, de te laisser un gouverneur aussi sage, un économe aussi entendu ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Ce coquin-là vaut vingt mille livres de rente, comme un sou, à un enfant de famille. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je vous disais bien que Merlin était un joli garçon. (Acte 1, scène 7, LE-MARQUIS)
Voilà, Dieu merci, les affaires en bon train : nos amants sont en joie ; fasse le ciel que cela dure longtemps ! (Acte 1, scène 8, MERLIN)
À la fatigue près, nous avons fait un bon voyage. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Comment, vous avez fait un bon voyage ! (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Il semble que tu ne me fais guère bonne mine ; et tu ne me parais pas trop content de notre arrivée. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Je ne suis pas celui qu'elle chagrinera le plus. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Et, dis-moi, le bon homme a-t-il affaire pour longtemps à cette douane ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Te voilà bien intrigué ! (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Ce retour imprévu ne dérangerait-il point un peu vos petites affaires ? (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Non ; elles sont toutes dérangées, de par tous les diables. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Jaquinet, mon pauvre Jaquinet, aide-moi un peu à sortir d'intrigue, je te prie. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Va te reposer ; entre au logis, tu trouveras bonne compagnie : ne t'effarouche point, on te fera boire de bon vin de Champagne. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Allons, Merlin, de la vivacité, mon enfant, de la présence d'esprit, Ceci est violent : un père qui revient en impromptu d'un long voyage ; un fils dans la débauche, sa maison en désordre, pleine de cuisiniers ; les apprêts d'une noce prochaine ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Tenons-nous un peu à l'écart, et songeons d'abord aux moyens de l'empêcher d'entrer chez lui. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Enfin, après bien des travaux et des dangers, voilà, grâce au ciel, mon voyage heureusement terminé ; je retrouve ma chère maison, et je crois que mon fils sera bien sensible au plaisir de me revoir en bonne santé. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Nous le serions bien davantage à celui de te savoir encore bien loin d'ici. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Les enfants ont bien de l'obligation aux pères qui se donnent tant de peine pour leur laisser du bien. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Oui ; mais ils n'en ont guère à ceux qui reviennent si mal à propos. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je ne veux pas différer davantage à rentrer chez moi, et à donner à mon fils le plaisir que lui doit causer mon retour : je crois que le pauvre garçon mourra de joie en me voyant. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
C'est monsieur Géronte lui-même, ou c'est le diable sous sa figure. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Vous voyez, monsieur, fort à votre service, comme un serviteur fidèle, gai, gaillard, et toujours prêt à vous obéir. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Entrons au logis. (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Quel visage ! (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Il faut que l'air du pays d'où vous venez soit merveilleux pour les gens de votre âge. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
A-t-il eu grand soin de mes affaires ; et mes deniers ont-ils bien profité entre ses mains ? (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Vous ne sauriez comprendre comme ce jeune homme-là aime l'argent : il a mis vos affaires dans un état... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je trouverai donc une grosse somme d'argent qu'il aura amassée ? (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Et non, vous dis-je : ce garçon-là est bien meilleur ménager que vous ne pensez ; il suit vos traces ; il fatigue son argent à outrance ; et sitôt qu'il a des pistoles, il les fait travailler jour et nuit. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Il n'est pas au logis, monsieur ; et si vous êtes si pressé de le voir... (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Voilà un coquin d'usurier qui prend bien son temps pour venir demander de l'argent. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Nous voilà gâtés. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Autant que le fils est joueur, dépensier et prodigue, autant le père, à ce qu'on dit, est un vilain, un ladre, un fesse-mathieu. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Oui, monsieur ; c'est un effet de sa bonne conduite de devoir cet argent-là. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Comme les honnêtes gens se connaissent ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Qui en vaut plus de quinze ; et comme il n'avait que vingt-quatre mille francs d'argent comptant, pour ne pas manquer un si bon marché, il a emprunté les deux mille écus en question de l'honnête fripon que vous voyez. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Vous n'êtes plus si fâché que vous étiez, je gage ? (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Oh çà, monsieur, ce Clitandre, qui vous doit de l'argent, est mon fils. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Revenez demain, c'est de l'argent comptant. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Ce n'est pas celle-là ; mais un peu plus loin, à gauche, là... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Cette grande porte cochère qui est vis-à-vis de cette autre qui est vis-à-vis d'elle, là.... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mais pourquoi cette femme-là vend-elle ses héritages ? (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Il lui est survenu un grand malheur ; elle est devenue folle. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mais je m'amuse ici trop longtemps ; fais-moi ouvrir la porte. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Le diable s'en est emparé, monsieur ; il nous a fallu déloger à mi-terme. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
C'est ce qui a obligé votre fils à acheter cette autre maison ; nous ne pouvions plus demeurer dans celle-là. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il n'y a sorte de niches qu'ils ne m'aient faites ; tantôt ils me chatouillaient la plante des pieds, tantôt ils me faisaient la barbe avec un fer chaud ; et, toutes les nuits régulièrement, ils me donnaient des camouflets qui puaient le soufre... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Nous avons vu là-dessus les meilleures devineresses de Paris, la Duverger même ; il n'y a pas moyen de les faire déguerpir : ce diable-là est furieusement tenace ; c'est celui qui possède ordinairement les femmes, quand elles ont le diable nu corps. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Monsieur, ils ont fourragé partout. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Je suis perdu ; j'ai caché en terre un sac de cuir où il y n vingt mille francs. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Vingt mille francs ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il y a vingt mille francs dans votre maison ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
À gauche en entrant, sous une grande pierre noire qui est à côté de la porte. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Sous une grande pierre noire ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Vingt mille francs ! (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Vous deviez bien nous en avertir ; vous nous eussiez épargné bien de l'embarras. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
C'est à gauche en entrant, dites-vous ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il y a dans la cave, en entrant, à gauche, sous une grande pierre noire, un sac de cuir qui contient vingt mille francs. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Vingt mille francs ! (Acte 1, scène 15, LISETTE)
J'entends monsieur Géronte qui revient sur ses pas : sauve-toi au plus vite. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Et vogue la galère ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
J'ai trouvé mes gens à deux pas d'ici, et je les ai fait demeurer, parce qu'il m'est venu en pensée de mettre mes ballots dans cette maison que mon fils a achetée. (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
Le diable ne s'est pas emparé de celle-1à ; mais madame Bertrand y loge encore. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Elle y loge encore ! (Acte 1, scène 17, GÉRONTE)
On est convenu qu'elle achèverait le terme ; et comme elle a l'esprit faible, elle se met dans une fureur épouvantable quand on lui parle de la vente de cette maison ; c'est là sa plus grande folie, voyez-vous. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Voilà monsieur Géronte de retour, je pense ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Quel dommage ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
S'il s'avise de vous accoster par hasard, ne prenez pas garde à ce qu'il vous dira ; nous allons le faire enfermer. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Si vous lui parlez, ayez un peu d'égard à sa faiblesse ; songez qu'elle a le timbre un peu fêlé. (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Il a quelque chose d'égaré dans la vue. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Comme sa physionomie est changée ! (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Elle a les yeux hagards. (Acte 1, scène 18, G?RONTE)
Hé bien, qu'est-ce, monsieur Géronte ? (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
J'ai bien du chagrin, en vérité, du malheur qui vous est arrivé. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
On dit qu'il revient des esprits dans ma maison ; il faudra bien qu'ils en délogent, quand ils seront las d'y demeurer. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Je voudrais bien, madame Bertrand, mettre dans votre maison quelques ballots que j'ai rapportés de mon voyage. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Dites-moi, madame Bertrand, êtes-vous toujours aussi sage, aussi raisonnable qu'à présent ? (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Je ne pense pas, monsieur Géronte, qu'on m'ait jamais vue autrement. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Mais si vous n'êtes pas ordinairement plus fou qu'à présent, je trouve qu'on a grand tort de vous faire enfermer. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Ça, çà, changeons de propos. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Mon pauvre monsieur Géronte, ma maison n'est point vendue, et elle n'est point à vendre. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
La, la, ne vous chagrinez point ; je prétends que vous y ayez toujours votre appartement comme si elle était à vous, et que vous fussiez dans votre bon sens. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Êtes-vous sage, de vous emporter contre un extravagant ? (Acte 1, scène 18, MERLIN)
Puisque vous le prenez sur ce ton-là, vous sortirez de la maison ; elle m'appartient, et j'y ferai mettre mes ballots malgré vous. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
L'extravagant ! (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Vient-on, s'il vous plaît, faire tapage à la porte d'un honnête homme, et scandaliser toute une populace ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Les diables de chez vous sont un peu ivrognes ; ils se plaisent dans la cave. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Il nous est revenu que le maître de ce logis vient d'arriver d'un long voyage : serait-ce vous par aventure ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
C'est quelque chose de beau que les voyages, et cela façonne bien un jeune homme : il faut savoir comme monsieur votre fils s'est façonné pendant le vôtre ; les jolies manières... (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ce garçon-là est bien généreux : il ne vous ressemble pas ; vous êtes un vilain, vous. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Nous avons eu bien du chagrin, bien du souci, bien de la tribulation de votre retour ; je veux dire, de votre absence : votre fils en a pensé mourir de douleur, en vérité ; il a pris toutes les choses de la vie en dégoût ; il s'est défait de toutes les vanités qui pouvaient l'attacher à la terre ; richesses, meubles, ajustements. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ce garçon-là vous aime, cela n'est pas croyable. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Il serait mort, je crois, de chagrin pendant votre absence, sans cet honnête monsieur-là. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
J'y viens de boire du bon vin de Champagne, et en fort bonne compagnie. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Il serait beau, vraiment, qu'au retour d'un voyage, après une si longue absence, un fils qui sait vivre, et que j'ai façonné, eût l'impolitesse de recevoir son très cher et honoré père dans une maison où il n'y a que les quatre murailles ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Le sujet était lugubre ; elle représentait la brûlure de Troie : il y avait là-dedans un grand vilain cheval de bois qui n'avait ni bouche ni éperons : nous en avons fait un ami. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
N'aviez-vous pas aussi deux grands tableaux qui représentaient quelque chose ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Oui vraiment ; ce sont deux originaux d'un fameux maître, qui représentent l'enlèvement des Sabines. (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Un homme sage, vertueux, religieux comme monsieur Géronte ! (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Vraiment, je viens d'apprendre de jolies choses, monsieur Géronte ; et votre fils, à ce qu'on dit, engage ma nièce dans de belles affaires. (Acte 1, scène 21, MADAME-BERTRAND)
Ne nous plaignons point les uns des autres, et ne parlons point mal des absents ; il ne faut point condamner les personnes sans les entendre. (Acte 1, scène 21, LE-MARQUIS)
Un peu d'attention, monsieur Géronte. (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
Allez au diable, avec votre galimatias. (Acte 1, scène 21, GÉRONTE)
Mon sac et mes vingt mille francs qu'on emporte. (Acte 1, scène 22, GÉRONTE)
Il ne faut pas, mon père, abuser plus longtemps de votre crédulité. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Tout ceci est un effet du zèle et de l'imagination de Merlin, pour vous empêcher d'entrer chez vous, où j'étais avec Lucile dans le dessein de l'épouser. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Je vous demande pardon de ma conduite passée : consentez à ce mariage, je vous prie : on vous rendra votre argent ; et je promets que vous serez content de moi dans la suite. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Lucile est ma nièce ; et si votre fils l'épouse, je lui donnerai un mariage dont vous serez content. (Acte 1, scène 23, MADAME-BERTRAND)
Qu'on me rende mon argent, je me sens assez d'humeur à consentir à ce que vous voulez ; c'est le moyen de vous empêcher de faire pis. (Acte 1, scène 23, GÉRONTE)
Touchez là, monsieur Géronte ; vous êtes un brave homme : je veux boire avec vous : allons nous remettre à table. (Acte 1, scène 23, LE-MARQUIS)

ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME (1694)

Pour m'expliquer en termes plus clairs, j'ai avancé la dépense du voyage depuis notre garnison jusqu'à ce village-ci ; nous y avons déjà séjourné quinze jours sur mes crochets : je vous prie que nous comptions ensemble, et je vous demande mon congé. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Oui, monsieur, j'ai fait depuis peu des réflexions morales sur la vanité des plaisirs mondains : je suis las d'être bien battu et mal nourri ; je suis las de passer la nuit à la porte d'un lansquenet, et le jour à vous détourner des grisettes ; je suis las enfin d'avoir de la condescendance pour vos débauches, et de m'enivrer au buffet, pendant que vous vous enivrez à table. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je vais me rendre mari d'une certaine Lisette, qui est le bel esprit de ce village-ci. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Je n'ai point encore trouvé en mon chemin cette Lisette si aimable ; j'en sais mauvais gré à mon étoile. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Mais cette digression vous fait oublier qu'il s'agit entre vous et moi d'une petite règle d'arithmétique. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Il y a huit ans que je vous sers ; à vingt-cinq écus de gages, somme totale, six cents livres ; sur quoi j'ai reçu quelques coups de canne, coups de pied au cul ; partant reste toujours six cents livres, que je vous prie de me donner présentement. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
J'ai eu la patience de garder huit ans un coquin comme toi ! (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Vous avez été jusqu'à présent très content de mon service, et vous cessez de l'être dans le moment que je vous demande mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Vraiment, monsieur, ce n'est pas vous qui me chassez ; c'est moi qui vous demande mon congé, et les six cents livres. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
La vie champêtre ne convient point à un intrigant, à un fourbe. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Je sais bien que j'ai tous les talents pour faire fortune à la ville ; mais je borne mon ambition à Lisette, à qui j'apporte en mariage les six cents livres dont je vais vous donner quittance. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
J'épouse demain la petite fermière Agathe. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
J'ai si bien fait, par mon manège, que le père est à présent aussi amoureux de moi que sa fille. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Agathe m'attend chez elle à quatre heures ; et, avant que d'y aller, j'ai à régler certaines choses avec le notaire. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Mon congé et mes gages. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Va, je te donne ton congé. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Et mes gages, monsieur ? (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tu m'attendris, Pasquin ; je ne veux pas te voir davantage. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Je n'ai plus rien à ménager avec cet homme-là ; Lisette me sollicite de rompre son mariage avec Agathe. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Il ne s'agissait entre lui et moi que de deux articles. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Je lui demandais mon congé et mes gages : il a partagé le différend par moitié ; il m'a donné mon congé, et me retient mes gages. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Et tu gardes des mesures avec cet homme-là ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Te feras-tu encore tirer l'oreille pour m'aider à rompre son mariage, en faveur de mon pauvre frère Colin à qui Agathe était promise ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il ne tient qu'à toi de rendre la joie à tout le village. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ce n'était que fêtes, danses et chansons préparées pour les noces de Colin et d'Agathe ; et depuis que ton officier réformé est venu nous enlever le coeur de cette jolie fermière, toute notre galanterie poitevine est en deuil. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Colin est mon frère, et s'il n'épouse point Agathe par ton moyen, Lisette n'épousera point Pasquin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
J'ai sauté par la fenêtre de la salle où tu m'avais enfermé, pour te venir dire que tout le tripotage de veuve que tu veux faire pour attraper ce Dorante, par-ci, par-là, tant y a que tout ça ne vaut rien. (Acte 1, scène 4, COLIN)
J'ai trouvé un secret pour qu'Agathe me r'aime, et j'ai commencé à imaginer... (Acte 1, scène 4, COLIN)
Et va-t'en achever d'imaginer ; laisse-moi exécuter. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tenez, si Pasquin me dit que je n'ai pas pus d'esprit que toi, pour ce qui est d'Agathe, je veux bien m'en retourner dans la salle. (Acte 1, scène 4, COLIN)
C'est que j'ai eune ruse pour faire venir Agathe dans un endroit où je vous cacherai tous deux. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Et pis, quand a sera là, je li dirai : Çà, gnia personne qui nous écoute ; n'est-y pas vrai, Agathe, qu'ou m'avez dit cent fois qu'ou m'aimiez ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
N'est-y pas vrai, li redirai-je, que quand vous me dites ça, je dis, moi, que les paroles étaient belles et bonnes, mais que ça ne tient guère, à moins qui n'y ait quelque chose, là, qui signifie qu'ou n'oseriez pus prendre d'autre mari .que moi ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
Agathe dira : Oui, Colin. (Acte 1, scène 4, COLIN)
N'est-y pas vrai, ce li ferai-je encore, qu'un certain jour que l'épingle de votre collet était défaite, je le soulevis tout doucement, tout doucement ?... (Acte 1, scène 4, COLIN)
Je ne barguignerai point à li faire tout dire ; car si a m'épouse, l'épousaille couvre tout ; et sinon, je sis bien aise qu'on sache que la récolte appartient à sti qui a défriché la terre. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Donc, je dirai à Agathe : N'est-y pas vrai, quand j'eu entr'ouvart votre collet, que je pris dessous un papier dans votre sein, et que sur ce papier vous m'aviez fagoté en lacs d'amour votre nom parmi le mien, pour montrer ce que je devions être l'un à l'autre ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
Vous sortirez tous deux de votre cache, et vous li direz : Agathe, faut qu'ou vous mariez rien qu'avec Colin tout seul, ou nous allons dire partout qu'ous aimez deux hommes à la fois. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Les femmes en font gloire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Faire gloire d'aimer un autre que sti avec qui on se marie ! (Acte 1, scène 4, COLIN)
Non, gnia point de femme comme ça dans tout le monde. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Colin n'a pas voyagé. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Çà, je juge que M. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Colin imagine mieux que nous, mais nous exécuterons mieux que Colin. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
J'y vas, mais j'enrage. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Çà, il s'agit de guérir Agathe de l'entêtement où elle est pour ton maître. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Quand l'amour s'est une fois emparé d'un coeur aussi simple que celui d'Agathe, il est difficile de l'en chasser ; il se trouve mieux logé là que chez une coquette. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
J'avoue que les grands airs de ton maître ont saisi la superficie de son imagination ; mais le fond du coeur est encore pour Colin. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il faut empêcher Agathe de sortir de chez elle, afin qu'elle ne vienne point rompre les mesures que nous avons prises. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
La voici qui vient ; songe à la renvoyer chez elle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Dorante doit être aujourd'hui amoureux de moi à la folie ; car il m'a promis que son amour augmenterait tous les jours, et il m'aimait déjà bien hier. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
En une nuit, il arrive de grandes révolutions dans le coeur d'un Français. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Oui, sur la fin de ce siècle-ci, les amants et les saisons se sont bien déréglés ; le chaud et le froid n'y dominent plus que par caprice. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
En Poitou nous avons une règle certaine ; c'est que le jour des noces, le thermomètre de la tendresse est à son plus haut degré ; mais le lendemain il descend bien bas. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous voulez me persuader tous deux que Dorante sera inconstant ; mais il faudrait que je fusse folle pour craindre qu'il change. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Quand Colin me disait tout simplement qu'il me serait fidèle, je le croyais ; et je ne croirais pas Dorante qui est gentilhomme, et qui fait des serments horribles qu'il m'aimera toujours ? (Acte 1, scène 6, AGATHE)
En amour, les serments d'un courtisan ne prouvent rien ; c'est le langage du pays. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Dis-moi, Pasquin, lequel aimera-t-il mieux de l'innocente ou de la gourgandine ? (Acte 1, scène 6, AGATHE)
La gourgandine a toujours été du goût de mon maître. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Leur imagination travaille beaucoup. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Le col long et les gorges creuses ont donné lieu à la steinkerque ; et ainsi du reste. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Je ne pourrai jamais venir à bout d'arranger tant de machines sur ma tête ; il n'y a pas de place pour en mettre seulement la moitié. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Quand il s'agit de placer des fadaises, la tête d'une femme a plus d'étendue qu'on ne pensé. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
La fontange, le chou, v.2 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
« Coiffure pour raccourcir le visage. » v.7 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
« Petits tours blonds à boucles fringantes pour les fronts étroits et les nez longs. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
« Suppléments ingénieux qui donnent du relief aux joues plates. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Nota qu'on appelle petit bois un paquet de cheveux hérissés, qui garnissent le pied de la futaie bouclée. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Allez vite arranger votre toilette ; je vous, enverrai mon maître sitôt qu'il aura fini une petite affaire. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Adieu, Agathe. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il est chez le notaire ; il faut qu'il repasse par ici ; pour aller chez Agathe, et je l'arrêterai pendant que tu iras te déguiser en veuve. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Récapitulons un peu ce déguisement. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Pour se venger, elle a pris plaisir à se trouver masquée à deux ou trois assemblées où il était, de faire la passionnée ; en un mot, de se moquer de lui, trouvant toujours des excuses pour ne se point démasquer. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
C'est une gaillarde qui fait mille plaisanteries de cette nature pour égayer son veuvage. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Amuse-le pendant que je me déguiserai ; et après, tu iras avertir Agathe qu'elle vienne nous surprendre ; tu la feras écouter notre conversation. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ne m'arrête point ; Agathe m'attend. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Que votre amour pour Agathe vous fait manquer cette veuve de cinquante mille écus. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Mais n'en parlons plus, vous avez le coeur pris pour Agathe. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Amoureux comme vous êtes, vous ne voudriez pas rompre un mariage d'inclination pour vingt mille écus plus_ou_moins. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Avec vingt mille écus on achète un régiment, on est utile au prince ; tu sais qu'un gentilhomme doit se sacrifier pour les besoins de l'État. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Entre nous, l'État n'a pas besoin de vous, puisqu'il vous a remercié de vos services à la tête de votre compagnie. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Je serai ravi de te faire gagner cent pistoles. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
En rabattant sur les gages. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Voilà comment se font les mariages des Tuileries. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Cachez-vous un oeil avec votre chapeau, la main dans la ceinture, le coude en avant, le corps d'un côté et la tête de l'autre ; surtout, gardez-vous bien de vous promener sur une ligne droite, cela est trop bourgeois. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Voici l'occasion monsieur, de faire profiter les talents que vous avez pour le grand art de la minauderie. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
N'y a-t-il rien de nouveau en Catalogne ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Que dit-on de l'Allemagne ? (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Il faut un peu la laisser ronger son frein. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Je me sers de mes avantages. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Vous avez raison ; votre geste est tout plein de mérite, et vous avez encore plus d'esprit de loin que de près. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Sans égard pour ma naissance, v.10 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Il me fait soupirer, gémir, sentir l'absence v.11 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Que je n'aie soumise à ce petit ingrat ; v.15 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
C'est assez la faire languir. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Par quel bonheur, madame, vous trouve-t-on dans ce village ? (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Retirons-nous donc, monsieur : il est dangereux d'interrompre les larmes d'une veuve. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Un cavalier fait comme vous ne saurait en consoler une, qu'il n'en afflige mille autres. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Elle bégaie, il est temps que je me retire. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Monsieur, l'affliction m'a si fort changée... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je ne dors point ; la fatigue du carrosse, la chaleur, la poussière, le grand jour... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je l'avoue finalement ; à votre refus, j'avais baissé les yeux sur une petite fermière ; parce que je trouvais une somme d'argent pour nettoyer de gros biens que j'ai en direction : mais d'honneur je ne l'ai jamais regardée que comme un enfant, une poupée avec quoi on se joue ; et depuis les charmantes conversations de Poitiers, vous n'avez point désemparé mon coeur. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Mais, avant toutes choses, il faut que vous disiez à Agathe, en ma présence, que vous ne l'avez jamais aimée. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Mais enfin, dire en face à une femme que je ne l'aime point, c'est l'assassiner : le coup est mortel, madame ; et je dois avoir des ménagements pour une pauvre petite créature, qui... (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Je suis galant homme. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Au moins, je vous ordonne d'aller tout présentement rompre l'engagement que vous avez avec le père. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
La jolie mignonne ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
N'êtes-vous pas la belle Agathe ? (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Ne craignez rien, ma bouchonne. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Vous m'aviez enlevé mon amant ; mais je suis déjà vengée, puisqu'il vous a sacrifiée à moi. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Dorante ne saurait mentir ; il est gentilhomme. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Je crois, comme je l'ai toujours cru, que vous êtes fort sage, et que Dorante est le plus grand scélérat ; mais je suis contente, vous avez tout entendu. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Il fera tout comme s'il vous aimait ; et sitôt que vous lui aurez dit un mot, il ne songera plus qu'à se venger de Dorante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Il s'agit d'une vengeance qui servira de divertissement à toute notre petite société galante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Pasquin me vient de dire que tout allait bien, pourvu que je patientisse ; mais, quand je devrais tout gâter, je ne saurais plus me tenir en place ; je sis trop amoureux. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Ce n'est pas de vous au moins que je dis que je sis amoureux : il ferait beau var que j'aimisse encore eune... ingrate ! (Acte 1, scène 15, COLIN)
changeuse ! (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je n'aime pas trop à changer ; mais c'est que cela me vint malgré moi tout d'un coup, parce que je n'avais jamais vu d'homme fait comme Dorante. (Acte 1, scène 15, AGATHE)
Gnia pu moyen de retenir mon naturel. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Vous allez user toute votre tendresse ; gardez-en un peu pour quand vous serez mariés, vous en aurez besoin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Nous avons vu de loin qu'elle se laissait baiser la main par Colin ; nous avons jugé... (Acte 1, scène 16, NANETTE)
C'est signe qu'al' a retrouvé l'esprit qu'al' avait pardu. (Acte 1, scène 16, COLIN)
J'ai bien fait de ne voir ni le père ni la fille : si la veuve m'allait manquer, je serais bien aise de retrouver Agathe. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
J'entends des villageois qui chantent ; laissons-les passer. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Ce sont là nos règles. (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Mais j'ai passé l'écueil du dangereux moment. v.28 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Ces poitevines sont galantes naturellement. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Tout ce que la pauvrette a pu faire, c'est de sortir la tête par la portière du carrosse, et de me faire signe de loin qu'elle ne laisserait pas de vous aimer toujours. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Monsieur, j'ai sellé votre anglais ; le voilà attaché, à la porte : si vous voulez suivre le carrosse, il n'est pas encore bien loin. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Je vais trouver Agathe, et conclure avec elle. (Acte 1, scène 20, DORANTE)
Que dites-vous là cruelle, injuste, ingrate ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
Dites donc au papa qu'il abrége les formalités : ces articles, ce contrat, me désespèrent. (Acte 1, scène 21, DORANTE)
Vous m'attendrez longtemps. v.35 (Acte 1, scène 22, LE-CHOEUR)
Vous m'attendrez longtemps. v.37 (Acte 1, scène 24, LE-CHOEUR)
Courage, Pasquin. v.41 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Au changement : v.45 (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Vous qui pour héritage v.50 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
L'argent ni l'équipage v.52 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Malgré votre réforme, v.54 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Agathe, chante à Dorante. v.59 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
La fille de village v.59 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Qu'un amour de passage ; v.61 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
C'est le droit du guerrier : v.62 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Un jour notre goulu de chat v.67 (Acte 1, scène 24, COLIN)
Je viendrai saccager ce village-ci avec un régiment que j'achèterai exprès. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Vous m'attendrez longtemps. v.72 (Acte 1, scène 24, LE VILLAGE)

LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX (1705)

Honneur au seigneur Apollon. v.1 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Ah ! Dieu vous gard', seigneur Mercure. v.2 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Par quelle agréable aventure v.3 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Vous savez, grand dieu du Parnasse, v.5 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Que je ne me tiens guère en place. v.6 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Vous êtes le bras droit du grand dieu du tonnerre ; v.11 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui ne songent là-haut qu'à respirer l'encens, v.17 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et qu'à se gonfler d'ambroisie. v.18 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Vous vous plaignez à tort d'un trop pénible emploi. v.19 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Dans ce métier pénible et dangereux v.26 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
À vous servir je serai diligent. v.31 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Le seigneur Jupiter, dont vous êtes l'agent, v.32 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Pour goûter des plaisirs nouveaux, v.34 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Une bergère, une grisette, v.44 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Quand un époux a fait quelque intrigue nouvelle, v.50 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
De se dédommager d'un époux infidèle, v.53 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et qu'un galant se rend patron v.54 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
L'époux a beau gronder, faire le ridicule, v.56 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Je suis l'agent du dieu qui lance le tonnerre ; v.65 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Entre tant de métiers mis dans votre apanage, v.77 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui pourraient fatiguer quatre dieux comme vous, v.78 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui vous occupe davantage. v.80 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Et tant d'honnêtes gens exercent mon emploi, v.83 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
J'aurais aujourd'hui grand besoin v.92 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Il faut réparer le dommage v.107 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Et tirer du tombeau quelque personnage, v.109 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il tient ici son rang parmi les beaux esprits : v.113 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il faut consulter ce grand homme. v.114 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il ne faut pas de longs discours. v.118 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Pendant que tu vivais, je t'ai comblé de gloire, v.121 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
J'ai fait graver ton nom au temple de Mémoire, v.123 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Et t'ai prodigué mes bienfaits. v.124 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Il est vrai. Mais enfin, quelque amour qui vous guide, v.125 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Les dons qu'aux beaux esprits prodigue votre main v.126 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Que mignon de votre excellence. v.135 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Pour savoir si le goût antique v.157 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
En près de deux mille ans ont bien changé, je crois. v.161 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
À Paris aujourd'hui de quel goût sont les dames ? v.163 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Mais... elles sont du goût des femmes. v.164 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Elles ne trouvaient point l'hymen un esclavage ; v.166 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Et, faisant du divorce un légitime usage, v.167 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Elles changeaient d'époux au gré de leurs désirs. v.168 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Mais un usage moins sévère v.172 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
L'usage adoucit bien la rigueur de la loi. v.176 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Qui chez les grands de Rome allaient chercher à vivre, v.180 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Non ; mais l'on y voit des Gascons v.189 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Le goût étant changé, comme enfin je le vois, v.191 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Une pièce de moi, je crois, ne plairait guère ; v.192 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Porter la scène ailleurs, changer, faire et défaire : v.196 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Sur cet augure heureux, de ce pas je vais faire v.210 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Agréez donc mes soins, et, pour reconnaissance v.221 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ayez pour mon travail quelque peu d'indulgence, v.223 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Tous ces gens sont sous mon empire. v.228 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Mais un dieu doit user de générosité. v.237 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Pour me faire enrager il semble qu?il soit fait : v.239 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je ne puis plus longtemps souffrir sa négligence ; v.240 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Je ne sais qui me tient, que de vingt coups de canne... v.248 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ah, monsieur ! Ces commis sont de terribles gens ! v.251 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Voyant que le commis qui gardait ma valise v.260 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Las d'avoir pour objet un visage ennuyeux, v.262 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Me retient, malgré moi, dans le mauvais chemin. v.267 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Mais pourquoi hantes-tu mauvaise compagnie ? v.269 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Monsieur, un long usage v.272 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
De parler librement me donne l'avantage. v.273 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous allez chaque jour, d'une ardeur vagabonde, v.296 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'ai longtemps, comme vous, été dans le soupçon ; v.319 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Mais de votre cachet la figure et l'empreinte, v.320 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Vous avez pris congé de votre régiment ; v.331 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et passant à Péronne, où fut le dernier gîte, v.332 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qu'as-tu ? Tu me regardes ! v.344 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Au troc que nous faisons, peut-être gagnons-nous ; v.347 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous eussions pour vingt francs de bonne marchandise. v.349 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qu'avez-vous donc, monsieur ? Est-ce quelque vertige v.364 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Elle tient du prodige ; v.365 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
D'un sang dont la valeur ne le cède à personne. v.369 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je suivis à quinze ans le métier de la guerre. v.373 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Et je sais, par des gens qui m'en ont fait rapport, v.378 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Que depuis très longtemps mon frère me croit mort. v.379 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Que deux gouttes de lait ne sont pas plus semblables. v.385 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous attachait un signe afin de nous connaître. v.389 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Mon frère, pour venir au gré de cette lettre, v.404 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Et dans le même temps, ce rapport de grandeur, v.406 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Ne manquez donc point de vous rendre au plus tôt à Paris, et faites-moi la grâce de me croire votre très humble et très obéissant serviteur, (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Qui laisse de grands biens dont il vous a frustré : v.415 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Capables d'étourdir les plus habiles gens. v.419 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je conçois dans mon coeur un favorable augure. v.421 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Soixante mille écus nous feraient grand besoin. v.422 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Elle est vieille, et jalouse à désoler les gens ; v.434 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Incertain du succès, je la veux ménager. v.438 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Retourne à la douane, au coche, au messager. v.439 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Pareil empressement doit l'agiter, je crois. v.443 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Cette fille toujours eut le goût admirable. v.448 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Me dédommage bien des chagrins de l'absence. v.453 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Votre image m'occupe et me suit en tous lieux ; v.462 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Et cette nuit encor, je rappelle mon songe, v.464 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
(Ô douce illusion d'un aimable mensonge !) v.465 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Je me suis figuré, dans mon premier sommeil, v.466 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Que l'Aurore vermeille, avec ses doigts de roses, v.468 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Faisaient au gré des airs flotter des étendards. v.479 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Oui, madame, vous-même, en propre original. v.483 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
De grâce, dites-moi, parlant sincèrement, v.486 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Et je me suis trouvé dans une grotte obscure, v.492 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Mon songe n'est pas fait, et je veux l'achever. v.503 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Le dégoût dans l'hymen est naturel aux hommes ; v.509 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Leur ôte tout le sel et le goût de l'amour. v.511 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Votre mort... Ah, grands dieux ! Ciel affreux désespoir ! v.515 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Et vous augmenterez la bonne compagnie. v.521 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Madame, cet honneur m'est bien avantageux. v.522 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Pour revenir plus tôt, je pars en diligence. v.524 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
L'amour qu'il a pour moi ne s'imagine pas : v.527 (Acte 2, scène 4, ARAMINTE)
Sa figure est jolie. v.529 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Votre nièce Isabelle est d'âge à marier ; v.535 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
A su me ménager un bon parti pour elle ; v.537 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
D'un oncle qui l'a fait unique légataire, v.540 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Or donc, ce mariage v.544 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Étant pour la famille un fort grand avantage, v.545 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Vous gardant l'usufruit jusques à votre mort. v.550 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
L'âge, comme je crois, peut encor me permettre v.553 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
On ne la croit plus jeune ! Il est de sottes gens ! v.559 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Ma soeur, dans mon calcul je crois vous faire grâce ; v.560 (Acte 2, scène 5, DÉMOPHON)
Vous êtes mon aînée ; ergo, dans un seul mot, v.562 (Acte 2, scène 5, D?MOPHON)
Votre ergo n'est qu'un sot ; v.563 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Que, malgré les complots qu'en votre âme vous faites, v.569 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Ma maîtresse est encor, malgré vous, jeune et belle ; v.576 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Je jugeais à peu près quels seraient ses discours ; v.578 (Acte 2, scène 7, DÉMOPHON)
Terminons au plus tôt l'hymen dont il s'agit. v.583 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
Au coche, au messager, la poste, et partout ; v.587 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'ai même rencontré ce Gascon, ce Marquis, v.590 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'ai honte de devoir si longtemps cette somme : v.592 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Il me l'a, tu le sais, prêtée en galant homme ; v.593 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Et du premier argent que je pourrai toucher, v.594 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Le visage et les traits, l'air et le ton de voix, v.602 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
On voit bien qu'il n'a pas goûté l'air de Paris ; v.606 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Cet air sauvage et dur qui règne encore en lui. v.611 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
J'ai d'abord enseigné l'auberge que voici. v.618 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Et tirer, qui plus est, cet argent du notaire : v.625 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
À notre campagnard nous donnerions la tante ; v.628 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Prendre d'un héritier l'habit et la figure, v.633 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
L'air entre triste et gai. Le deuil vous sied-il bien ? v.634 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Imposez au notaire, et soyez diligent, v.638 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Autant que vous pourrez, à toucher cet argent. v.639 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Après, à votre gré vous lui ferez sa part. v.643 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
S'il tenait cet argent, il se pourrait bien faire v.644 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'ai pris certain engagement ? v.655 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Sur cet engagement bannissez votre crainte. v.657 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il porte le grand deuil ; son linge est effilé ; v.662 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
À la fin vous voilà, monsieur. Depuis longtemps, v.674 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
On ne peut faire un pas que l?on ne trouve un piège : v.680 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Partout quelque filou m'investit et m'assiége. v.681 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Un fiacre, me couvrant d'un déluge de boue, v.684 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
On la change en une autre, où ce qui fut dedans, v.694 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Il faut en ce pays être un peu sur ses gardes. v.697 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'ai mis fort prudemment mon argent dans ma poche. v.701 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
En toute occasion on voit les gens d'esprit. v.702 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Comptez-vous de rester longtemps en cette ville ? v.705 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Attendu qu'il est mort, par grâce singulière, v.712 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
M?a laissé depuis peu, comme à son légataire. v.713 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
La guerre m'a défait d'un frère heureusement. v.715 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Depuis près de vingt ans, à la fleur de son âge, v.716 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Il a de l'autre monde entrepris le voyage, v.717 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Ne sauriez-vous me dire où loge un certain homme, v.724 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Un honnête bourgeois, que Démophon l?on nomme ? v.725 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Qui vous peut enseigner mieux que moi sa maison ? v.727 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qu'elle ne vienne ici gâter ce que j'ai fait. v.734 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
Pourquoi cet habit noir et ce lugubre accueil ? v.742 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Avec les étrangers elles font connaissance. v.749 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
Voilà, sur ma parole, une agente d'amour. v.762 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Laissons ce badinage. En un mot, comme en cent, v.774 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Pour vous faire trouver meilleure compagnie, v.776 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Belle et de bonne humeur, qui loge en son quartier. v.778 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
A pu, dans un moment, déranger sa cervelle ? v.781 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Il me tient quelquefois un discours vain et vague, v.784 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
À tel point qu'on dirait souvent qu'il extravague. v.785 (Acte 2, scène 3, VALENTIN)
Tantôt il paraissait assez sage ; et peut-on v.786 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Et me faire enrager depuis une heure ou deux ? v.791 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Non plus qu'à de l'algèbre, ou bien à l'Alcoran ? v.795 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
Ni dîner au logis ? v.797 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Et vous, son émissaire et son honnête agente, v.800 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
C'est un vilain emploi que celui d'intrigante ; v.801 (Acte 2, scène 3, M?NESCHME)
Adieu, digne valet d'un trop indigne maître : v.808 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Quelle ville, bon Dieu ! Quel étrange pays ! v.811 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
Pour leur dresser après quelque piège au besoin. v.815 (Acte 2, scène 4, M?NESCHME)
Ne restons pas, monsieur, en ce lieu plus longtemps : v.822 (Acte 2, scène 4, VALENTIN)
Vous témoignez, monsieur, bien de l'indifférence ! v.829 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Quoiqu'un peu... dérangés... pourraient bien me confondre : v.836 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Le trouble où je vous vois, ce noir déguisement, v.838 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Parlez, mon cher enfant. Daignez ne me rien taire. v.841 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Tout mon bien est à vous, et ne l'épargnez pas. v.843 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Je vous suis obligé de vous voir si commune ; v.849 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Mais d'où venez-vous donc ? Ne me déguisez rien. v.866 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Vous feignez l'ignorer ; mais vous le savez bien. v.867 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
C'est le vin qui le porte à ces extravagances. v.876 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Les deux plus grands fripons... Si vous m'en voulez croire, v.884 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Frottons-les comme il faut, pour venger notre gloire. v.885 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Je ne me suis jamais senti tant de vigueur. v.887 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
J'aurai soin du valet ; n'épargnez pas le maître. v.888 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
D'avoir à cet ingrat déclaré ma tendresse ! v.893 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Va, n'attends plus de moi que haine et que rigueurs. v.898 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Ah ! Maudit renégat, le plus méchant du monde ! v.900 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Si nous avions bien fait, nous t'aurions étranglé. v.902 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Choisissez mieux vos gens pour placer vos tendresses. v.905 (Acte 2, scène 6, MÉNESCHME)
Mais voyez quelle rage et quel déchaînement ? v.906 (Acte 2, scène 7, MÉNESCHME)
Là, si vous me jugez digne de quelque emploi, v.914 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
S'il agit de sa part ; s'il a bon air en deuil. v.922 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
Courage, Valentin ; ferme ; bon pied, bon oeil. v.923 (Acte 2, scène 8, VALENTIN)
On ne peut distinguer qui des deux est mon maître ; v.928 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Je vous attache ici quelque signe certain. v.931 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Pour vous mieux distinguer, faisait fort prudemment. v.934 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Il m'a reçu d'abord d'un accueil obligeant ; v.938 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
Et dans une heure il doit me compter mon argent. v.939 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Croyant qu'elle tendait un piège à sa vertu, v.946 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Quel soupçon voulez-vous qu'il ait ? Depuis vingt ans v.951 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Il ne peut du vrai fait imaginer la cause. v.953 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Que doit à son beau-père un gendre prétendu. v.967 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ce garçon vous dira l'excès de mes douleurs, v.974 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Mais point trop. Nous étions de même âge tous deux, v.979 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Il se plaignait toujours de quelque infirmité. v.983 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Prenons une matière et plus vive et plus gaie. v.989 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Vous avez très grand tort, vous devez y compter ; v.994 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Je me connais en gens, croyez-en ma parole : v.996 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
Quand vous ne seriez pas au gré de son désir v.999 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
La naissance, le bien, tout m'en est agréable ; v.1017 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Et la personne aussi sera de votre goût. v.1018 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
D'où vous vient pour l'hymen ce brusque éloignement ? v.1023 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Vous n'avez pas tenu toujours un tel langage. v.1024 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
Il est vrai ; mais enfin l'esprit vient avec l'âge. v.1025 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
J'en connais les dangers. Aujourd'hui les époux v.1026 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
C'est Ménechme, grands dieux ! C'est lui, c'est mon amant. v.1039 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Je suis au désespoir qu'un dégoût téméraire v.1040 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Mais je l'obligerai, si vous le souhaitez... v.1042 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
Non ; ne contraignons point, monsieur, ses volontés : v.1043 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
J'aimerais mieux mourir, que d'obliger madame v.1044 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
À faire quelque effort qui contraignît son âme. v.1045 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Regarde le parti qui t'était destiné ; v.1046 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Dont l'esprit est égal au bien, à la naissance. v.1048 (Acte 3, scène 4, D?MOPHON)
Si votre sot dégoût et vos folles pensées v.1052 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Après m'avoir traitée avec indignité, v.1062 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Tu feins de l'ignorer, âme double et traîtresse ! v.1068 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Oui, monsieur, dont j'enrage ; v.1076 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
De plus, ma soeur aînée, et n'en est pas plus sage. v.1077 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Vous oblige à venir, en faisant le lutin, v.1079 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Depuis plus de deux ans l'ingrat vit sous mes lois ; v.1083 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Il a fait de mon bien un assez long usage : v.1084 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
J'ai fait à mes dépens son dernier équipage ; v.1085 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Il aurait tout au long fait la campagne à pied. v.1087 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Je ne veux pas ici m'exposer plus longtemps v.1090 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Quel vertigo l'agite et la conduit ici ? v.1103 (Acte 3, scène 7, DÉMOPHON)
Elle a senti d'abord un peu de répugnance ; v.1124 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Nous avions, de vous voir, une allégresse extrême, v.1129 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Et ce début, tout franc, ne me satisfait guère. v.1137 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Il importe fort peu pour notre mariage. v.1140 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Cet homme, dans l'abord, me paraissait plus sage. v.1141 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
C'est à vous là-dessus à guérir mes alarmes : v.1145 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
J'aime les gens d'esprit plus que personne en France : v.1148 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
De gâter la jeunesse, et n'est utile à rien : v.1151 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Et quand un gentilhomme, en commençant à vivre, v.1153 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Sait tirer en volant, boire, et signer son nom, v.1154 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Prendrez-vous une charge à la cour, à l'armée ? v.1156 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Si la sujétion ne me fatiguait pas. v.1159 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
La guerre me ferait d'ailleurs assez d'envie, v.1160 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Si des gens bien versés en l'art d'astrologie v.1161 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Or, comme les guerriers vont peu jusqu'à ce temps, v.1163 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Je sais à quel devoir l'état de femme engage. v.1172 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Jusqu'ici je vous crois et vertueuse et sage ; v.1173 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Cependant ce regard amoureux et fripon v.1174 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
J'en tire un argument, sans être philosophe, v.1176 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Monsieur, ne craignez rien ; v.1178 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Mon gendre avait d'abord de plus belles manières. v.1184 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
Je reçois cette grâce ainsi que je le dois : v.1191 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
Mon gendre prétendu me paraît bien sauvage ; v.1196 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
Mais le bien qu'il apporte est un grand avantage. v.1197 (Acte 3, scène 9, D?MOPHON)
Vous êtes dès longtemps ami de la maison. v.1215 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Qui s'est mis dans l'esprit que tous les gens qu'il voit v.1218 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
J'ai différé toujours d'en charger un huissier : v.1231 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Ignorez-vous encore v.1236 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Oui, vraiment, je l'ignore. v.1237 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Ni de ce qu'il a fait, ni des gens qu'il a vus. v.1239 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Et comment se peut-il qu'à son âge... v.1243 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
On l'a mis, à la guerre, en une batterie v.1244 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Qu'à votre régiment l'an passé je fournis. v.1255 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Mon régiment, à moi ? Cherchez ailleurs vos dettes ; v.1256 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Mon nom est Coquelet, syndic et marguillier. v.1259 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
De grâce... v.1265 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Plaignez l'état où le sort l'a réduit. v.1267 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
C'est un crime effroyable et digne des galères. v.1269 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Que feriez-vous, monsieur, du nez d'un marguillier ? v.1271 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Je lui ferai changer de ton et de demeure. v.1277 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Qu'il prenne un autre champ pour ses extravagances. v.1281 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Ma foi, de tous les gens que j'ai vus aujourd'hui, v.1290 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Personne du logis n'est sorti dans la rue : v.1297 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Mon maître a tout le temps de toucher son argent. v.1298 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Je reviens en ce lieu, ministre diligent, v.1299 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Parbleu, vive les gens pleins d'imaginative ! v.1305 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Qu'il faut sur le valet que j'en prenne vengeance. v.1313 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Dont la garde, à mon sens, est assez inutile : v.1321 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Le cas, à mon avis, ne paraît pas égal. v.1323 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Quand le besoin d'argent nous presse et nous harcèle, v.1324 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mous nous sommes trouvés dans de grands embarras. v.1327 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Soixante mille écus d'argent sec et liquide v.1332 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Sois-en juge toi-même. v.1340 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mon amour veut dompter des coeurs d'un plus haut rang : v.1346 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mes mains de cet argent seront dépositaires ; v.1348 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Dans un char magnifique, allant à la campagne, v.1352 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Ébranler les pavés sous six chevaux d'Espagne. v.1353 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Où je régalerai les beautés à la mode, v.1361 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Et devant qu'il soit peu, t'y régaler un jour. v.1363 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mais j'ai cherché longtemps un papier nécessaire, v.1368 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Tout ceci doit-il durer longtemps v.1374 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
C'est l'usage parmi tous les honnêtes gens : v.1375 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
C'est l'usage ? v.1379 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Ce garçon vous dira que cela se pratique, v.1380 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
M'ennuie étrangement, me lasse et me fatigue ; v.1384 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Et que, pour vous payer de toute votre intrigue, v.1385 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
Je ne me suis jamais ni fait graver ni peindre. v.1396 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Hé bien ! Connaissez-vous ce visage et ces traits ? v.1406 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Mettons l'original auprès de la copie. v.1409 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Pour me jouer ici de quelque stratagème. v.1416 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Allez apprendre ailleurs à connaître vos gens, v.1418 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Et ne me rompez point la tête plus longtemps. v.1419 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
Pour éviter, monsieur, de plus longue querelle, v.1424 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Mais peut-on sur les gens être tant acharnée ? v.1436 (Acte 4, scène 4, MÉNESCHME)
Entre amants, tel dépit n'est qu'une bagatelle ; v.1440 (Acte 4, scène 4, VALENTIN)
Régardé-moi ; jé suis outré dé désespoir ; v.1447 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Un coup dé pistolet mé sérait coup dé grâce. v.1452 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Quel est ce Gascon-là ? v.1454 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Jé sors d'uné maison, qué la terre engloutisse, v.1456 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Où, jusqu'au dernier sou, j'ai quitté mon argent. v.1458 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
D'un maudit lansquénet lé caprice outrageant v.1459 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
M'oblige à té prier dé vouloir bien mé rendre v.1460 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Il né vous souvient pas qu'allant en Allémagne, v.1472 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Étant vide d'argent pour fairé la campagne, v.1473 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
De prétendre emprunter de l'argent d'un Gascon. v.1479 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Cet hommé-ci présent peut rendré témoignage ; v.1480 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Il était avec vous, jé rémets son visage. v.1481 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Çà, monsieur, mon argent, ou l'épée à la main. v.1487 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Je ne suis point pressé ; de grâce, expliquons-nous. v.1491 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Faites-nous assigner, nous vous répondrons bien. v.1495 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Quand on mé doit, voilà lé sergent qué jé porte. v.1496 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Jé serais dégradé dé noblesse chez nous, v.1518 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Hommes, femmes, passants, marchands, Gascons, commis, v.1522 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
Pour me faire enrager, tous semblent s'être unis. v.1523 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Du coupe-gorge affreux et du bois où je suis. v.1527 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Je vous suis obligé des services rendus : v.1530 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
D'être d'intelligence à me tromper moi-même. v.1533 (Acte 4, scène 6, M?NESCHME)
Mon bonheur est si grand qu'à peine je le crois. v.1539 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
J'ai reçu mon argent ; regarde, je te prie, v.1540 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
Des billets que je tiens la force et l'énergie ; v.1541 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
De grâce, laissez-moi promener mes regards v.1547 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Sur ces billets moulés, dont l'usage est utile. v.1548 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Ce sont là les billets qu'il faut négocier, v.1550 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Mais jusqu'ici l'usage en fut peu fait pour moi : v.1555 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vous ignorez encor quel bonheur est le vôtre ; v.1557 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
A voulu sur-le-champ le faire dégainer. v.1563 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Je lui suis obligé d'avoir payé mes dettes. v.1568 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vos obligations ne sont pas si parfaites ; v.1569 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Et tenu, face à face, un propos aigre-doux, v.1574 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
De dire, de sang-froid, ces duretés en face. v.1589 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Oh ! Pour moi, j'ai raison ; toi-même, sois-en juge. v.1596 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Tout ce petit grabuge v.1597 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
C'est lui, sans être lui : ce n'est que son image, v.1604 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
De taille, de façon, de nom, et de visage ; v.1605 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Dont la langue à tantôt sur vous lancé ses traits. v.1615 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Quelque étrange que soit ce surprenant récit, v.1618 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Pour ne vous plus tromper, regardez ce signal ; v.1626 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
La gloire en d'autres lieux vous et moi nous appelle. v.1636 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Si son valet, plus doux, n'eût écarté l'orage. v.1644 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Ah, madame ! Armez-vous d'un généreux courage ; v.1645 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Et, voulant mettre un frein au dégoût des amants, v.1654 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Je vois bien maintenant que, dans ce siècle ingrat, v.1658 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
De venger, si je puis, tout le sexe offensé. v.1663 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
Quoi donc ! Il ne tiendra, pour engager le monde, v.1664 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Non, c'est une noirceur qui crie au ciel vengeance. v.1672 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Et, quand ce ne serait que pour vous en venger, v.1674 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Il faudrait l'épouser pour le faire enrager. v.1675 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Mais, s'il ne m'aime point, quel sera l'avantage v.1676 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
Que me procurera ce triste mariage ? v.1677 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
Où les appas flétris s'effacent pour longtemps. v.1683 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Que tout ce que l'hymen a de plus dangereux. v.1687 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
D'aller jusque chez vous il m'épargne la peine. v.1689 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
Le hasard nous sert donc tous deux également, v.1690 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Vous m'épargnez des pas. v.1692 (Acte 5, scène 2, ARAMINTE)
Finissez, croyez-moi, n'allez pas davantage v.1696 (Acte 5, scène 2, DÉMOPHON)
Traverser mes desseins, et montrez-vous plus sage. v.1697 (Acte 5, scène 2, D?MOPHON)
Vos yeux vous sont garants qu'on ne change jamais. v.1711 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
Heureusement ici je vois venir mon gendre. v.1717 (Acte 5, scène 3, DÉMOPHON)
J'ai cherché son logis en vain une heure ou deux, v.1719 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
L'un, du bout de la place accourant à grands pas, v.1723 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Et de tous ces gens-là, me confonde l'enfer, v.1730 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Traître ! C'en est donc fait ; malgré ta foi donnée, v.1732 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Tu te veux engager dans un autre hyménée, v.1733 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Malgré tous tes serments, malgré ton premier choix ! v.1734 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Tu me quittes, perfide, ingrat, coeur infidèle ! v.1736 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Perfide ! Je me veux venger de ton forfait. v.1751 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
J'ai ta promesse en main ; voilà ta signature : v.1752 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Avez-vous avec elle eu quelque intelligence ? v.1757 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Je vois avec plaisir toute la compagnie, v.1768 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Malgré tous ses attraits, manquait à sa personne : v.1773 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Vous direz vos raisons et vos griefs demain, v.1790 (Acte 5, scène 4, DÉMOPHON)
Je n'aurais pas usé de tant de diligence, v.1796 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Vous ; oui, vous. Au logis où j'habite, v.1800 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
En bon argent comptant, ou billets au porteur, v.1814 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Oui, c'est un scélérat, qui du crime fait gloire. v.1825 (Acte 5, scène 4, ARAMINTE)
Hé ! Qu'est-ce donc, messieurs ? Voilà bien du grabuge ! v.1828 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
De notre différend cet homme sera juge ; v.1829 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
Qu'il parle. Ai-je reçu quelque argent aujourd'hui v.1831 (Acte 5, scène 5, M?NESCHME)
Vous ont été comptés en argent ou valeur. v.1834 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
De vomir sur la terre, en sa rage exécrable, v.1853 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
Quel prodige en ces lieux ! v.1858 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
Madame, je ne sais si j'ai le regard trouble, v.1860 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
Pourquoi prendre, monsieur, mon nom et ma figure ? v.1864 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
J'avais un certain frère, un mauvais garnement, v.1875 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Du mien, depuis ce temps, j'ignore la fortune. v.1877 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Le mien est mon image, et qui me voit, le voit. v.1879 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous témoigne ma joie et mon ravissement. v.1883 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Portée également de l'une et l'autre part, v.1894 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
C'est lui qui, pour un legs, vient d'arriver ici : v.1906 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Çà, ma reine, épousons, malgré notre discord. v.1930 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
Oui, je l'épouserai, pour me venger de vous, v.1942 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
Vous ne changerez rien à mon premier dessein. v.1947 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
Chacun, Finette, ici songe à se marier ; v.1950 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)
À ne t'en point mentir, j'en aurais grande envie ; v.1952 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
J'en fais une cent fois bien plus grande que toi ; v.1954 (Acte 5, scène 6, VALENTIN)

LA CRITIQUE DE L'HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Garçon ! (Acte 1, scène 1, LE BARON)
La peste soit de l´auberge ! (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Je sors présentement de l'hôtel de Bourgogne, et j'en suis si outré, que si je trouvais à présent un comédien italien, la moindre chose qu'il lui en coûterait , ce serait une oreille. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Je n'en suis guère plus content que vous. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Rien ne prouve mieux la dépravation du goût du siècle, que l'affluence des femmes, des carrosses et des chevaux qui vont à cette comédie. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
C'est une maladie qui gagne la Cour. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Franchement, vous autres gens d'épée, vous avez quelque sujet de la fronder : il me semble que parfois on vous donne sur la crête. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Ma foi, s'il y a quelque chose de passable, c'est quand le Vicomte dépouille cette innocente jusqu'à un jonc d´or qu'elle a au doigt. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Ces couleurs ne crayonnent pas mal les gens d'épée, qui pendant un quartier d'hiver vous sucent une femme jusqu'au dernier bijou. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
L'auberge est tous les soirs en déroute, et nos messieurs ne reviennent plus qu'à neuf heures. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Ces visages de comédiens ne sauraient-ils jouer dès le matin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
La belle Claudine est bien pie-grièche aujourd'hui ! (Acte 1, scène 2, NIVELET)
Vous arrêterez-vous, grands baguenaudiers ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Je vous aurais bordé le visage d'une assiette, plus vite... (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Claudine, tu es bien loup-garou ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Enfin, si ma tante m'avait crue, je n'aurais jamais demeuré dans une auberge ; mais puisqu'on m'y a forcée, m'y voilà ; j'enrage pourtant assez. (Acte 1, scène 2, NIVELET)
Je suis toujours par voie et par chemin, pour aller quérir les drogues à cette grande halbreda de Comtesse. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Il y a sans cesse à refaire autour d'elle : tantôt c'est du blanc ; tantôt c'est du rouge ; tantôt c'est un gros bourgeon qu'il faut raboter ; et que sais-je ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Tant y a qu'il y a toujours quelque chose à calfeutrer sur son visage. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Tu as un peu de peine, Claudine ; mais aussi tu gagnes bien de l'argent, et je m'assure que tu te fais un beau magot. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Il est vrai ; voilà un gros venez-y-voir ! (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Depuis dix-huit mois avoir amassé quinze écus ; voilà-t-il pas un gros butin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Tu ferais bien mieux d'acheter un bon mari de cet argent-là ; cela est bien meilleur pour une fille. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Les rues en seraient pavées, que je ne voudrais pas en ramasser un ; et puis, en cas de mari, comme vous savez, pour quinze écus on ne peut pas avoir grand'chose... (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
De l'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Si ma sage-femme était là, je n'en ferais pas à deux fois ; mon pauvre monsieur le Baron, ron, ron, ron ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ma foi, Monsieur Nivelet, si nous n'y prenons garde, voilà deux femmes qui vont nous crever dans la main. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Monsieur Nivelet, vous qui savez la procédure, à telle fin que de raison, il faut faire assigner les comédiens en garantie de couche. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Allons, courage, madame, le souper raccommodera tout. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Moi, manger ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
La comédie m'a dégoûtée pour six semaines. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je m'en vais chez notre apothicaire ; il a de toutes ces drogues-là. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Et moi, je suis si soûl de la comédie, que je m'en vais me mettre au lit sans boire et sans manger, et, qui pis est, je m´en sortirai, ou le diable m'entraîne, que lorsque l'on aura renvoyé tous ces gueux de comédiens-là en Italie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Ma foi, mademoiselle, il ne me reste présentement pas grand'chose ; je n'ai qu'un parement de manche, le cuir de mes poches, et quelques lambeaux de chemise. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
J'enrage du meilleur de mon âme. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
J'ai levé le nez tantôt au coin d'une rue ; j'ai vu un papier rouge, j'ai demandé à mon laquais, qui lit ordinairement pour moi, ce que c'était : le brutal m'est venu dire que c'était encore cette comédie dont tant de femmes m'avaient rompu la tête. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
C'est une chose qui crie vengeance que le mauvais goût de Paris, et l'âpreté que l'on a en ce pays-ci pour les sottises. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Paris n'est-il pas le magasin de l´impertinence ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Il ne faut que les fesses d'un singe pour mettre tous les badauds en campagne. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pour moi, je crois qu'il faudra que je retourne encore plus de vingt fois à cette comédie-là pour y trouver le mot pour rire. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je n'ai jamais acheté un chagrin si cher. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Ce qui me console de mon argent, c'est qu'il faut que Colombine crève sous ce rôle-là ; elle n'a pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
J'enrage quand je vois le parterre s'efflanquer de rire à des sottises qui n'ont pas le sens commun. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Il faut avouer que l'auteur est un brutal parrain, d'avoir nommé Bergamotte le héros de la pièce ; encore pour du tabac, je lui pardonnerais. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
On ne laisse pas de s'égosiller de rire ; comme, par exemple, le tuyau d'orgue, la fille de hasard, le cheval de louage, et cette autre innocente qui va dire à son père que si son apothicaire ne lui donne que quarante-cinq ans, c'est qu'il ne le voit que par derrière. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Quelle grossièreté, d´aller mettre le derrière d'un vieillard sur la scène ! (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Car j'ai feuilleté toutes les loges pour vous trouver. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est le bel air, et les gens de qualité ne voient plus la comédie que par le dos. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Écoutez, c'est un dangereux ennemi ; je le craindrais plus avec ses sifflets, que bien des marquis avec leurs épées. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Un homme qui a séance sur le théâtre ne fait point de comparaison avec des gens qui entendent la comédie debout. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Quand je suis grosse, je ne lave jamais ; cela m'enrhume. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je vous jetterai l'aiguière par le nez. (Acte 1, scène 5, CLAUDINE)
Pour moi, je ne saurais manger ; j'ai fait cinq ou six repas aujourd'hui, dont le moindre a duré quatre heures. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
Pour l'ordinaire, Mademoiselle, je suis assez ponctuel au repas ; mais, pour ce soir, deux mille carrosses m'ont barré depuis l´hôtel de Bourgogne jusqu'ici. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
C'est-à-dire que vous venez de la Comédie italienne ; car c'est la rage de Paris. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
Je fais gloire d'obéir à vos ordres ; mais il est bien difficile de parler et de souper tout ensemble, et j'ai grand'faim. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Les habiles gens trouvent du temps pour tout. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Et moi, quand j'étais Gascon, lorsque l'on me donnait un repas, c'était pour toute ma semaine. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Or, il y a là-dedans un garçon qu'on appelle Pierrot ; et puis il survient un Vicomte avec un singe, qui est le plus beau rôle de la pièce. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
C'est à dire que le singe épouse Monsieur Brocantin. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
À vous dire le vrai, les gens de qualité qui comblaient le théâtre m'en ont caché deux actes : mais je n'y ai rien perdu ; leurs airs et leurs façons valent bien la comédie. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Monsieur, dans une auberge, on n'engraisse pas à faire des récits. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Il n'y a que deux jours qu'il est ici ; il faut voir comme l'auberge est amaigrie ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
L'ami, les épaules vous démangent. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Vous avais-je pas bien dit, ma cousine, que cette enragée de comédie nous porterait guignon ? (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)

LA CRITIQUE DU LÃ‰GATAIRE (1708)

Messieurs, nous aurons l'honneur de vous donner demain la tragédie de... et, le jour suivant, vous aurez encore une représentation du Légataire. (Acte 1, scène 1, LE-COMÉDIEN)
Est-ce qu'il n'y a pas assez longtemps que vous nous fatiguez de votre Légataire ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Monsieur, nous ne nous lassons jamais des pièces, tant qu'elles nous donnent de l'argent. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
C'est le public qui détermine le sort des ouvrages d'esprit, et le nôtre ; et, lorsque nous le voyons venir en foule à quelque comédie nouvelle, nous jugeons que la pièce est bonne, et nous n'en voulons point d'autre garant. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Palsambleu, voilà un beau garant que le public ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
À moi, morbleu, à moi : il y a plus de sens, de raison et d'esprit dans cette tête-là qu'il n'y en a sur votre théâtre, dans vos loges, et dans votre parterre, quand ces trois ordres seraient réunis ensemble. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je ne doute point, monsieur, de votre capacité ; mais j'ai toujours ouï dire que le goût général devait l'emporter sur le particulier. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Et moi, morbleu, j'en appelle comme d'abus ; j'en appelle au bon sens ; j'en appelle à la postérité ; et le siècle à venir me fera raison du mauvais goût de celui-ci. (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Quelque succès qu'ait notre pièce, nous n'espérons pas, monsieur, qu'elle passe aux siècles futurs : il nous suffit qu'elle plaise présentement à quantité de gens d'esprit, et que la peine de nos acteurs ne soit pas infructueuse. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Si j'étais de vous autres comédiens, j'aimerais mieux tirer la langue d'un pied de long que de représenter de pareilles sottises : mourez de faim, morbleu, mourez de faim avec constance plutôt que de vous enrichir avec une aussi mauvaise pièce : et qu'est ce que c'est encore que cette Critique dont vous nous menacez ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je vous dirai, monsieur, par avance, que ce n'est qu'une bagatelle ; deux ou trois scènes qu'on a ajoutées pour donner à la comédie une juste longueur, et pour vous amuser jusqu'à l'heure du souper. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
C'est ce que je ne vous dirai pas : le public en jugera. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Monsieur, je vous laisse avec lui : tâchez à le faire convenir qu'il a tort ; mais ne lui exposez que de bonnes raisons : il ne se paie pas de mauvais discours, je vous en avertis, et il a souvent imposé silence à des gens qui avaient autant d'esprit que vous. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Je lui parlerais fort bien, si je me trouvais tête à tête avec lui ; mais la partie n'est pas égale : il faut remettre l'affaire à une autre fois, et voir si ces messieurs voudront me rendre ma place. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Holà, quelqu'un de mes gens ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Remuez-vous donc, Monsieur Boniface ; vous voilà comme une idole : faites donc avancer mon équipage. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Voilà, madame, bien de l'ouvrage à faire en fort peu de temps. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il me sert de chaperon ; il a une mine sans conséquence : que voulez-vous qu'une femme fasse d'un visage comme le sien ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela est étrange, que dans une ville policée comme Paris les rues ne soient pas libres, et que messieurs les comédiens empêchent la circulation des voitures. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela crie vengeance. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
J'aime les gens dont la mine promet peu et tient beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est une source d'imagination vive, hardie, échauffée ; rien ne l'arrête, rien ne l'embarrasse : je lui trouve un fonds de science qui m'étonne, une fécondité qui m'épouvante. Croiriez-vous, monsieur le Marquis, qu'il a fait vingt-cinq comédies, et, pour le moins, autant de tragédies ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Les comédiens n'en veulent jouer aucune : mais ce qu'il y a de beau, c'est que ses comédies font pleurer, et que ses tragédies font rire à gorge déployée. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Parlez, parlez, Monsieur Boniface ; mais soyez court : votre récit commence déjà à m'ennuyer : je n'aime point les grands parleurs ; c'est le défaut des gens de votre métier. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je rencontrai dernièrement un auteur dans la rue, qui fit à toute force arrêter mon carrosse ; il me fatigua de ses vers pendant une heure entière ; il en récita au laquais, au cocher, aux chevaux ; et, si un autre carrosse ne fût survenu, qui lui serra les côtes de fort près, et lui fit quitter prise, je crois qu'il parlerait encore, ou qu'il serait devenu lui-même la catastrophe de sa tragédie. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Nous avons un peu lu notre Poétique d'Aristote ; et nous savons la différence de l'épopée avec le poème dramatique, qui vient du grec ???à ?ò ??ã?, id est, agere. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Agere... agere... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Il faut avouer que cette langue grecque est admirable : il faut que vous me l'appreniez, Monsieur Boniface... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Que je serais ravie de savoir du grec ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je parlerais grec, je parlerais grec, monsieur le Marquis ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
N'est-il pas vrai qu'il s'agit dans cette pièce d'un testament qui fait le noeud et le dénouement de toute l'intrigue ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Or est-il que le code Justinien, titre douze, paragrapho primo de testamentis, nous apprend que ceux qui sont sous la puissance d'autrui ne peuvent pas tester. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Le valet est sous la puissance de son maître ; ergo je soutiens que le valet n'a pu faire de testament ; et, de là, je conclus que la pièce est détestable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Voilà ce qui s'appelle saper un ouvrage par les fondements, raisonner juste, et décider comme j'aurais fait. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est un gouffre de science. Mon_Dieu, que j'aurais envie de l'embrasser ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Qu'avons-nous affaire ici d'épopée, et de tous les grands mots grecs et latins dont Monsieur Boniface fait une parade fastueuse ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Ce sont tous termes de l'art, qui sont cités fort à propos ; l'épopée, le code, le Justinien, le paragrapho. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Apprenez, monsieur le jurisprudent hors de saison, qu'il n'est point question, dans une comédie, du droit romain ni de Justinien : il s'agit de divertir les gens d'esprit avec art ; et je vous soutiens, moi, que la conduite de cette pièce est très sensée. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Tous les acteurs sont contents, et les spectateurs seraient bien difficiles s'ils ne l'étaient pas, puisqu'il me paraît qu'ils ont été divertis dans les règles. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pour moi, je n'entends point vos règles de comédie : mais mon frère le Chevalier, qui a bon goût, et qui est presque aussi sage que moi, m'a dit qu'elle ne valait rien ; il ne l'a pourtant point encore vue. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est le moyen d'en juger bien sainement. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pour moi, ne trouvant plus de place dans les premières loges, je l'ai vue la première fois dans l'amphithéâtre, où je me trouvai entourée de cinq ou six jeunes seigneurs qui ne cessèrent de folâtrer autour de moi : jamais jolie femme ne fut plus lutinée ; et, si la pièce n'avait promptement fini, je ne sais, en vérité, ce qu'il en serait arrivé. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Sont-ce deux ou trois termes hasardés, négligés ou mal interprétés qui doivent décider d'un ouvrage de deux mille vers ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Courage, Monsieur Boniface ; remettez-vous ; l'ennemi plie ; tenez bon, quand il devrait aujourd'hui vous en coûter votre manteau. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est le plus bel esprit du siècle ; il a voix délibérative aux cafés ; et c'est lui qui fait un livre qui aura pour titre : le Diable partisan, ou l'Abrégé des soupirs auprès des cruelles. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne connais autre que monsieur Bredouille ; j'ai été vingt fois à sa maison de campagne : c'est lui qui a inventé les poulardes aux huîtres, les poulets aux oeufs, et les cervelles aux olives. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Si je n'étais pas retenue, je lui proposerais de nous donner ce soir à souper, pour nous dédommager de la mauvaise comédie que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je la trouve excellente : je ne me suis jamais tant diverti ; et monsieur Clistorel m'a guéri de toute la mauvaise humeur que j'y avais apportée. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
D'où venait ton chagrin, mon gros bredouilleux ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Et pleures-tu, par avance, le malheur qui nous menace de ne point avoir de glace pendant l'été ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Si je te faisais l'anatomie de cette pièce-là, tu tomberais dans un dégoût qui t'ôterait l'appétit pendant tout le carnaval. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il y a là deux item qui valent chacun une comédie. Et cette veuve, morbleu, cette veuve, n'est-elle pas à manger ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Ce Poisson est plaisant, il me divertit : j'aime à rire, moi ; cela me fait faire digestion. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BREDOUILLE)
Et c'est justement la scène de la veuve qui m'a donné un dégoût pour la pièce ; j'ai une antipathie extrême pour cet habit ; et si mon mari mourait aujourd'hui je me remarierais demain pour n'être pas obligée de me représenter sous un si lugubre équipage. Je crois que je ne ferais pas mal dès à présent de choisir quelqu'un pour lui succéder. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce gentilhomme normand, monsieur Alexandre Choupille, de l'enfant posthume, du Clistorel, et de la servante qui ne veut pas être interloquée ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Où est donc le grand mal ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Madame_la_Comtesse, par exemple, je ne la détaille point par le menu ; il suffit qu'elle me plaise en gros : je n'examine point si elle a les yeux petits, le nez rentrant, la taille renforcée ; elle me plaît, je n'en veux point davantage. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Monsieur Bredouille a raison ; car, voyez-vous, une femme est comme une comédie : il y a de l'intrigue, du dénouement. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Monsieur Bredouille, par exemple, je n'examine point s'il est gros ou menu, gras ou maigre ; il a de bon vin, on le va voir : en faut-il davantage ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Voilà un plaisant original ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je crois qu'en voilà encore un autre : je m'imaginais qu'il fût unique en son espèce. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
La plaisante figure pour un doyen ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Figure ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Parbleu, figure vous-même ; je serais bien fâché que la mienne fût aussi ridicule que la vôtre. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL APOTHICAIRE)
Et moi, je serais au désespoir de vous ressembler : ne voilà-t-il pas un petit gentilhomme bien tourné ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Depuis deux cents ans nous tenons boutique d'apothicaire, de père en fils, dans le faubourg Saint-Germain. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Je puis me vanter qu'il n 'y a point d'homme en France qui ait plus raccommodé de visages que moi. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Vous avez raccommodé des visages ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je croyais qu'un visage n'était pas de la compétence d'un apothicaire. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je suis jeune encore, comme vous voyez ; mais quand j'ai bu du vin de Champagne, j'ai le lendemain le coloris obscur, les nuances brouillées, et des erreurs au teint, qui me vieillissent de dix années. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je puis l'assurer que mon visage ne lui fera point d'affront, et qu'il en aura de l'honneur. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Savez-vous que personne n'approche de plus près que nous les princes et les grands seigneurs ? (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
J'ai joué, en campagne, les rois et les empereurs. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Un pygmée, un extrait d'homme comme vous représenterait Achille, Agamemnon, Mithridate ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Ne voilà-t-il pas un Mithridate bien fourni pour faire fuir des légions romaines ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Et vous aurez pour vous, malgré les envieux, v.1 (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Voilà un plaisant visage pour avoir fait quatorze enfants à sa femme ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Doucement, messieurs, doucement : je ne souffrirai point qu'il arrive de malheur, et que deux Clistorels se coupent la gorge en ma présence. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Vous, monsieur Clistorel l'apothicaire, retournez dans votre boutique, et vous, monsieur Clistorel le comédien, je veux que vous me meniez au bal, et que nous dansions ensemble le rigaudon, la chasse, les cotillons, la jalousie, et toutes les autres danses nouvelles, où j'excelle assurément ; et je puis me vanter qu'il n'y a point de femme qui se trémousse dans un bal avec plus de noblesse, de cadence, de vivacité, de légèreté et de pétulance. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Voilà ce qui s'appelle une comédie dans les règles ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)

LE LÉGATAIRE UNIVERSEL (1704)

Le bon homme, chargé de fluxions, d'années, v.5 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Lutte depuis longtemps contre les destinées, v.6 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Il garde le dernier ; et ce corps cacochyme v.9 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Nous prévoyons dans peu qu'un petit ou grand deuil v.11 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Étendra de son long Géronte en un cercueil. v.12 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Si mon maître pouvait être fait légataire, v.13 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Il est tombé sur moi deux fois en léthargie- v.18 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Aussi, sans me targuer d'une vaine science, v.21 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il croit qu'étant petit, il lui faut moins d'argent ; v.35 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
S'il est court, il fera de très longues parties. v.37 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mais dans son testament ses grâces départies v.38 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Sans t'aller mettre encore au rang des aspirants ? v.48 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il a tant d'héritiers, le bon seigneur Géronte, v.49 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Des arrière-cousins remués de germains ; v.52 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
J'en comptai l'autre jour, en lignes paternelles, v.53 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Cent sept mâles vivants : juge encor des femelles. v.54 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Oui ! Mais mon maître aspire à la plus grosse part : v.55 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Ma première femme était assez gentille, v.58 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Qu'Éraste, que je sers, trouvait fort à son goût : v.60 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Et de monsieur Géronte il s'en faudrait bien peu v.63 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Oui-da ; tu peux passer pour parent de campagne, v.65 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ou pour neveu, suivant la mode de Bretagne. v.66 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais, raillerie à part, nous avons grand besoin v.67 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Qu'à faire un testament Géronte prenne soin. v.68 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Si mon maître, primo, n'est nommé légataire, v.69 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Le reste de ses jours il fera maigre chère. v.70 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Madame Argante, avant de couronner ses feux, v.72 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Fasse ledit neveu légataire de tout. v.75 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mais ce qui doit le plus être de notre goût, v.76 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Si nous réussissons au gré de son attente : v.78 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Que le susdit neveu soit nommé légataire ; v.82 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Agir pour arriver au susdit testament. v.84 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Comment diable ! Crispin, tu plaides comme un ange ! v.85 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je le crois. Mon talent te paraît-il étrange ? v.86 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Nous jugions à huis clos de petits commissaires. v.90 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Mais je fus à la fin contraint de déguerpir. v.96 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Guéris-moi, si tu peux, du soin qui m'inquiète. v.98 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Ne lui serviront guère, ou je me trompe fort. v.104 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Faisait quelque conflit avecque l'allégresse, v.114 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Qui par certains ressorts et mélanges confus, v.115 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
En sorte que l'espoir... la douleur légitime... v.117 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
C'est que, tout à la fois, j'étais et triste et gai. v.120 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Avec madame Argante il tient certains discours v.132 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Où l'on parle tout bas de legs, de mariage : v.133 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je n'ai de leur dessein rien appris davantage. v.134 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Serait-il juste aussi qu'un si bel héritage v.145 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
De cent cohéritiers devînt le sot partage ? v.146 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Par tant de campagnards, de pieds-plats, de nigauds, v.148 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Regardez-la, monsieur ; elle est et jeune et belle : v.162 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Monsieur Géronte vient, il faut changer de ton. v.164 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Toi, qui m'as trop longtemps parlé de tes affaires, v.166 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
L'un s'appelle Gaspard, et demeure à ce coin ; v.168 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
De grâce, asseyez-vous. Ôte donc cette chaise ; v.174 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Et je viens d'essuyer un dangereux assaut : v.178 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Vous voilà beaucoup mieux ; et le ciel, par sa grâce, v.180 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Il faut présentement songer à réparer v.182 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Vous faire désormais un régime de vie, v.184 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Nettoyer l'estomac par de bons purgatifs, v.186 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Mais il faut tant d'argent pour se faire soigner, v.189 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Que, puisqu'il faut mourir, autant vaut l'épargner. v.190 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Ces porteurs de seringue ont pris des airs si rogues !... v.191 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Ce n'est qu'au poids de l'or qu'on achète leurs drogues. v.192 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
De son vivant, sans doute, épargnerait beaucoup. v.194 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Un homme de bon sens n'y doit ménager rien. v.198 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
De vos maux négligés vous guérirez sans doute. v.199 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
C'est tout argent perdu dans cette occasion ; v.201 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Qui, d'un regard avide, et d'une dent de loup, v.210 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Votre santé me touche, et me plaît davantage v.215 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Que tout l'or qui pourrait me tomber en partage. v.216 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
J'en suis persuadé. Je voudrais me venger v.217 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
D'un vain tas d'héritiers, et les faire enrager ; v.218 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Que de voir d'héritiers une troupe affligée, v.223 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Le maintien interdit, et la mine allongée, v.224 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Lire un long testament où, pâles, étonnés, v.225 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Par les maux que je sens, d'avoir longtemps vécu ; v.230 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Qui, malgré le bâton que je porte en tout lieu, v.233 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Je suis plus vigoureux que l'on ne s'imagine, v.235 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Et je vois bien des gens se tromper à ma mine. v.236 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Je veux pourtant songer à mettre ordre à mon bien, v.241 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Tu connais et tu vois parfois madame Argante ? v.243 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
C'est une fille sage, et qui charme d'abord. v.246 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Je ne vois point d'objet plus digne d'aucuns voeux, v.249 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
J'en ai, je vous l'avoue, une allégresse extrême. v.252 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
D'Isabelle, en ce jour ; et, par ce mariage, v.255 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Je lui donne, à ma mort, tout mon bien en partage. v.256 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Je prends une compagne, et de qui tous les jours v.265 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Je pourrai, dans mes maux, tirer de grands secours. v.266 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
De gens qui, furetant les clefs du coffre-fort, v.269 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Par des soins conjugaux me marquera son zèle ; v.272 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Que de se ménager un secours nécessaire. v.276 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Ah ! Le joli garçon ! Aurais-je dû m'attendre v.279 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Monsieur, madame Argante v.284 (Acte 1, scène 5, UN-LAQUAIS)
Ni de mon lavement, ni de ma léthargie. v.288 (Acte 1, scène 6, GÉRONTE)
Mon oncle a le visage, ou du moins peu s'en faut, v.297 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
D'un galant de trente ans. v.298 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Je serais bien malade, et plus qu'à l'agonie, v.299 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Qui guérirez mes maux mieux qu'un autre Hippocrate. v.304 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Monsieur, vous épousant, vous fait un avantage v.311 (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
Qui doit faire oublier et ses maux et son âge ; v.312 (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
Une si belle cure et de si grands effets. v.322 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Avant qu'il soit neuf mois, sans trop me signaler, v.325 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Bien fait, et de bon air, qui n'ait pas vingt-cinq ans ; v.333 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous, vous êtes majeur, et depuis très longtemps. v.334 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
À votre âge, doit-on parler de mariages ? v.335 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Employez le notaire à de meilleurs usages : v.336 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
De tendresse, d'amour, de désir, de ménage, v.339 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
De femme, de contrats, d'enfants, de mariage. v.340 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je ne sais ce que c'est que de flatter les gens. v.346 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous avez très grand tort de parler de la sorte ; v.347 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
De sort plus glorieux pour combler mes souhaits ! v.354 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Malgré sa répugnance et l'orgueil de ses sens, v.361 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Doit suivre aveuglément le choix de ses parents ; v.362 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Et mon oncle, après tout, n'a pas un si grand âge, v.363 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
À devoir renoncer encore au mariage ; v.364 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Et soixante et huit ans, est-ce un si grand déclin, v.365 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Ont juré Galien, qu'à son retour des eaux, v.370 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il n'aurait sûrement ni goutte sciatique, v.371 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ni gravelle, ni point, ni toux, ni néphrétique. v.372 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Lisette, le remède agit à certain point... v.377 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Et dussiez-vous crever, ne le témoignez point. v.378 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mon oncle, qu'avez-vous ? Vous changez de visage. v.379 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Mon neveu, je n'y puis résister davantage. v.380 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Éraste, conduis-les. Excusez-moi, de grâce, v.384 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Si je ne puis rester plus longtemps avec vous. v.385 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Un seul de vos regards, d'un mouvement facile, v.387 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Agite plus d'humeurs, détache plus de bile, v.388 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Que votre oncle, en faveur de cet engagement, v.406 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Qu'une fille, malgré la répugnance extrême v.412 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Et que, heurtant de front, vous ne gagnez jamais. v.418 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Je vais d'un mot d'écrit lui mander que son âge, v.427 (Acte 2, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Que sa frêle santé répugne au mariage ; v.428 (Acte 2, scène 1, MADAME ARGANTE)
Que mon sort est heureux ! Qu'il est digne d'envie ! v.432 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Eh bien ! Vous souffrirez que votre oncle, à son âge, v.439 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Fasse, devant vos yeux, un si sot mariage ; v.440 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
La mère, en ma faveur, change de volonté, v.445 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Qu'il est un peu trop vieux pour en faire son gendre. v.448 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Qu'il faut laisser aux sots. Mais Géronte s'avance. v.460 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Il est vrai. Cependant j'ai quelque répugnance v.471 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
De songer, à mon âge, à faire une alliance : v.472 (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
Ne vous contraignez point ; v.473 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Qui coûtât peu d'argent, et qui parût nouveau. v.478 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Ne va pas m'embarquer dans un si grand festin. v.482 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Depuis notre entrevue, monsieur, j'ai fait réflexion sur le mariage proposé, et je trouve qu'il ne convient ni à l'un ni à l'autre ; ainsi vous trouverez bon, s'il vous plaît, qu'en vous rendant votre parole, je retire la mienne, et que je sois votre très humble et très obéissante servante, (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Voilà votre congé bien signé. v.497 (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Il faut les obliger à tenir leur parole. v.500 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Je me garderai bien de suivre ton avis, v.501 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Un sort à cet hymen m'entraînait malgré moi, v.505 (Acte 2, scène 5, G?RONTE)
Ira-t-il se loger avec des fluxions, v.509 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
C'était témérité, dans l'âge où vous voilà, v.517 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Malsain, fiévreux, goutteux, et pis que tout cela, v.518 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
Puisque je suis tranquille, et qu'un conseil plus sage v.523 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Me guérit des vapeurs d'amour, de mariage, v.524 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Et faire en ta faveur un legs universel v.526 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Épargnez cette idée à mon âme attendrie : v.528 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Avant qu'il soit longtemps, le sort qui doit le suivre, v.531 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
Je veux donc te nommer mon légataire unique. v.535 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
J'ai deux parents encor pour qui le sang s'explique : v.536 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Gentilhomme normand, assez gueux, ce dit-on ; v.538 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Leur laisser à chacun vingt mille écus comptant, v.545 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Vingt mille écus ! Le legs serait exorbitant. v.546 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Et de tout mon pouvoir à ce legs je m'oppose. v.560 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Mais vous ne songez pas que le laquais attend. v.561 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Et que vous ne sauriez écrire ni signer ? v.565 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Il est vrai : mon neveu viendra m'accompagner ; v.566 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Qui de madame Argante émouvra la bile ; v.568 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Ces notaires sont gens d'approche difficile. v.575 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Sais-tu pourquoi Géronte ici les mandait ? v.582 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Pour faire son contrat de mariage. v.583 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
À son âge, il voudrait nous faire un tour semblable ! v.584 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Où ton maître sera nommé son légataire. v.591 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
En te congratulant... L'amour qui m'intéresse... v.596 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Dans tes emportements sois sage et plus modeste. v.599 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Excuse si la joie emporte un peu le geste. v.600 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Et que tout ne va pas au gré de nos souhaits, v.602 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
De son argent comptant quarante mille écus v.605 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Quarante mille écus d'argent sec et liquide ! v.607 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
C'est de l'argent comptant dont je fais plus de cas. v.609 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
C'est moi qui vous le dis, mon cher monsieur Géronte ; v.611 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Gentilhomme, natif d'entre Falaise et Caen : v.614 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qui, de vingt-cinq procès, en perd trente par an. v.618 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qui déporte Géronte à leur faire ce legs. v.625 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mon visage chez vous n'est-il point trop connu ? v.629 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Géronte, tu le sais, ne t'a presque point vu : v.630 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qu'il n'a de ta figure encore nulle idée. v.632 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Bon. Mon maître sait-il ce dangereux projet, v.633 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Il ne le sait que trop : dans son coeur il enrage, v.635 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Et voudrait que quelqu'un détournât cet orage. v.636 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Et je veux que Géronte à tel point les haïsse, v.639 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Tu dois de tous côtés, et tu devras longtemps. v.649 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
J'ai cela de commun avec d'honnêtes gens. v.650 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
C'est Géronte. Adieu ; sauve-toi. v.654 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Les gens d'esprit n'ont point besoin de précepteur. v.658 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Si vous voulez, monsieur, me charger de la lettre, v.663 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
Que je vais à l'instant te nommer légataire. v.672 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
Oui, depuis que j'ai pris ce généreux dessein, v.677 (Acte 2, scène 10, GÉRONTE)
Je me sens de moitié plus léger et plus sain. v.678 (Acte 2, scène 10, G?RONTE)
Ah ! Dieu vous garde en ces lieux ! v.681 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
N'avez-vous point de honte, à l'âge où vous voilà, v.689 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De faire extravagance égale à celle-là ? v.690 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De quoi s'agit-il donc ? v.691 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
Malgré vos cheveux gris, quelques grains d'hellébore. v.692 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Vraiment, c'est bien de même ! Avez-vous le courage v.699 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Et la mâle vigueur requise en mariage ? v.700 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
N'est point fait, croyez-moi, pour ce genre d'escrime. v.708 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
« Tout vieillard qui prend fille alerte et trop fringante, v.711 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Virgo libidinosa senem jugulat. (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Ils voulaient obliger tous les apothicaires v.719 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Et que tous nos garçons ne fussent qu'assistants. v.721 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Fi donc ! Ces médecins sont de plaisantes gens ! v.722 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
D'avoir jusques au bout soutenu la gageure. v.728 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
D'y manger ma boutique, et jusqu'à mon mortier. v.730 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Avec de bons sirops et drogues anodines ; v.740 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Une goutte de miel, ou de décoction... v.749 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Ô le beau jouvenceau, pour entrer en ménage ! v.751 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Le plaisant mariage ! v.752 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Le beau petit mignon ! v.753 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Plus haut que sa seringue, et glapit comme trois. v.758 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Il ne reviendra plus ; son départ me chagrine. v.760 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
Qui fera plus d'effet et de meilleur ouvrage, v.767 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Que ce qu'on vous vendait quatre fois davantage. v.768 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Que de rompre un hymen aussi tragi-comique. v.780 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Que voulez-vous, monsieur ? Quel démon vous agite ? v.791 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Qu'un Géronte en ce lieu tenait son domicile ; v.796 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Gentilhomme normand, prit pour femme une fille v.808 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mon père se fâcha de cette diligence ; v.811 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et qu'elle ne manquait qu'à la chronologie. v.816 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
À la chronologie ! v.817 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
En me mettant au jour, soit disgrâce ou faveur, v.821 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Ma soeur fut sage ; et nul ne peut lui reprocher v.825 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Quoi qu'il en soit enfin, légitime ou bâtard, v.829 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Savez-vous, mon neveu, qui tenez ce langage, v.851 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Que, si de mes deux bras j'avais encor l'usage, v.852 (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
Ah, ciel ! Quel garnement ! v.859 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Est-il voisin du tien ? Je te trouve à mon gré ; v.861 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Bonne chère, grand feu : que la cave enfoncée v.863 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et l'on peut hardiment le ronger jusqu'aux os. v.866 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Grands dieux ! Vit-on jamais insolence semblable ? v.871 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Vous venez tourmenter un oncle à l'agonie ; v.875 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Ce n'est point mon neveu ; ma soeur était trop sage v.887 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Pour élever son fils dans un air si sauvage : v.888 (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
Vingt mille écus comptant, à ce beau gentilhomme ? v.896 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Que monsieur le neveu, si j'en crois mon présage, v.899 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
N'aura pas trop gagné d'avoir fait son voyage, v.900 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
C'est fort bien fait : il faut apprendre à vivre aux gens. v.906 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Quand ils n'assomment pas un oncle assez âgé, v.909 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Ils prétendent encor qu'il leur est obligé. v.910 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Tu m'as abandonné dans un grand embarras. v.913 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
J'ai bien changé d'avis : je te donne parole v.923 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Et tout s'est fait au gré de notre intention. v.926 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Aujourd'hui de vos biens unique légataire, v.932 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
Elles ont toutes deux témoigné des surprises v.935 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
C'est que madame Argante, aimant votre famille, v.939 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et d'acquitter ainsi, par un commun égard, v.941 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
Ne t'embarrasse point encor de mariage. v.947 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Que mon exemple ici serve à te rendre sage. v.948 (Acte 3, scène 4, G?RONTE)
Qui porte le grand deuil, vient vous rendre visite, v.964 (Acte 3, scène 5, LE LAQUAIS)
Gardez-vous bien, monsieur, d'en user de la sorte ; v.967 (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Contraignez-vous un peu : v.969 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Vous témoigne ma joie et mon ravissement : v.974 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Ne bougez, s'il vous plaît ; le respect m'interdit. v.981 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je n'avais autrefois que cela de grosseur ; v.986 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Mais vous savez l'effet d'un fécond mariage, v.987 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Et ce que c'est d'avoir des enfants en bas âge : v.988 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Cela gâte la taille, et furieusement. v.989 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
J'ai fait du mariage une assez triste épreuve. v.991 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
À vingt ans mon mari m'a laissé mère et veuve. v.992 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
M'oblige à dévorer en secret mes ennuis. v.997 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Mais d'un veuvage affreux les tristes insomnies v.999 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Voilà des sentiments dignes d'une Artémise. v.1004 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Votre époux, vous laissant mère et veuve à vingt ans, v.1005 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
Rien que neuf ; mais, le coeur tout gonflé d'amertume, v.1007 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
La cause est au bailliage ainsi revendiquée : v.1019 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Mais juge, de ses jours, ne m'interloquera : v.1026 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Ayant appris, monsieur, par gens dignes de foi, v.1033 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Un ivrogne, un joueur... v.1036 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Où l'honnêteté souffre et la pudeur gémit... v.1038 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Que, depuis très longtemps, avec mademoiselle, v.1043 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Vous meniez une vie indigne et criminelle, v.1044 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Ainsi, sur le rapport de mille honnêtes gens, v.1049 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
De manger notre bien et vous perdre vous-même, v.1052 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
De faire un mariage un jour in extremis. v.1058 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Voilà, je vous avoue, une grande coquine. v.1064 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
Quoi ! Contre votre sang vous osez blasphémer ! v.1065 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Gibier à commissaire ? v.1074 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Si l'on vient chez les gens ainsi leur faire insulte. v.1076 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Misérable ! Tu mets un oncle à l'agonie ! v.1080 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Vous venez de me faire une rude algarade. v.1087 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Avec de certains mots j'ai conjuré l'orage : v.1091 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Ici de deux parents j'ai fait le personnage ; v.1092 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
En noble campagnard, le plumet sur l'oreille, v.1096 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Avec un feutre gris, longue brette au côté, v.1097 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Avec cet attirail, j'ai vingt fois moins de peur ; v.1101 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Monsieur Géronte est mort. v.1108 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Il ne vaut guère mieux, tant le pauvre homme est bas. v.1110 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Enfin il est tombé, malgré mon assistance, v.1115 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Il tombe assez souvent dans une léthargie v.1124 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
Allons, mes chers enfants, il faut agir de tête, v.1135 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Et présenter un front digne de la tempête : v.1136 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Faisons voir un courage au-dessus des malheurs. v.1138 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Que nous sert le courage, et que pouvons-nous faire ? v.1139 (Acte 3, scène 10, ÉRASTE)
Que l'ardeur du butin et d'un riche pillage v.1147 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
N'emporte pas trop loin votre bouillant courage ; v.1148 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Surtout, dans l'action, gardons le jugement. v.1149 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
De Géronte défunt j'évoquerai les mânes ; v.1152 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Et vous aurez pour vous, malgré les envieux, v.1153 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Le legs universel qu'il prétendait me faire, v.1159 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Comme tu vois, Crispin, ne m'enrichira guère. v.1160 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Nous comptions bien aussi sur quelque petit legs. v.1162 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Triste et fatal débris d'un malheureux naufrage, v.1167 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Seront mis, si je veux, à l'abri de orage. v.1168 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Souffrez que je partage avec vous votre ennui. . v.1170 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Non que l'ardeur du gain et la soif des richesses v.1179 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Me fissent ressentir leurs indignes faiblesses ; v.1180 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Ce n'est qu'avec ce bien, qu'avec ces avantages, v.1183 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Que je puis de sa mère obtenir les suffrages ; v.1184 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
En stériles regrets passe et s'évanouisse ? v.1196 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Tantôt tu méditais un héroïque ouvrage : v.1199 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
C'est dans les grands dangers qu'on voit un grand courage. v.1200 (Acte 4, scène 1, ?RASTE)
Il pourrait par hasard... J'entrevois... Je m'égare, v.1232 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Tout ici ne dépend que de la diligence. v.1240 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Toi, qui parais dans tout si légère et si vive, v.1243 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Exerce à ce sujet ton imaginative ; v.1244 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Un grand bonnet fourré jusque sur les oreilles ; v.1251 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Oui, monsieur, dans ce jour, au gré de vos souhaits, v.1253 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Vous serez légataire, et je vous le promets. v.1254 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
L'amour à ce projet nous guide et nous appelle. v.1256 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Je veux en élever un trophée à ta gloire, v.1260 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Si ton dessein succède au gré de notre envie, v.1263 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Je serais légataire ! Et, par même moyen, v.1265 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Il faut faire un faux seing ; et ma main alarmée v.1271 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Géronte ne pouvait se servir de ses doigts ; v.1274 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Ainsi sa signature, ailleurs si nécessaire, v.1275 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Et tu déclareras que tu ne peux signer. v.1277 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
À de bonnes raisons je me laisse gagner ; v.1278 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Et je sens tout_à_coup renaître en mon courage v.1279 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
L'ardeur dont j'ai besoin pour un si grand ouvrage. v.1280 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Du bon homme Géronte, en gros comme en détail, v.1281 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Les pantoufles. Fort bien. L'équipage est fantasque. v.1288 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Géronte n'est point mort, puisqu'il revit en lui : v.1290 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Ou si cet habit a la vertu purgative. v.1296 (Acte 4, scène 4, CRISPIN)
Malgré moi j'obéis à la nécessité. v.1310 (Acte 4, scène 5, ÉRASTE)
Songeons à la cérémonie ; v.1311 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Et ne me quittez pas, monsieur, à l'agonie. v.1312 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Je voudrais bien encore être à l'âge où vous êtes ; v.1319 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je ne songerais guère à faire un testament. v.1321 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Cela ne vous doit point chagriner un moment ; v.1322 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Rétablit la santé dans quantité de gens. v.1330 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Ces personnes, messieurs, sont sages et discrètes ; v.1339 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Nous ferons tout au gré de votre intention. v.1342 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Par-devant... fut présent... Géronte... et caetera. v.1345 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
À dire vrai, messieurs, il ne m'importe guère. v.1352 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Qu'on se garde surtout de me mettre trop près v.1353 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et je serais encor contraint de déguerpir. v.1357 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et n'épargnerai rien pour la rendre célèbre. v.1360 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Les legs qu'au testament vous voulez faire écrire. v.1368 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
Que j'aime tendrement, pour mon seul légataire, v.1371 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Vaisselle, argent comptant, contrats, maisons, billets ; v.1374 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Item. Je donne et lègue à Lisette présente... v.1383 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Pour épouser Crispin en légitime noeud, v.1385 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Le bon maître, grands dieux ! Que je vais perdre là ! v.1389 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Item. Je laisse et lègue à Crispin... v.1401 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
C'est un mauvais valet, ivrogne, libertin, v.1406 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Je lui veux donc léguer, en dépit des jaloux... v.1410 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Quinze cents francs de rentes viagères, v.1411 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Pour un valet, mon oncle, a-t-on fait un tel legs ? v.1417 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Vous plaît-il de signer ? v.1431 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
J'en aurais grande envie ; v.1431 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Que de signer son nom il est dans l'impuissance, v.1435 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-GASPARD)
De ce l'interpellant au gré de l'ordonnance. v.1436 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR GASPARD)
De faire un testament qui m'est si dommageable ? v.1451 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
N'a pas été toujours impotent et goutteux ; v.1458 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Que tu t'es fait léguer avec tant de prudence, v.1463 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Où je vous institue unique légataire, v.1468 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Ne peut avoir un prix ni trop grand, ni trop prompt. v.1482 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Quel vertigo soudain a donc pu te troubler ? v.1490 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Géronte... v.1491 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Hé bien, Géronte... . v.1491 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Ah ! Prenez garde à moi. v.1492 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Un grand fantôme noir... v.1493 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Où même le crieur a voulu, malgré moi, v.1497 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
De la chambre, où gisait votre oncle sans escorte, v.1499 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Comme un grand revenant, Géronte sur ses pieds. v.1502 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Pourquoi ce grand cri ? v.1505 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
N'est qu'une léthargie, et qu'il n'en est que mieux. v.1510 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Vous le voulez, grands dieux ! Ma constance est à bout. v.1517 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Toi que j'ai vu tantôt si grand, si magnanime, v.1519 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Reprends des sentiments qui soient dignes de toi : v.1521 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
Offrons-nous aux dangers ; viens signaler ta foi : v.1522 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
Et nous en tirerons peut-être un avantage v.1527 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Qui pourrait bien servir notre mariage. v.1528 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
Pour retourner plus tôt, je pars en diligence, v.1531 (Acte 4, scène 8, ?RASTE)
Maintenant que votre oncle a pu, malgré son âge, v.1543 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Reprendre de ses sens heureusement l'usage, v.1544 (Acte 5, scène 1, MADAME ARGANTE)
Les nobles sentiments qui règnent dans votre âme : v.1548 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Mais gardez ces billets quelques moments, de grâce ; v.1551 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Mais ne craignez-vous rien de son ressentiment ? v.1574 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
À vouloir quelque temps encore les garder. v.1578 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
N'en rougissez point, ce n'est que pour les rendre. v.1584 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Allons, monsieur, allons ; en homme de courage, v.1591 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Il faut ici, ma foi, soutenir l'abordage. v.1592 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Monsieur Géronte approche. v.1593 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Nous voilà, grâce au ciel, dans un grand embarras. v.1601 (Acte 5, scène 3, CRISPIN)
Ai-je été bien longtemps dans cette léthargie ? v.1607 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Nous a tous mis ici dans un dérangement, v.1609 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Une agitation, un soin, un mouvement v.1610 (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Ah ! Le pauvre garçon, je crois, n'est plus en vie. v.1620 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Non, monsieur, sur son lit, où, baigné de ses pleurs, v.1625 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
L'infortuné garçon gémit de ses malheurs. v.1626 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
S'il n'est pas encor mort, en toute diligence v.1632 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Je revois mon cher oncle ; et le ciel, par sa grâce, v.1643 (Acte 5, scène 6, ÉRASTE)
Hélas ! Mon cher neveu, je n'en suis guère mieux : v.1646 (Acte 5, scène 6, GÉRONTE)
Mais je rends grâce au ciel de prolonger ma vie, v.1647 (Acte 5, scène 6, G?RONTE)
Ce garçon-là, monsieur, vous aime tendrement. v.1650 (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Ici depuis longtemps vous êtes attendu. v.1658 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Vous sentiriez bientôt quelque soulagement. v.1662 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Je sens, dans mon gosier, que ma voix s'embarrasse. v.1684 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Et c'est ma léthargie. v.1697 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
C'est votre léthargie. v.1704 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Et certaine baronne, avec un grand tumulte v.1707 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Que pour vous venger de leur emportement, v.1709 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
C'est votre léthargie. v.1712 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Pourquoi tant répéter cet interrogatoire ? v.1715 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Maître Mathieu Géronte, en son fauteuil à bras, v.1722 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Par le geste et maintien qu'il nous a fait paraître ; v.1724 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Quoique de corps malade, ayant sain jugement ; v.1725 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Que tout est ici-bas fragile et transitoire... v.1727 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Hélas ! Je ne saurais arrêter mes sanglots. v.1730 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
A fait, dicté, nommé, rédigé par écrit v.1741 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
De tout ce préambule et de cette légende, v.1743 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
C'est votre léthargie. v.1745 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Excusez-moi, monsieur, c'est votre léthargie. v.1752 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
C'est un maraud qu'il faut envoyer en galère. v.1755 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Quand ils y seraient tous, on ne les plaindrait guère. v.1756 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Je fais mon légataire unique, universel, v.1757 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Oui, je voulais nommer Éraste légataire. v.1764 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Item. Je donne et lègue, en espèce sonnante, v.1767 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Ah ! Grands dieux ! v.1768 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Pour épouser Crispin en légitime noeud, v.1769 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Lui refuseriez-vous cette petite grâce ? v.1779 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Comment ! Six mille francs ! Quinze ou vingt écus, passe. v.1780 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Et que peut-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? v.1782 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Item. Je donne et lègue... v.1785 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Pour tous les obligeants, bons et loyaux services v.1787 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Quinze cents francs de rentes viagères, v.1791 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Oui, je vous le promets, monsieur, à deux genoux, v.1793 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Si généreusement me laisser cette somme ! v.1796 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Monsieur, de tous ces legs je veux être éclairci. v.1798 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Quoi ! Moi, j'aurais légué, sans aucune raison, v.1801 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Voulez-vous, démentant un généreux effort, v.1805 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
C'est votre léthargie. v.1814 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Je suis las, à la fin, de tant de léthargies. v.1816 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
À cette chambrière un legs de cette espèce ? v.1824 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Songez à l'intérêt que le ciel vous en rend : v.1825 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
Et plus le legs est gros, plus le mérite est grand. v.1826 (Acte 5, scène 8, LISETTE)
Et ce maraud aurait cette somme en partage ! v.1827 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Je vous promets, monsieur, d'en faire un bon usage : v.1828 (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
De plus, ce legs ne peut en rien vous faire tort. v.1829 (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
Ce n'est pas encor tout : regardez cette belle ; v.1831 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Charmé de ses attraits, j'embrasse vos genoux ; v.1834 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
Votre coeur moins épris a changé de dessein. v.1838 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Monsieur, vous me voyez embrasser vos genoux : v.1845 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Quelle action de grâce !... v.1855 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Qui puissent hériter de vous en droite ligne ; v.1859 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
De tous collatéraux l'engeance est trop maligne. v.1860 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Fléaux plus dangereux, animaux plus funestes v.1863 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Que ne fusent jamais les guerres ni les pestes. v.1864 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Mais n'y mets rien de plus pendant le mariage. v.1867 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
J'ai du bien maintenant assez pour être sage. v.1868 (Acte 5, scène 9, LISETTE)
Messieurs, j'ai, grâce au ciel, mis ma barque à bon port. v.1869 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
Je nomme, à mes désirs, un ample légataire ; v.1871 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
J'acquiers quinze cents francs de rente viagère, v.1872 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)
Je renonce à mon legs, si vous n'applaudissez. v.1874 (Acte 5, scène 9, CRISPIN)

LE DIVORCE (1688)

Cela est de la dernière impertinence, de se trouver mal quand il faut gagner de l'argent. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
On va vous rendre votre argent à la porte. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Vous voyez, messieurs, que nous ne suivons pas les mauvais exemples, et que nous rendons l'argent, quoique la comédie soit commencée. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Terminez vos regrets, que votre douleur cesse ; v.1 (Prologue, scène 2, MERCURE)
Et vient pour empêcher que tu rendes l'argent. v.3 (Prologue, scène 2, MERCURE)
Qu'un changement favorable v.5 (Prologue, scène 3, MERCURE)
Je descends exprès des cieux pour voir une répétition de la pièce nouvelle qu'il y a si longtemps que tu promets. (Prologue, scène 3, JUPITER)
On dit que l'on y sépare un mari d'avec sa femme ; et comme Junon est une carogne qui me fait enrager, je pourrai bien en faire venir la mode là-haut. (Prologue, scène 3, JUPITER)
Tout doucement, Monsieur Jupiter ; ne choquons point le parterre, s'il vous plaît ; nous en avons besoin : cela ne se gouverne pas comme votre tête. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Messieurs, puisque Jupiter l'ordonne, et que d'ailleurs... l'occasion... de la faveur... votre bonté... votre argent... qu'on a de la peine à rendre ; ... vous voyez bien, messieurs, que nous vous allons donner "Le Divorce". (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Je vais me placer aux troisièmes loges pour mieux voir. (Prologue, scène 3, JUPITER)
Monsieur Jupiter, un gentilhomme comme vous aux troisièmes loges ? (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
Je le sais bien ; j'étais la chambre de madme votre soeur quand son mari, monsieur Sotinet, mon maître et votre beau-frère, la surprit comme elle vous écrivait la dernière lettre que vous avec reçue d'elle, où elle vous mande de venir au plus tôt à Paris, afiun de prendre des mesures avec vous pour se mettre à couvert du chagrin que son vieux mari lui fait tous les jours. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
T'assicurio, Mezzetino, ch'il matrimonio di mia sorella con Sotinetto non è stato mai mio gusto ; e se ne fossi stato creduto, egli non si sarreba mai conchiuso. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Mais quand on ne peut pas changer sa condition, et qu'elle est mauvaise, il faut tâcher de l'adoucir autant qu'il est possible. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
D'accord ; et c'est à quoi il faudrait songer, si vous aviez de ce qui se touche. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais malheureusement mais vous êtes gueux comme un rat, et il y a longtemps que votre noblesse serait tombée par terre, si la roture ne l'avait soutenue. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais laissez-moi faire : si votre soeur consent à la séparation, je m'engage, moi, de faire toruver tout l'argent qu'il faudra pour l'obtenir ; et si , je veux que ce soit mon maître qui le fournisse. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
J'ai une dent contre lui, pour certains coups de bâton qu'il me donna une fois, à cause qu'il me surprit à la cave avec la servante du logis. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais la difficulté est de trouver des gens qui les éxecutent. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Si mon cher ami Arlequin était encore au monde, c'est là justement l'homme qu'il ma faudrait ; mais le pauvre garçon s'est avisé de se faire pendre, et ... (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Oui, Messieurs, étranger, étranger, arrivé tout-à-l'heure dans cette ville ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je n'ai jamais vu de gens plus curieux, ni plus insolents ; ils crient après moi, il a chié au lit, il a chié au lit, comme si j'étais un masque. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Lui-même : il est aussi gueux à présent comme il était du temps que tu le servais. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Va, va, le seigneur Aurélio est honnête homme. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Sers-le bien, et ne te mets point en peine ; tes gages te seront bien payés ; et si l'affaire que j'ai en tête réussit, je te réponds d'une bonne récompense. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Point du tout ; je me porte le mieux du monde : il est vrai que j'ai eu quelque petite indisposition, et que j'ai été sur le point de mourir de la courte haleine ; mais je m'en suis bien guéri. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Tu sais bien que j'ai toujours aimé les grandes choses : dès le temps même que nous avions l'honneur de servir ensemble le roi sur ses galères... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Non, dans les médailles ; c'est-à-dire que quand je n'avais rien à faire, pour me désennuyer, je m'amusais à mettre le portrait du roi sur des pièces de cuivre, que je couvrais d'argent, et que je donnais à mes amis pour du pain, du vin, de la viande, et autres choses nécessaires : mais comme il y a toujours des envieux dans le monde (voyez, je vous prie, comme on empoisonne les plus belles actions de la vie !), on fut dire à la justice que je me mêlais de faire de la fausse-monnaie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Des pages ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
C'étaient tous gens de distinction et qualifiés. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Oh, pour cela, rien n'est plus vrai ; je n'ai jamais vu de gens plus honnêtes. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
L'un m'avait pris par un bras, aussi m'avait fait l'autre, en me disant le plus obligeamment du monde : "Oh ! Puisque nous avons été assez heureux que de vous trouver, vous ne nous échapperez pas, et nous aurons le plaisir de vous emmener avec nous" ; et à force de civilités, ils m'entraînèrent dans leur carrosse, et me conduisirent à la justice. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
D'abord que je fus arrivé, on me présenta à cinq ou six visages vénérables, qui étaient assis sur des fleurs-de-lis. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je leur répliquai qu'oui, que je leur demandais excuse si je ne faisais pas aussi bien que je l'aurais souhaité ; mais que j'avais grande envie de travailler, et qu'avec le temps, j'espérais devenir plus habile. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je remarquai que mon discours les avait réjouis ; mais cela n'empêcha pas qu'ils ne me condamnassent sur l'heure à être pendu et étranglé à la Croix Du Trahoir. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je ne suis qu'un jeune homme qui ne fais que d'entrer dans le monde ; et d'ailleurs, je n'ai pas l'âge compétent pour être pendu. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Aussi y eurent-ils beaucoup d'égard ; et, pour faire les choses dans l'ordre, ils me firent expédier une dispense d'âge. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je ne disais mot ; mais j'enrageais comme tous les diables. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Nous arrivons enfin à la Croix Du Trahoir, au pied de cette fatale colonne qui devait être le non-plus-ultrà de ma vie, et qu'on appelle vulgairement la potence. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Comme j'étais fort fatigué du voyage, j'avais soif, je demandai à boire : on me proposa si je voulais de la bière. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je dis que non, et que cela pourrait par la suite me donner la gravelle ; je priai seulement les archers de me laisser boire à la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
On se range en haie ; je m'approche de la fontaine ; je donne un coup d'oeil autour de moi, et zest, je m'élance la tête en avant dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Du robinet de la fontaine, je descendis dans la Seine ; de là, je fus à la nage jusqu'au Havre-de-Grace ; au Havre-de-Grace, je m'embarquai pour les Indes, d'où me voilà présentement de retour ; et voici mon histoire achevée. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Il ne me reste qu'une difficulté, qui est de savoir comment, gros comme tu es, tu as pu te fourrer dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Mais d'où vient que tu n'enfonces point tes pieds jusqu'au fond de tes bottes, et que tu marches sur la tige ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Je le fais exprès pour épargner les semelles. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je tire bon augure de l'affaire de Monsieur Aurélio, et la fortune ne nous a pas renvoyé Arlequin pour rien. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
De quoi diable vous êtes-vous avisé de vous marier à l'âge que vous avez ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
Impertinent, tes épaules te démangent bien. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
Ma foi, je vous demande pardon : l'empressement de vous raser m'a fait prendre mon manteau pour votre linge à barbe. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Allons, toi, donne-moi le linge, vite. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Point du tout, monsieur ; mais c'est qu'il y a des gens qui sont terriblement rétifs sous le fer, et avec cet instrument-là, on leur couperait la gorge, qu'ils ne diraient mot. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Qu'est-ce donc que cela signifie ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
On m'étrangle ! (Acte 1, scène 5, SOTINET)
La peste m'étouffe, si vous branlez, je vous coupe la gorge. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Je croyais qu'il n'y en avait que de gascons. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
J'étais auparavant tailleur de pierres ; et comme on disait que j'avais beaucoup de légèreté dans la main, je crus que je serais plus propre à ce métier-ci. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Il me semble que vous avez la main gauche bien plus légère que la droite. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Ce sont de petits talents qu'on reçoit de la nature, et dont un honnête homme ne doit pas se glorifier. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Je n'ai jamais vu un pareil original... (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Avez-vous déjà été à la garde-robe ? (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Point du tout, Monsieur ; cela n'en valait pas la peine : j'ai changé d'avis, et j'ai mieux aimé insulter la doublure de ma culotte que de vous faire attendre plus longtemps. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Là, là ; consolez-vous, madame ; vous avez des yeux à défrayer tout un visage. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Je ne veux qu'une petite couche de rouge pour réparer de trente méchantes nuits la plus obstinée. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Fi, Colombine, avec ton rouge ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
J'ai une conscience si délicate, que je me reprocherais les conquêtes qui ne se seraient pas faites de bonne guerre, et je crois que je mourrais de honte d'avoir dix années de plus que mon visage. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Pour moi, je trouve quelques femmes d'aujourd'hui d'un parfaitement bon goût ; de toute l'année elles en ont fait un carnaval perpétuel ; elles peuvent aller au bal à coup sûr, sans crainte d'être connues. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Les femmes ne sont-elles pas assez déguisées sans se masquer encore ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Et pourquoi veulent-elles peindre leur peu de sincérité jusque sur leur visage ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Il n'y a plus que le rouge qui se met à la toilette qui marque la pudeur des femmes d'aujourd'hui ; elles ne rougiraient jamais sans cela. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Et que serait-ce donc, madame, s'il vous fallait peler avec de certaines eaux, comme la dernière maîtresse que je servais, qui changeait tous les six mois de peau. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Si je l'ai vu ? C'étoit moi qui faisois l'opération ; elle me faisait prendre la peau de son front, que je tirais de toute ma force ; elle criait comme un beau diable, et moi je riais comme une folle ; il me semblait habiller un levraut : mais ce qui est de meilleur, c'est qu'elle portait toujours sur elle, dans une boîte, la peau de son dernier visage calcinée, et disait qu'il n'y avait rien de si bon pour les élevures et les bourgeons. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Tu veux t'égayer, Colombine. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Je crois, mademoiselle, que vous n'avez pas l'honneur de me connaître ; mais quand vous saurez que je m'appelle Monsieur De La Gavotte, sieur de Trotenville, vous devinerez aisément que je suis maître à danser. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Vous mettez ma modestie hors de cadence ; et quand on n'a, comme moi, qu'un mérite léger et cabriolant, pour peu qu'on l'élève par des louanges un peu fortes, il court risque, en tombant, de se casser le cou. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Pour de l'esprit, mademoiselle, les gens de notre profession en regorgent. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Nous sommes tous les jours parmi tout ce qu'il y a de gens de qualité. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je sors présentement de chez la femme d'un élu, où je me suis fait admirer par mon esprit ; j'ai deviné une énigme du Mercure galant. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
J'avais autrefois un carrosse à un cheval ; mais mes amis m'ont conseillé de changer de voiture, afin de ne pas causer une erreur dans le public, qui prend souvent, dans cet équipage-là, un maître à danser pour un lévrier d'Hippocrate. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Nous appelons ces petits animaux-là, parmi nous, un tendre engagement. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Qu'est-ce que cela veut dire, un tendre engagement ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Est-ce que vous ne savez pas " qu'un tendre engagement va plus loin qu'on ne pense ? " (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Vous dis-je : j'en ai été autrefois ; mais il m'a fallu plus de vingt lavements et autant de médecines pour me purifier du mauvais air que j'y avais respiré. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Monsieur De Trotenville a beau dire, il voudrait y être rentré, comme tous ceux qui en sont sortis : c'est un Pérou ; il n'y a pas jusqu'aux violons qui n'aient des justaucorps bleus galonnés. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
J'irais prostituer ma gloire, et figurer avec le premier venu ! (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Nous sommes glorieux comme tous les diables dans notre profession. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je ne conçois pas l'entêtement des jeunes gens. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
C'est une fureur, mademoiselle, et toutes les coquettes s'en plaignent hautement, et disent que l'opéra leur enlève les meilleures pratiques, et qu'elles sont ruinées de fond en comble. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je le crois bien : ces personnes-là ont grande raison ; et si j'étais d'elles, je leur ferais rendre jusqu'à la moindre petite faveur qu'elles auraient reçue. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Là, là, donnez-vous patience ; on leur fera peut-être tout rendre : mais cependant elles usent en toute rigueur de leurs privilèges ; et un amant qui n'exprime son amour qu'avec des fontanges et des bas de soie, se morfond dix ans derrière leur porte. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Vous vous moquez ; c'est une guenille. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je voudrais que vous vissiez ma garde-robe ; elle est des plus magnifiques, et si, sans vanité, elle ne me coûte guère. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Tel que vous le voyez, il n'y a point d'homme au monde qui gourmande une chanterelle comme lui ; il ferait danser, s'il l'avait entrepris, tous les invalides et leur hôtel. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Pour aujourd'hui, monsieur, il n'y a pas moyen ; je suis d'une fatigue, cela ne se conçoit pas. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Vous avez été plus de vingt ans à faire toutes ces leçons-là. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
C'est le travail d'une semaine ; et si, ce que je vous montre-là, c'est de l'argent comptant. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Il est vrai ; mais dans ce temps-là les maîtres à danser n'étaient pas obligés d'être dorés dessus et dessous, comme à présent ; et une paire de galoches était la voiture qui les menait par toute la ville. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Mais présentement on ne nous regarde pas, si nous n'avons le cheval et le laquais. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Voilà un visage bien baroque ! (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Les musiciens italiens sont de plaisants originaux. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Voyez-vous, mademoiselle, je ne suis point de ces gens qui louent à plein tuyau. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Qu'est-ce donc, s'il vous plaît, que tous ces pieds de mouche qui sont au commencement des lignes ? (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Mais, voyez cet ignorant ! (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Monsieur, avec votre permission, si les musiciens n'en savent pas plus que vous, ce sont de grands ânes. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Par le sang ! ... (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Laisse-moi songer en repos. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Je t'assure, encore une fois, que tu auras Colombine, le colombier, les pigeons, et tout ce qui a relation à elle. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Console-toi donc, et ne m'interromps pas davantage. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Colombine répond : bonjour, mon pigeonneau... (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Adieu, vilain magot. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Pour vous empêcher de complimenter davantage, venez çà. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
J'enrage ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Imaginez-vous que vous êtes dans un lit, et que vous dormez. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
À la fin, il faudra que je change de nom. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Qu'est-ce qu'il y a, double enragé chien ? (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Que ne payez-vous les gens à qui vous devez ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Et que n'en changez-vous, madame ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Vous n'êtes pas plus sage que votre maîtresse. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Il y a longtemps que je suis las de tes impertinences. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
C'est toi qui me la gâtes, et un grand traîneur d'épée qui ne bouge d'ici. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Allez, cela n'est guère bien de n'avoir pas plus de naturel pour des gens qui vous affectionnent. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Savez-vous que je ne m'accommode point de tous vos dialogues. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
De l'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Hé ! Monsieur, retirez-vous ; voilà madame qui trépasse, et je la garantis morte, si vous ne décampez tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Là, là, revenez ; il est parti : cela vaut bien mieux qu'une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il a toute la journée le gosier ouvert pour faire enrager tout le monde. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Toute ma consolation est que nous nous ferons bien enrager tous deux. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Il ne tiendra donc qu'à faire impunément enrager les femmes, sous prétexte qu'elles sont douces et qu'elles n'aiment pas le bruit ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Un dévoiement, madame, causé à ma bourse par les fréquentes crudités d'une fortune indigeste, m'a obligé d'avoir recours au remède astringent d'un petit billet payable au porteur, que j'apportais à monsieur votre époux ; mais n'y étant pas, j'ai cru qu'un homme de ma qualité pouvait entrer de volée chez les dames, et que vous ne seriez pas fâchée de connaître le chevalier De Fondsec. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Pour être heureux, il faut jouer ; pour jouer, il faut avoir de l'argent ; et pour avoir de l'argent, que diable faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Car nous autres chevaliers de Gascogne, nous n'avons jamais connu ni patrimoine, ni revenu. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Il est vrai que de mémoire d'homme on n'a jamais vu venir une lettre-de-change de ce pays-là. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Ma foi, madame, je ne sais pas si je pourrai me prostituer à votre visite ; car c'est aujourd'hui mon grand jour de femmes. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
À six heures et demie, promis à Toinon, au troisième étage, rue Tireboudin. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Ils font un bruit de diable ; ils disent qu'il y a trois jours qu'ils n'ont mangé. (Acte 2, scène 5, LE-LAQUAIS)
Voilà de plaisants marauds ! Est-ce à faire à ces coquins-là à manger ? (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Dites là-bas qu'on leur donne à manger. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Il faut dire la vérité ; monsieur le chevalier est d'un bon naturel : il ôterait volontiers le morceau de sa bouche pour le donner à ses gens. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Ces gueux-là sont trop heureux avec moi. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ils sont quelquefois trois jours sans manger ; mais aussi je crois que vous leur donnez de gros gages. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Je le crois, vraiment ; au bout de trois ans je leur donne congé pour récompense. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
çà, monsieur le chevalier, voilà un chagrin qui me saisit. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Quand je n'ai plus que deux ou trois plaisirs à prendre dans le reste du jour, je suis dans une langueur mortelle ; et je m'ennuie presque toujours, dans la crainte que j'ai de m'ennuyer bientôt. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Allez voir ce que l'on joue aujourd'hui à l'hôtel de Bourgogne. (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Cela ne se peut pas, madame ; mon cocher s'en sert : c'est que je lui donne mon carrosse un jour la semaine pour ses gages ; c'est aujourd'hui son jour, et il l'a loué à des dames qui sont allées au bois de Boulogne. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Peut-on revenir à la demi-Hollande, quand on s'est si longtemps servi de batiste ? (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Je vois bien que nous ne sommes pas engouées de musique aujourd'hui, et qu'il faudra nous en tenir à la comédie italienne. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Je m'en allai aussitôt, pestant comme un diable contre ces nigauds-là, et je n'en voulus pas voir davantage. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Approchez, petit garçon. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Madame, on joue "Le Sirop pour purger". (Acte 2, scène 9, LE-LAQUAIS)
Ces gens-là ne jouent que de vilaines choses. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Non. Ne savez-vous pas bien que monsieur ne mange point à table quand il y a compagnie ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Parle, mon ami ; mets deux couverts pour moi ; je mangerai bien pour deux personnes. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
La gueule du juge en pètera, et je ne souffrirai pas que vous soyez plus longtemps le rendez-vous des violences de Monsieur Sotinet. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il dit que cela ira son grand chemin, et qu'il y aurait là de quoi faire casser aujourd'hui vingt mariages. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Dites-moi, je vous prie, auroit-on tant d'empressement à lire l'histoire galante de certaines femmes, si une séparation ne les avait rendues célèbres ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Saurait-on la magnificence de Madame Lycidas, en justaucorps de soixante pistoles, les discrétions qu'elle perd avec son galant, si elle n'avait pas plaidé contre son mari ? (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
On avance plus par là en un jour d'audience qu'en vingt années de galanterie ; et vous me remercierez dans peu des bons avis que je vous donne. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il fallait donc, Colombine, que j'apprisse de longue main à mépriser, comme ces femmes dont tu me parles, les chimères et les fantômes de réputation et d'honneur qui font peur aux esprits simples comme le mien. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Vous êtes trop bonne, et vous gâtez les maris. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il y a déjà près de deux ans que vous êtes femme de Monsieur Sotinet ; et quand ce serait le meilleur mari du monde, il serait gâté depuis le temps. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Mais, faudra-t-il que j'aille solliciter toutes ces jeunes barbes de juges, qui me riront au nez, et qui sont ravis d'avoir des affaires de cette nature-là ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Madame, ne vous mettez point en peine, vous n'irez point aux juridictions ordinaires : le dieu d'Hymen est arrivé depuis quelque temps en cette ville, pour démarier toutes les personnes qui sont lasses du mariage. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il aura de la pratique, comme vous pouvez juger. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il devait naturellement, et suivant toutes les règles de la justice, aller droit aux galères : je lui épargnai la fatigue du chemin : je fis tant qu'il n'alla qu'à la grève. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Il n'en faut pas davantage pour gagner le procès le plus désespéré. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Il le faut prendre par la gueule. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Dès qu'il y est, il entre à la buvette, où il mange des saucisses, des rognons, des langues, et boit du meilleur. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Un avocat mange des saucisses ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Si cela est, je serai avocat, et bon avocat ; car je mangerai plus de saucisses qu'un autre : je les aime à la folie. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
çà, prends que je sois le juge ; commence par plaider. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Tiens, prends que je sois le juge. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Je conclus à ce que nous allions manger les saucisses, avant qu'elles refroidissent. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Que t'a dit Monsieur De La Griffe, mon avocat ? (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Monsieur, il est bien malade ; il ne pourra pas venir : en taillant sa plume, il s'est coupé un peu le doigt ; il dit qu'il ne pourra pas plaider dans l'état où il est. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Ma femme m'a fait assigner devant le dieu d'Hymen ; on n'est guère favorable aux maris à ce tribunal-là. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Ce qui me fâche le plus, c'est que l'on me fera rendre vingt mille écus que je n'ai point reçus. (Acte 3, scène 5, SOTINET)
Monsieur, consolez-vous : il y a bien des gens qui voudroient être quittes de leurs femmes à ce prix-là. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Je ne suis pas surpris, messieurs, de voir à ce nouveau tribunal une femme qui veut secouer le joug d'un mari ; mais je m'étonne de n'y pas voir avec elle la moitié des femmes de Paris. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
En effet, messieurs, une jeune femme qui épouse un vieillard, dans l'espérance de l'enterrer six mois après, n'est-elle pas en droit de lui demander raison de son retardement ; et n'est-elle pas bien fondée à faire rompre son mariage, puisque son mari n'a pas satisfait à l'article le plus essentiel du contrat, par lequel il s'est obligé tacitement à ne pas passer l'année ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Celui pour qui je parle, après avoir longtemps contemplé du port les naufrages de tant de malheureux époux, s'embarqua enfin sur la mer orageuse du mariage ; et quand il fit ce solécisme en conduite, qu'il souffrit cette léthargie de bon sens, cette éclipse de raison, s'il se fût mis une corde au cou, ou qu'il se fût jeté dans la rivière, il n'auroit jamais tant gagné en un jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il fit ce qu'ont accoutumé de faire les gens sur le retour, quand ils épousent de jeunes filles, c'est-à-dire qu'il confessa avoir reçu vingt mille écus, quoiqu'elle ne lui eût jamais apporté en mariage qu'un fonds de galanterie outrée, et une fureur effrénée pour le jeu : voilà la dot de la Dame. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Avec votre permission, Maître Braillardet, vous ne vous tiendrez pas pour interrompu si je vous dis que vous en avez menti : il a reçu vingt mille bons écus. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Une femme qui n'a pas vingt ans, une fureur pour le jeu ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Oui, oui, messieurs ; quand je dis que voilà la dot de la Dame Sotinet, je n'avance rien que de véritable ; mais ne croyez pas que, parcequ'elle n'a rien eu en mariage, elle en dépense moins en se mariant. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Les jeunes filles qui se vendent à des vieillards achètent en même temps le droit de les envoyer à l'hôpital promptement, par leurs dépenses extravagantes : c'est ce qu'a presque fait la Dame Sotinet ; car enfin le pauvre homme ne fut pas plus tôt marié, qu'il vit bien comme presque tous les autres qui s'enrôlent dans cette milice qu'il avait fait une sottise ; que le mariage est une affaire à laquelle il faut songer toute sa vie ; qu'un bon singe et la meilleure femme sont souvent deux méchants animaux ; et que ce grand philosophe avait bien raison de s'écrier, en voyant trois ou quatre femmes pendues à un arbre : que les hommes seraient heureux, si tous les arbres portaient de semblables fruits ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il vit, dès le jour même de son mariage, introduire chez lui l'usage des deux lits, usage condamné par nos pères, inventé par la discorde, et fomenté par le libertinage ; usage que je puis nommer ici la perte du ménage, l'ennemi mortel de la réconciliation, et le couteau fatal dont on égorge sa postérité. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Cela est du dernier bourgeois. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il vit fondre chez lui, dès le lendemain, tous les fainéants de la ville, chevaliers sans ordre, beaux esprits sans aveu ; cent petits poètes crottés, vrais chardons du Parnasse ; de ces fades blondins, minces colifichets de ruelles ; en un mot, il vit faire de sa maison une académie de jeux défendus, et fut obligé de payer une grosse amende, à quoi il fut condamné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, je n'avance rien que de véritable ; et, malgré toutes les précautions, il n'a pas laissé de la payer cette amende, dont voici la quittance signée Pallot. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Vous croyez peut-être que ce fut, comme d'ordinaire, quelque fripon de laquais, enragé d'avoir été chassé de la maison ; ou quelque joueur, outré d'avoir perdu son argent ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, messieurs, ce fut elle qui, ne sachant plus où trouver de l'argent pour jouer, alla dénoncer elle-même que l'on jouait chez elle : elle fut condamnée à trois mille livres d'amende. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Que direz-vous, races futures, d'un pareil brigandage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Quid non muliebria pectora cogis, auri sacra fames ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Vous devriez garder vos passages pour une meilleure cause. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Les pierreries engagées ; la vaisselle d'argent vendue ; des tableaux d'un prix extraordinaire enlevés : car le Sieur Sotinet a toujours été extrêmement curieux d'originaux, et se connaissait parfaitement en peinture. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je le crois bien : il a porté les couleurs assez longtemps pour s'y connaître. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Cela est faux : il n'a jamais porté que du gris chez un homme d'affaires, et cela s'appelle apprenti sous-fermier, et non pas laquais, Maître Cornichon, et non pas laquais. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais, messieurs, s'il n'y avait que de la dissipation dans la conduite de la Dame Sotinet, vous n'entendriez pas retentir votre tribunal des plaintes de son mari ; mais puisqu'il est aujourd'hui obligé d'avouer sa honte et son malheur, approchez, financiers, plumets, chevaliers, et vous godelureaux les plus déterminés ; paraissez sur la scène. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, nous trouverons de tous ces gens-là dans l'équipage de la Dame Sotinet, équipage qu'elle promène scandaleusement par toute la ville, et la nuit et le jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, ce n'est point pour elle que le soleil éclaire, elle méprise cette clarté bourgeoise ; elle ne sort de chez elle qu'avec les oublieurs, et n'y rentre qu'à la faveur des crieurs d'eau-de-vie. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
La pauvre femme y est bien obligée. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
On ne manquera pas de vous dire que celui pour qui je suis est un brutal ; j'en tombe d'accord : un ivrogne ; je le veux : un débauché ; j'y consens : un homme même qui est quelquefois attaqué de vertiges ; cela est vrai : mais, messieurs... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais, monsieur l'avocat, qui vous a donné charge de dire tout cela ? (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Taisez-vous, ignorant, ce sont des figures de rhétorique qui persuadent. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Quand tout cela serait, dis-je, messieurs, sont-ce des raisons pour faire rompre un mariage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Si je vous parlais des intrigues de la Dame Sotinet, de ses aventures galantes, de ses subtilités pour tromper son mari ; mais... vous rougiriez, illustres et vieilles coquettes de notre temps, de voir qu'une femme de dix-huit ans vous a laissées bien loin après elle dans la carrière de la galanterie et j'apprendrais aux femmes qui m'écoutent de nouveaux tours de souplesse (elles n'en savent déjà que trop). (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Et après cela, messieurs, une femme, qui est le précis, l'élixir, la mère-goutte de la transcendante coquetterie, viendra vous demander une séparation ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Nous espérons, au contraire, que vous obligerez la Dame Sotinet à retourner avec son mari, pour mieux vivre avec lui, s'il est possible. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
L'aspect de ce sénat cornu, pompe digne de l'Hymen ; cet attirail funeste et menaçant, tout cela, je l'avoue, m'inspire quelque terreur : mais, d'un autre côté, l'équité de ma cause me recreat et reficit ; puisque je parle ici pour quantité de femmes, qui vous disent par ma bouche qu'un mari est à présent un meuble fort inutile ; et que, quand il n'y en aurait point, le monde ne finirait pas pour cela. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le mois de mars 87, Mathurin-Blaise Sotinet, âgé de soixante-dix ans, sentit un prurit pour la noce, une démangeaison pour le mariage ; cette vieille rosse, refaite et maquignonée, cette mèche sèche et ridée, prit feu aux étincelles des yeux de celle pour qui je parle. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il l'épousa, et il ne tint qu'à lui de voir qu'il avait mis dans sa maison un trésor de sagesse et de prudence, puisqu'elle ne dépensa, en se mariant, que les vingt mille écus qu'elle avait eus en mariage. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Rare exemple de modération pour les femmes d'aujourd'hui, qui montent insolemment sur une grosse dot, pour insulter à l'économie de leurs maris. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
J'avais oublié de vous dire, messieurs, que le mariage fut presque rompu, parceque le futur n'avait envoyé qu'un carreau de cinq cents écus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Je le crois bien : je connais la fille d'un drapier qui en a renvoyé un de deux mille livres ; et si, dans ce temps-là, les drapiers n'avaient pas gagné leur procès contre les marchands de soie. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Vous la voyez, messieurs, à votre tribunal, cette innocente opprimée, cette femme qui engage ses pierreries, vend sa vaisselle d'argent. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Cette chaste tourterelle, privée de son tourtereau, que d'impitoyables sergents lui ont enlevé, va, court, engage tout. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
C'est un bouchon ambulant ; c'est une éponge toute dégouttante de vin, dont les vapeurs obscurcissent et soufflent enfin la chandelle de sa raison. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Je ne saurais m'empêcher de pleurer toutes les fois que j'y songe. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Mais, s'il n'y avait que des coups à essuyer, je ne m'en plaindrais pas ; car on sait bien qu'une femme veut être un peu pansée de la main ; mais de se voir, à tous moments, exposée aux extravagances d'un fou ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Oui, messieurs, je vous le garantis tel, et des plus fous qui se fassent. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Vous voyez, messieurs, que votre présence ne saurait servir de gourmette à ce furieux. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Souffrirez-vous, messieurs, qu'une femme qui (comme dit fort élégamment un savant philosophe) doit être, vas dignitatis, non voluptatis, devienne un grenier à coups de poing ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Non, messieurs, vous ne souffrirez pas que ces innocentes brebis soient si cruellement égorgées par ces loups ravissants ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Qui voudrait dorénavant se mettre en ménage, si vous fermiez la porte aux séparations ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le divorce ayant été de tout temps tout ce qu'il y a de plus piquant dans le mariage, ce ragoût de veuvage anticipé, cette viduité prématurée que vous allez servir à la Dame Sotinet, va faire venir l'eau à la bouche à quantité de femmes de Paris : elles en voudront tâter. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Songez, messieurs, aux honneurs que vous allez recevoir ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Cornuum quanta seges ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
L'hôtel de Bourgogne crèvera de monde : vous en aurez toute la gloire, et les comédiens italiens tout le profit. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Quand il y aurait quelque petit grain de folie, il y a des intervalles... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Ayant aucunement égard à la requête de la partie de Maître Cornichon, le dieu de l'Hymen a ordonné que la Dame Sotinet demeurera séparée de corps et de biens d'avec son mari ; qu'elle reprendra les vingt mille écus qu'elle a apportés en mariage ; qu'elle jouira, dès à présent, de son douaire, étant réputée veuve, et d'une pension de trois mille livres ; et, attendu la démence avérée du Sieur Sotinet, nous avons ordonné qu'à la diligence de sa femme, il sera incessamment enfermé aux Petites-Maisons, ou à Saint-Lazare. (Acte 3, scène 6, DIEU DE L'HYMEN)
Monsieur L'Hyménée, ce n'est pas tout : vous venez de défaire un mariage ; mais il s'agit d'en refaire un autre entre Colombine et moi. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)

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LE CARNAVAL DE VENISE (1699)

Je quitte sans regret la demeure immortelle, v.16 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Partager les plaisirs d'une fête nouvelle. v.19 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Mais quel désordre affreux règne de toutes parts ? v.20 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Est-ce ainsi qu'on prétend mériter mes regards ? v.23 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Par nos soins empressés, par notre diligence, v.24 (Acte 1, scène 2, L'ORDONNATEUR)
Pour attirer les yeux d'un grand prince que j'aime, v.30 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Retirez-vous, ministres négligents, v.32 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Servez le fils du plus grand roi du monde ; v.36 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
C'est un emploi digne des dieux. v.37 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Servons le fils du plus grand roi du monde ; v.38 (Acte 1, scène 3, LE-CHOEUR)
C'est un emploi digne des dieux. v.39 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
Il garde pour vous v.46 (Acte 1, scène 3, SUIVANT-DE-LA-MUSIQUE)
Nous vengent de ses traits. v.55 (Acte 1, scène 3, SUIVANT DE LA MUSIQUE)
Les dieux seuls en ce jour auront-ils l'avantage v.60 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
Il faut que ce bien se partage. v.63 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
Joignons nos voix, nos jeux et nos désirs ; v.64 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
Les dieux prendront soin de sa gloire. v.67 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR, UN SUIVANT MUSIQUE, UN SUIVANT DANSE)
Venez vous délasser de vos travaux guerriers ; v.71 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Célébrez un roi plein de gloire ; v.74 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Célébrons un roi plein de gloire ; v.79 (Acte 1, scène 3, LE-CHOEUR)
D'un nouveau trouble agite encor mon âme. v.91 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Léandre ne vient point s'offrir à mes regards. v.97 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Augmente ma crainte fatale. v.107 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
De l'amour qui peut m'engager : v.121 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
J'aime un jeune étranger, v.122 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Cette confidence m'engage ; v.125 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Et pour un étranger j'ai senti naître un feu v.126 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
Que son coeur avec moi partage. v.127 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
De ses tendres regards je me sens enchanter. v.128 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
L'ingrat ! v.137 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Peut-être que l'ingrat nous trompe toutes deux. v.140 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Ingrat, ne m'as-tu pas mille fois osé dire v.145 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Est également triomphant ; v.149 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
De vos tendres regards j'ai senti les attraits ; v.157 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
Pour ne changer jamais. v.162 (Acte 2, scène 1, L?ANDRE)
Jouis de ta victoire, orgueilleuse rivale ; v.167 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Dissiper en regrets ma tendresse fatale ? v.170 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Non, ingrat ! Je prétends que mon courroux égale v.171 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Je veux qu'à ma vengeance offert en sacrifice, v.173 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
La haine vengera l'amour. v.176 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Que ces vains projets de vengeance v.177 (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
De divers étrangers une troupe s'avance ; v.179 (Acte 2, scène 4, L?ANDRE)
Amor, amor, tel giuiro a fè, v.181 (Acte 2, scène 5, UNE-BOHÉMIENNE)
Amor, amor, tel giuiro a fè, v.183 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Lungi da me, vaga Beltà ; v.185 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
Non mi giova la crudeltà. v.186 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Amor, non la voglio con te ; v.189 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Amor, amor, tel giuiro a fè, v.191 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Grata mercè di costante fè v.193 (Acte 2, scène 5, UN-ESCLAVON)
Col foco non voglio più scherzar ; v.195 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Amor per me gioco non è ; v.196 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Voglio ridere, non avvampar. v.197 (Acte 2, scène 5, UN ESCLAVON)
Amor, amor, tel giuiro a fè, v.198 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Malgré la glace et les noirs frimas, v.235 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
Vous brillez à mes yeux d'une grâce nouvelle, v.242 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Ne craignez rien de ses fureurs. v.248 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Si nos coeurs sont d'intelligence, v.261 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
D'un jaloux importun tromper la vigilance, v.263 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
C'est goûter par avance v.264 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
Qu'elle n'est facile à garder. v.269 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Goûtons, sans nous contraindre, v.274 (Acte 2, scène 6, ISABELLE_LÉANDRE)
Malgré toute l'ardeur qui règne dans votre âme, v.291 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Et laissez agir mon courroux. v.299 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
L'affront est égal entre nous, v.300 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Je veux partager la vengeance. v.301 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
Un ingrat me jurait de vivre sous mes lois, v.302 (Acte 3, scène 2, L?ONORE)
Vengeons-nous, hâtons nos coups ; v.309 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
La vengeance qu'on diffère v.310 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Et toi, sors de mon coeur, indigne et faible reste v.312 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Vengeons-nous, hâtons nos coups ; v.319 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
La vengeance qu'on diffère v.320 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Allons, courons à la vengeance. v.323 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Je suis fille du Sort, inconstante et légère, v.329 (Acte 3, scène 3, LA-FORTUNE)
Par quelque événement éterniser ma gloire. v.336 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Je fais naître à mon gré le moment favorable v.339 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
De tes rigueurs, v.341 (Acte 3, scène 3, UN-MASQUE)
Nous fais goûter la vérité v.365 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
De' vostri sguardi, v.374 (Acte 3, scène 5, TRIO-ITALIEN)
Si cangerà. v.383 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Se changeront en des plaisirs charmants. v.392 (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Quelle félicité peut égaler la mienne ! v.396 (Acte 3, scène 6, LÉANDRE)
Je me suis fait trop longtemps violence, v.400 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Les ministres de ma vengeance v.405 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Éteindront dans son sang des feux injurieux. v.406 (Acte 3, scène 7, RODOLPHE)
Que je le hais ! Que son amour me gêne ! v.413 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Ingrate ! v.417 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Je veux vous adorer malgré moi, malgré vous ; v.429 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Le sort que vous gardait mon coeur : v.432 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Jamais d'aucun regard flatteur v.433 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Les yeux sont-ils si longtemps à le dire ? v.436 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Vous gardez le silence ; insensible ! Inhumaine ! v.448 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
Transports de vengeance et de haine, v.460 (Acte 4, scène 1, LÉONORE)
Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur ; v.461 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Mon ingrat va périr, et sa mort est certaine ; v.462 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
L'ingrat que vous percez cause encor ma langueur. v.466 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Transports de vengeance et de haine, v.467 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Doit-elle s'opposer à mon dépit vengeur ? v.470 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Transports de vengeance et de haine, v.474 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
Succédez à l'amour qui régnait dans mon coeur. v.475 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
À la fin vous êtes vengée : v.476 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
De notre tendresse outragée : v.478 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
Votre ingrat ne vit plus, et mon rival est mort. v.479 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
Laissons de ses regrets calmer la violence. v.510 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Je perds le prix de ma vengeance, v.516 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Si l'ingrate l'apprend d'un autre que de moi. v.517 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.519 (Acte 4, scène 4, UN-CHEF-DES-CASTELLANS)
Qui nous comble de gloire, v.521 (Acte 4, scène 4, UN CHEF DES CASTELLANS)
Nous mêlons dans nos jeux l'image de la guerre : v.527 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
Qui nous comble de gloire, v.529 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Que quelque orage à tout moment vient agiter ; v.544 (Acte 4, scène 4, UN-BARQUEROLLE)
Malgré ces maux, le calme de l'indifférence v.545 (Acte 4, scène 4, UN BARQUEROLLE)
Ne songeons qu'aux plaisirs ; v.548 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
Que le vent gronde, v.549 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Nous goûtons ici le repos. v.552 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Mais que servent, hélas ! Ces regrets superflus ? v.565 (Acte 4, scène 5, ISABELLE)
Quelle aveugle fureur vous arrache le jour ? v.574 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Mon sang versé, mieux que mes larmes, v.576 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
Un jaloux, que la rage anime, v.582 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Vivons pour nous aimer, vivons, malgré l'envie ; v.591 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Si vous vouliez donner votre sang à ma mort, v.596 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Et goûter les douceurs de l'hymen le plus tendre. v.615 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Un mortel insolent, malgré la loi du sort, v.618 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
L'Érèbe gémit, v.623 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
Cerbère mugit. v.624 (Acte 5, scène 1, PLUTON)
A passé les rivages sombres ; v.635 (Acte 5, scène 2, ORPHÉE)
Ne regarde point Eurydice, v.642 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
L'Amour est couronné de gloire. v.645 (Acte 5, scène 3, ORPHÉE)
Q'on voit partir d'un beau visage ; v.651 (Acte 5, scène 1, OMBRE-HEUREUSE)
La beauté dans les cieux trouve un aisé passage, v.652 (Acte 5, scène 1, OMBRE HEUREUSE)
Jette, Orphée, un regard sur celle qui t'adore. v.658 (Acte 5, scène 6, EURYDICE)
Quelle rigueur impitoyable ! v.670 (Acte 5, scène 7, ORPHÉE)
Pour chasser le chagrin qui la presse, v.673 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
Riez, chantez, dansez, montrez votre allégresse ; v.674 (Acte 5, scène 8, PLUTON)
Rions, chantons, dansons, montrons notre allégresse : v.677 (Acte 5, scène 8, LE-CHOEUR)
Et fixer des torrents la course vagabonde ; v.685 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
Vous qui m'accompagnez, montrez votre allégresse ; v.692 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)
Par de nouveaux déguisements. v.697 (Acte 5, scène 10, LE-CARNAVAL)
En ce temps de plaisir le plus sage s'oublie, v.698 (Acte 5, scène 10, LE CARNAVAL)

SAPOR (1704)

Enfin nous la voyons cette grande journée v.1 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Qui de tout l'Orient règle la destinée ; v.2 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Rougissent sous les fers dont ils sont opprimés. v.4 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Nos honneurs sont détruits : cette grandeur suprême, v.5 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Qui, vengeant un époux et deux fils par ses mains, v.11 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Les fit souvent pleurer du gain de leurs batailles ? v.14 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
L'emportent, en un jour, sur toutes nos grandeurs. v.16 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Il ne me reste rien de ma gloire passée v.17 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Vous portez en tous lieux l'auguste nom de reine : v.22 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
Et c'est ce qui m'outrage : v.25 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
À ces titres pompeux tu vois croître ma rage ; v.26 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Qui me rendent mon rang et le jour en horreur. v.28 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Je pourrais, écoutant un transport légitime, v.29 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Dérober aux Romains la gloire de mes fers. v.36 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
M'attache encore au jour par des noeuds que le sang v.39 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Que te dirai-je enfin ? L'ardeur de la vengeance v.45 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Le généreux Zabas aux Romains échappé, v.47 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
De soldats aguerris couvrir les champs romains. v.52 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Tu sais bien que Sapor, digne sang d'Artaxerce, v.53 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Est second fils du roi qui règne dans la Perse ; v.54 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Avec les noeuds du sang nous unir à jamais, v.56 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Nous n'eussions d'ennemis que les aigles romaines. v.58 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Ma gloire le voulait, l'État y consentit ; v.60 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Et ce jeune guerrier, charmé de ses appas, v.67 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
De ces cours amoureux détruit l'intelligence. v.74 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
N'ont pas justifié l'ardeur de ma vengeance ? v.86 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
De l'orgueilleux Romain rassembler les regards ! v.92 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Voilà par quel triomphe elle vient se venger, v.99 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Et les fers qu'aux Romains elle avait fait forger ! » v.100 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Écoutons des transports dignes de mon courage ; v.109 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Mettons le fer, le feu, le poison en usage, v.110 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Impatients transports, enfants de ma vengeance, v.113 (Acte 1, scène 2, ZÉNOBIE)
Que je me plais d'entendre, au gré de ma fureur, v.115 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Mais vous me flattez trop, et mon âme égarée v.117 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
La couronne longtemps sur ton front fut flottante : v.126 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Je ne t'accuse point, ô ciel, de tes rigueurs ; v.139 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Mais quoi ! Laissant en cris exhaler ma vengeance, v.145 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
S'évanouit souvent, et devient plus légère : v.170 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
Mais mes maux ne sont pas de ceux qu'il peut guérir ; v.171 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Chaque jour, chaque instant ne sert qu'à les aigrir. v.172 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Crois-tu donc qu'oubliant la gloire où j'étais née, v.173 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Je ne songe en secret qu'à m'échapper des fers ? v.176 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Que dis-je ? Est-ce le terme où mon courage aspire ? v.177 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Trop de honte en un jour a fait rougir mon front : v.179 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Théone, il faut du sang pour laver mon affront : v.180 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Tu sais qu'après un siège aussi long que fâcheux, v.183 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Lasse de fatiguer le ciel de tant de voeux, v.184 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Les remparts de Palmyre aux sillons égalés, v.188 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Déjà, tu le sais bien, ma troupe fugitive v.193 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
De six mille chevaux qui bordaient le rivage, v.197 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Au milieu de la nuit me ferma le passage., v.198 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Je ne te dirai point de quel déluge alors v.199 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Le fleuve vit rougir et ses flots et ses bords ; v.200 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Tu sauras seulement que, dans nos mains sanglantes, v.201 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
L'astre qui nous luisait de tant de sang pâlit, v.203 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Et mes yeux en ce jour surent venger mon bras. v.208 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Ce favori nouveau l'aigrit et l'importune : v.213 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Lorsque je la trouvais dans un sang odieux. v.228 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Je la garde aux Romains, cette haine infinie : v.229 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
À travers des dangers courant se faire jour, v.239 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Avec des traits de sang peindre à vos yeux ma flamme. v.242 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Rallumer le flambeau d'une cruelle guerre, v.246 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
D'une cruelle guerre a soutenu le poids. v.252 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Le sort serait douteux ; ma rapide vengeance v.253 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Aux transports de cet ardent courage, v.257 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Je le crois déjà mort l'ennemi qui m'outrage. v.258 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
La victime, du moins, sera digne de vous. v.260 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
C'est lui qu'il faut percer. Quoi ! Ce grand cour balance ! v.265 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Et qui vous fait juger de cette horreur extrême ? v.270 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Vous n'aurez pas plus tôt embrassé ma vengeance, v.277 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Incertain, sous le joug viendra de toutes parts v.279 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Se ranger en un jour près de vos étendards ; v.280 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Vous verrez près de vous les brigands de Syrie, v.281 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
De ses meilleurs soldats grossir vos bataillons : v.284 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Ceux qu'arrose le Tigre, et qui boivent l'Euphrate ; v.286 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
L'Italie est en proie aux fureurs des Germains ; v.292 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Titricus en Espagne, aidé de Victorie, v.293 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
A d'un joug importun fini la barbarie ; v.294 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Ne peut-on vous venger, hélas ! Que par un crime ? v.306 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Non, ce n'est pas le crime, ingrat qui te fait peur ; v.307 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Et d'un sang innocent inonder l'univers ? v.316 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Pour purger l'univers d'un tyran odieux, v.319 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Et venger en un jour les hommes et les dieux ; v.320 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Je rougis que mes yeux en ce jour aient blessé v.327 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Le désespoir m'aura vengé de ton amour. v.332 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Dieux ! Qu'est-ce que j'entends, et quelle est ma disgrâce ! v.333 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
À quoi m'engage-t-on ? Que veut-on que je fasse ? v.334 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Les titres d'assassin, de perfide, d'ingrat ! v.336 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
D'un prince qui pour moi prodiguant ses faveurs... v.339 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Tout mon sang en frémit. Trop cruelle princesse, v.341 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Quoi ! Seigneur, quand le ciel, secondant vos guerriers, v.347 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Vous seul, d'un noir chagrin partout environné, v.351 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Cher ami, ce grand jour éclairera ma honte ; v.357 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Seigneur, que craignez-vous ? Quelle vaine terreur v.359 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Vous commandez, seigneur, du couchant à l'aurore, v.365 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Le Tage avec le Rhin s'incline devant vous, v.367 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Et d'un juste tribut honore vos genoux. v.368 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Est-il quelque ennemi que vous craigniez encor ? v.372 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Vous aimez ! Vous, seigneur, à l'amour immolé ! v.375 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Ne se vit plus à plaindre au comble de la gloire. v.378 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Pour garantir mon cour d'un funeste poison, v.379 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
J'oppose à mon amour mon rang et ma naissance, v.381 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Le sénat, la vertu, vingt ans d'indifférence : v.382 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Je ne me connais plus, ma grandeur m'importune ; v.389 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Que ne la laissais-tu, la princesse orgueilleuse, v.397 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Porter aux ennemis sa beauté dangereuse ? v.398 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Quoi ! Sur une captive attachant vos regards, v.407 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Que me sert d'étouffer le flambeau de la guerre, v.414 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
J'aime cependant, j'aime ; et, malgré moi, mon âme v.421 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
À célébrer l'éclat d'une si grande fête. v.430 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Je l'attends. Mais on vient ; ma gloire et mon amour v.435 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Seigneur, elle s'empresse v.438 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Ismène à vos regards viendra s'offrir. v.440 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Vous soupirez, seigneur, et votre âme abattue v.441 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Je rougis du trouble où tu me vois. v.443 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Par ce honteux aveu commence sa vengeance. v.446 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Seigneur, qu'allez-vous faire ? v.450 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Je vois déjà, seigneur, vos chefs et vos soldats, v.455 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Et se nommant tout haut vengeurs de la patrie, v.457 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
La haine des Romains, ardents à se venger, v.459 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Ne souffre point au trône aucun sang étranger : v.460 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Vous aurez beau, seigneur, opposer votre gloire, v.462 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Des moissons de lauriers, votre rang, vos vertus, v.463 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Des rois chargés de fers, des tyrans abattus : v.464 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Ne verra plus en vous que le sang des Tarquins ; v.468 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Et cet affront rendant ses fureurs légitimes, v.469 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Où d'un aveugle amour m'exposent les erreurs : v.472 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Qu'il arme l'univers pour venger cette injure, v.478 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Qu'on s'en rapporte à moi ; la gloire des Romains v.483 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Ce n'est pas s'égarer que de s'y délasser. v.488 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Oui, seigneur, jamais Rome, en un jour de victoire, v.489 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
De traits plus glorieux ne marqua son histoire ; v.490 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
N'est que de votre gloire un rayon échappé : v.492 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Du chemin de la gloire on ne saurait descendre v.497 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Pour un égarement il faut recommencer. v.500 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Ah ! Qu'il est beau, seigneur, au vainqueur de la terre, v.505 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Qui déchaîne à son gré le démon de la guerre, v.506 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Au terme généreux prescrit par son devoir ; v.508 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Et mes sens égarés ont séduit ma raison ; v.512 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Que fais-je cependant dont ma gloire s'offense ? v.517 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Mes arrêts au sénat de sang sont-ils écrits ? v.520 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
L'univers me voit-il, couvert d'ignominie, v.521 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Souffrez qu'à vos regards je m'offre ici, madame, v.530 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Me mettre dans vos fers, et dire, à vos genoux, v.535 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Seigneur, un tel discours a de quoi me surprendre ; v.537 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Et le plus grand de tous, sans espoir, sans secours, v.543 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Que vous changez le nom d'empereur, de vainqueur, v.551 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Malgré tous vos dédains, je suis sûr d'être heureux. v.555 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
À moi, seigneur ! À moi ! Songez... v.561 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Serait-il un captif indigne de vos fers ? v.564 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Je l'avouerai, seigneur, une telle victoire v.565 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
N'éblouit point mes yeux par l'éclat de sa gloire, v.566 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Et je dois renoncer sans peine à la grandeur v.567 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
M'est odieux, seigneur, offert d'une autre main. v.572 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Seigneur, jusqu'à ce jour v.583 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Mon cour ignore encor ce que c'est que l'amour. v.584 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Quand je le vois, seigneur, une furtive joie v.593 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Dans nies yeux indiscrets malgré moi se déploie ; v.594 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Quand je ne le vois plus, une langueur secrète v.597 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Que pour le regarder, ou pour verser des larmes : v.602 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
N'en doutez point, madame, à ces signes secrets v.607 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
J'ai donc senti l'amour, seigneur, sans le connaître : v.610 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Mais ma raison s'égare, et je me sens troubler. v.623 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
Seigneur, en ce moment, je croyais lui parler. v.624 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
À ces égarements, à ces transports, madame, v.625 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Mais, madame, un moment songez ce que je puis, v.635 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Songez que de nommer un rival qui m'offense v.637 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Ces regards incertains, où j'ai lu la fureur v.643 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
Il eût abandonné les grandeurs de sa cour ; v.648 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Que, prodiguant pour moi son sang avec sa vie, v.649 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Fierté, haine, parents, gloire, vengeance, amour ! v.672 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
Justifier les noms d'ingrate, d'infidèle ! v.674 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Je puis, sans vous blesser, m'offrir à vos regards ! v.684 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Daignent pour moi s'ouvrir et répandre des larmes ! v.686 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Un mot changeait l'état de votre destinée ; v.689 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Vengeait les coups du sort par les coups de l'amour. v.692 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Vous abandonnez tout, gloire, grandeurs, empire, v.694 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Et, pour comble d'ennui (j'en rougis quand j'y pense), v.698 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Ah, prince ! Dès longtemps par le sort poursuivie, v.701 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
Au mépris des grandeurs où j'allais renoncer. v.704 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Je m'en suis déjà fait une longue habitude ; v.705 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Mais mon cour à changer n'a point mis son étude, v.706 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Mais, à quelque grandeur où m'élève l'empire, v.710 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Songez-vous qui je suis ? Ah, princesse charmante ! v.713 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Craignez que l'empereur... v.721 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
D'un dangereux rival j'aigris la jalousie, v.729 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
Il vengera sur vous le crime de mes yeux. v.732 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Vous presse à partager les ennuis de mon âme. v.738 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Un mot de votre bouche, un regard de vos yeux, v.743 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Pourrais-je imaginer un revers plus funeste ? v.753 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Permettez-moi du moins de garder mon amour. v.756 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Ciel, détourne les maux que présage mon cour ! v.764 (Acte 3, scène 2, ISMÈNE)
Je vois avec chagrin qu'en ces lieux ma présence v.765 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Je me serais gardé de m'offrir devant vous. v.768 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
Si j'en crois mes regards, dans l'excès de ce zèle, v.769 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
Quel dangereux rival vous traverse et vous nuit. v.784 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Mais j'ignorais encor que le sort des combats v.791 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Et que les mêmes fers dont on charge une tête v.793 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
C'est pour une mortelle encore trop de grâce v.798 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
De recueillir l'honneur d'un sévère regard v.799 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
D'une esclave orgueilleuse on sait tirer vengeance ; v.809 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Vous m'eussiez épargné ces discours insultants ; v.812 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Peut-être malgré vous pourrait-il revenir. v.820 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
D'un esclave orgueilleux. v.827 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
L'un et l'autre en ce jour mérite un sort égal, v.828 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
C'est trop par des raisons fatiguer ma constance : v.838 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Je ne le crois que trop : mais si l'on me dédaigne, v.841 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Par de plus sûrs moyens j'obtiendrai qu'on me craigne. v.842 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Redoutez les transports d'un aveugle courroux ; v.843 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Je dois à l'univers cette grande victime, v.850 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Et je rends grâce au ciel de pouvoir, en un jour, v.851 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Satisfaire ma gloire, et venger mon amour. v.852 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Il mourra donc, grands dieux ! Quoi ! Ma bouche perfide v.865 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Je puis donner l'essor à ma juste vengeance ; v.877 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Qu'il meure. En le voyant sans vie à vos genoux, v.879 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Ah, seigneur ! Arrêtez ; je suis prête à tout faire : v.881 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Ne vous figurez pas que mon âme éblouie v.890 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Mais enfin je vaincrai l'orgueil d'un téméraire ; v.897 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
D'un doute qui m'outrage éclaircissez mon âme, v.905 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Ma fille n'ira point, insensible à sa gloire, v.910 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Immoler sa vengeance, et, vous donnant la main, v.911 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Vendre le sang d'un père à son lâche assassin. v.912 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Fait le premier degré ? Que prétend-elle faire ? v.914 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Et vous reproche un sang que vous ne vengez pas ? v.920 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Non, ce n'est point mon sang qui coule dans tes veines ; v.922 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Je ne t'ai point portée, ingrate, dans ce sein, v.923 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Sont-ce là ces transports de haine et de vengeance v.925 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Les intérêts du sang, et les droits de l'amour ? v.928 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Fille indigne d'un nom que tu ne peux porter ! v.931 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Qu'en répandant sur vous un rayon de ma gloire, v.937 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
Ma fierté dès longtemps avait vu le contraire ; v.942 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Et, soigneux de mon nom, j'ai craint jusqu'à ce jour v.943 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
D'intéresser ma gloire en ce fatal amour. v.944 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Hasarde plus sa gloire un jour chez nos neveux : v.948 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Mon amour est encor plus fort que ma vengeance. v.954 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Ah ! De grâce, madame, v.961 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Plaignez plutôt mon sort ; pour sauver ce que j'aime, v.965 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
D'un indigne attentat sauvons notre mémoire ; v.973 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
Nous ne vivons déjà que trop pour notre gloire. v.974 (Acte 3, scène 5, Z?NOBIE)
Je vous cherche, et ma flamme outragée v.981 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Vous promet tout, madame ; oui, vous serez vengée ; v.982 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je venge mes délais par mon impatience ; v.985 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Vos beaux yeux dans mon cour excitent la vengeance ; v.986 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Quel changement soudain ! Qui cause dans votre âme v.989 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
L'ignorez-vous, madame ? v.990 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Lui-même il m'a chargé de l'éclat de la fête. v.993 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Changeons, par un seul coup, ses lauriers en cyprès ; v.996 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Ce soin de me venger, ces nobles sentiments, v.1000 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Ce généreux courroux, confondu dans mon âme v.1005 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Amour, plus que mes fers, dangereux à ma gloire. v.1017 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Sont, au premier signal, prêts à suivre mes pas. v.1024 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Allons, madame, allons, volons à la vengeance. v.1029 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je vais tout préparer pour ce grand sacrifice, v.1033 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Et songez que mon cour en doit être le prix. v.1036 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Je n'ose regarder ce palais odieux, v.1047 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
Où le sang de mon père est fumant à mes yeux ? v.1048 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Cachons-nous dans l'horreur des plus sauvages lieux ; v.1059 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Où puis-je aller, grands dieux ! Quels chemins sont ouverts ? v.1063 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Soit qu'en ce jour fatal votre ombre fugitive v.1069 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
Que t'ai-je fait, grands dieux ! Par quel affreux courroux v.1083 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
C'est donc peu contre lui que la rage et l'envie ; v.1085 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Il va m'ouvrir bientôt, en signalant mes coups, v.1091 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Des Romains courroucés irrite la vengeance ; v.1094 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mais que vois-je, grands dieux ! Et quel sombre nuage v.1097 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vient obscurcir l'éclat de votre beau visage ! v.1098 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Quel changement ! Pourquoi détournez-vous vos yeux ? v.1099 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
L'aurais-je pu penser ? Quel amour ! Quelle glace ! v.1105 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je me livre au destin ; quel_que_soit le danger, v.1111 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Sur les pas de la mort je vole vous venger. v.1112 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mon courage inquiet depuis longtemps murmure v.1113 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Servaient à méditer une illustre vengeance, v.1118 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
J'étais digne du cour que vous m'avez donné. v.1120 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et pourquoi verse-t-on du sang avec ces armes ? v.1122 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Contre ce cour ingrat qui ne peut être à vous. v.1124 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
L'ai-je bien entendu, grands dieux ! J'en doute encor. v.1127 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ne craignez point ici que ma bouche rebelle v.1133 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous accable des noms d'ingrate, d'infidèle, v.1134 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Indigne de vous plaire et de vous posséder, v.1143 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Méritais-je ce cour que je n'ai pu garder ? v.1144 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous oublieriez pour moi le trône et ses grandeurs ? v.1148 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Espérais-je en effet que, malgré mille obstacles, v.1149 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Le ciel en ma faveur prodiguât des miracles ? v.1150 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Croyais-je que toujours... Ah ! Trop longtemps déçu, v.1151 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
J'y vais avec plaisir : il faut du sang, madame, v.1165 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Que dites-vous ? Ah ! Quelle aveugle erreur v.1167 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Vous me suiviez longtemps et du cour et des yeux ? v.1180 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Le débris de l'orgueil des rois humiliés, v.1184 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Des javelots brisés, des aigles menaçantes, v.1185 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Du sang des ennemis encore dégoûtantes, v.1186 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Dignes fruits d'un héros, cueillis au champ de Mars ? v.1188 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Tout couvert de lauriers, et tout brillant de gloire, v.1189 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Pour qui coulait le sang que l'on m'a vu répandre ? v.1194 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous ne l'ignorez pas, j'allais de vos parents v.1195 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Apaiser, par mon sang, les mânes murmurants. v.1196 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mon bras leur eût offert un sanglant sacrifice, v.1198 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
C'était peu que, traînant les horreurs de la guerre, v.1201 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
De vastes flots de sang j'eusse inondé la terre ; v.1202 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Il me fallait encor, par de plus grands travaux, v.1203 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Changer l'ordre du ciel, faire rougir les eaux, v.1204 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Remonter vers leur source, et cherchant un passage, v.1209 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
S'égarer dans les champs voisins de son rivage. v.1210 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Quel fruit de mes travaux, grands dieux ! N'en parlons plus ; v.1211 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Mes regrets aussi bien seraient-ils superflus. v.1212 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vengez-vous par la haine, armez votre courroux. v.1219 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Pour me venger, hélas ! Quel chemin m'ouvrez-vous ? v.1220 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je vais, pour me venger, chercher un empereur. v.1228 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Qu'il me tarde de voir mon bras, de sang avide, v.1229 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Lorsque dans les combats je signalais mes coups, v.1231 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Le champ nous est ouvert ; il faut s'y signaler. v.1235 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Cruel, tu périras, et ton sang va couler ! v.1236 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Si, pressé du transport d'une jalouse rage, v.1241 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je ne respecte point votre divine image ; v.1242 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et si, l'amour rendant ma fureur légitime, v.1245 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Où ma faiblesse a su si longtemps se cacher ; v.1251 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Éclatez, mes regrets trop longtemps retenus ; v.1255 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Voilà pour quel usage on me laissait la vie ! v.1257 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Je ne vous verrai plus, ingrate ! Encore aimable v.1265 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ah ! Qui peut exciter ces indignes terreurs ? v.1268 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Est-ce la mort, grands dieux ! Qui cause mes alarmes ? v.1269 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Et je ne vivrai plus pour venger cette offense ! v.1278 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ah ! De quels soins cruels viens-je ici m'affliger ? v.1279 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ismène encor vivra, c'est trop pour me venger. v.1280 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Elle a pu me trahir, l'ingrate ! Sera-t-elle v.1281 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Non, je serai vengé dans le sein du trépas. v.1283 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Mais, tandis que je vis, vengeons-nous par mon bras. v.1284 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Quel autre mieux que moi punirait cet outrage ? v.1285 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Que l'amour dans mon cour se convertisse en rage : v.1286 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
D'un orgueilleux rival allons percer le flanc, v.1287 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Et noyons son amour dans les flots de son sang. v.1288 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ismène, votre fille ! Et dans quel temps, grands dieu^ ! v.1295 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Lorsque je vais verser tout mon sang à ses yeux ; v.1296 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Le cours toujours trompeur de ses déguisements ? v.1300 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
J'aurais abandonné ma languissante vie v.1305 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Avecque plus d'amour et moins d'ignominie. v.1306 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Faire grâce à l'amour, et cacher sa faiblesse. v.1318 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Quoi ! Malgré ses froideurs, Ismène, dans son cour, v.1327 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Ah ! Pardonnez, Ismène, à mon aveuglement ; v.1331 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Hélas ! D'un seul soupir elle eût calmé l'orage, v.1341 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Dissipé mes frayeurs, rassuré mon courage. v.1342 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Tout mentait dans Ismène ; et ses regards timides v.1345 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Craignaient d'en trop apprendre à des témoins perfides : v.1346 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
On l'observait, grands dieux ! Ah ! Courons, hâtons-nous : v.1348 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
De la crainte au dépit, de la rage à l'amour. v.1356 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Enflammé par l'amour, animé par la gloire, v.1369 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
L'ardeur de la vengeance v.1377 (Acte 5, scène 1, ISMÈNE)
Mais, avant de partir, vois ces voûtes sanglantes, v.1381 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
Les moments sont trop lents, je cours à la vengeance. v.1392 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
C'est trop longtemps ici l'attendre et se cacher ; v.1394 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
En versant tout mon sang, je puis laver l'erreur. v.1398 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Je vous crois infidèle, et je vous nomme ingrate : v.1400 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Je vous gardais toujours un reste d'innocence ; v.1404 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Rien ne peut mieux venger l'amour que l'amour même : v.1412 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Si je vous exposais aux horreurs du danger, v.1417 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Ce serait me punir bien plus que me venger ; v.1418 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
D'autres me vengeront. v.1421 (Acte 5, scène 2, ISM?NE)
Et mon bras va venger le crime de mes yeux. v.1426 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Je renonce, à ce prix, madame, à la vengeance : v.1427 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Non, laissez-moi, madame, achever mon ouvrage : v.1431 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Moi seul j'espère tout du feu de mon courage ; v.1432 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Ah ! C'est trop sous l'amour faire gémir la gloire. v.1447 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
Par quel aveuglement aurais-tu donc pu croire v.1448 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Quels que soient mes destins, libre ou chargé de fers, v.1453 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Et vous pouvez, seigneur, commander qu'il périsse ? v.1460 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
Pourquoi m'enviez-vous la gloire de mourir ? v.1462 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Accordez à mes voeux cette grâce, madame ; v.1463 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Tout le regret que j'ai d'abandonner la vie v.1468 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
C'est trop d'un orgueilleux suspendre le supplice. v.1471 (Acte 5, scène 3, AURÉLIEN)
Tes jours sont à leur fin. Gardes, qu'on le saisisse. v.1472 (Acte 5, scène 3, AUR?LIEN)
Seigneur, ordonnez donc que je meure avec lui. v.1474 (Acte 5, scène 3, ISMÈNE)
Et mon sang est cent fois trop payé de vos larmes. v.1478 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Traîtres, éloignez-vous. Mais je ne puis passer. v.1486 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Ah ! Seigneur, suspendez un arrêt plein d'horreur : v.1489 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Par ces sacrés genoux que je tiens, que j'embrasse, v.1491 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Au nom de notre hymen, seigneur, au nom des dieux ! v.1494 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Ah, cruels ! De quel sang arrosez-vous la terre ! v.1503 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Ah, seigneur ! Mais je vois vos secrètes horreurs. v.1506 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Allez vous opposer à ces indignes coups ; v.1510 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Seigneur... v.1512 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Le camp a-t-il déjà vu le sang d'un rebelle ? v.1516 (Acte 5, scène 5, AURÉLIEN)
Seigneur, vous êtes obéi, v.1518 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Vous, héros, qui couverts d'une éternelle gloire, v.1527 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Offert à vos regards, il doit m'être bien doux v.1529 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
De répandre le sang que j'ai reçu de vous, v.1530 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Ne l'ayant pu verser dans le sein de la guerre. » v.1531 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Dit-il ; je veux ici vous épargner un crime, v.1535 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Et porter seul des coups dignes de la victime ! » v.1536 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Il se perce, son sang par deux canaux bouillonne. v.1539 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Ce spectacle sanglant n'offre rien qui l'étonne ; v.1540 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Il sent glisser en lui la mort, sans se troubler ; v.1541 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Et lui seul, sans effroi, voit tout son sang couler : v.1542 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Mais bientôt, d'un visage où la mort était peinte, v.1543 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Le regard languissant, et la voix presque éteinte : v.1544 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Je l'ai laissé, seigneur, sans forces, étendu v.1549 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Parmi les flots de sang qu'il avait répandu ; v.1550 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Éloigne-toi, barbare ; évite ma présence ; v.1559 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Crains que Sapor ne vive encore en ma vengeance : v.1560 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Si de ton sang impur j'osais souiller mon bras : v.1562 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Lâche, voilà le coup que je gardois pour toi. v.1566 (Acte 5, scène 5, ISM?NE)
Mais que dis-je ? Grands dieux ! Égarée, éperdue... v.1575 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Ma fille, vous mourez ! Ce coup est mon ouvrage. v.1579 (Acte 5, scène 5, ZÉNOBIE)
Ô mère infortunée ! Était-ce à cet usage v.1580 (Acte 5, scène 5, Z?NOBIE)
Ce poignard tout sanglant pour t'en percer le sein. v.1586 (Acte 5, scène 6, ZÉNOBIE)
Elle est morte, et son bras a trahi son courage : v.1587 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
Mais je vis, et le mien achèvera l'ouvrage. v.1588 (Acte 5, scène 6, Z?NOBIE)
Un amour outragé rend l'éclat à ma gloire ; v.1600 (Acte 5, scène 7, AURÉLIEN)

ARLEQUIN AUX ENFERS (1689)

Hoé, hoé, madame la Baleine ; ouvrez, s'il vous plaît, votre petite gueule. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
J'ai cru vingt fois que madame accoucherait de quelque sole entre mes bras. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Les méchantes femmes sont de liège, et ne vont jamais à fond. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Tenez, monsieur, voyez, il est sur les dents ; il sera fourbu de ce voyage. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Dis-moi donc présentement ce que nous venons faire ici, et pourquoi on nous a fait déménager aussi vite que si nous avions dix commissaires à nos trousses. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Mais rien ne peut m'arrêter quand la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Nous sommes en Thrace, et j'ai quitté la Grèce pour venir ici disputer avec Orphée de la musique. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Ce ménétrier de village ? (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Ils enragent de se battre quand ils ne voient personne. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
« J'ai appris, mon petit mignon, que vous vous mêlez de chanter et de racler le boyau. (Acte 1, scène 1, AMPHION)
Je veux vous voir les instruments à la main, quoique vous ne soyez qu'un chantre du Pont-Neuf, et que vous ne deviez chanter qu'avec des grenouilles, ou braire avec des ânes comme vous. » (Acte 1, scène 1, AMPHION)
Car nous n'avons point d'argent. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Cela m'embarrasse un peu ; car ce diable d'argent, c'est la cheville ouvrière d'un ménage. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
N'est-ce pas celui qui a le laboratoire au collège des Quatre-Nations, qui vend du chocolat volatil, de la crème de perle et du sirop de diamants ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je compose une huile, que j'appelle élixir de patience, dont une goutte, appliquée sur le front d'un mari, le délivre pour jamais du mal de tête. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Mais je crois que tu gagnerais bien davantage si ton secret le délivrait de sa femme. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Qu'une coquette soit décriée, que sa conduite soit la plus raboteuse du inonde, elle n'a qu'à changer de quartier, ne plus voir d'hommes, et prendre une pincée de ma poudre dans un bouillon, en trois mois elle fera assaut de vertu avec les plus vestales. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Qu'un homme ait une colique enragée, en un moment je la lui fais passer ; je le couche par terre, je fais chauffer une meule de moulin, et je la lui applique sur l'estomac : n'ayez pas peur qu'il ait jamais la colique. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
J'ai encore un autre moyen pour gagner de l'argent. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je n'ai qu'à aller aux Invalides, je servirai de grue pour monter les pierres, et on me paiera comme trente manoeuvres ensemble. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je ne veux point d'un mari grue. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Fais-toi plutôt maître à chanter ; on te donnera deux louis d'or par mois, et tu trouveras peut-être quelque écolière à qui tu ne déplairas pas ; car voilà la grippe des femmes d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Mais n'importe, voilà qui est fait ; quand l'argent me manquera, je me jette dans la musique. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Adieu ; je m'en vais chercher Orphée ; il n'a qu'à se bien tenir ; je lui ferai manger son violon jusqu'au manche. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ne manque pas d'en garder pour toi. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Il y a longtemps, madame, que la tapisserie de mes inclinations est pendue au clou à crochet de vos beautés. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tout ce que je puis vous dire, c'est que je ne me souviens pas d'avoir été plus grande. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Si nous nous marions ensemble, jamais nos enfants n'entreront dans le régiment des gardes. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Comme mon amour ne vise qu'au mariage, plus je vous regarde, et plus je trouve que vous êtes assez mon fait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Voyez, regardez-moi ; cet air, ce port ; eh ! (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'enrage quand je vois ces petits embryons de cour vouloir faire assaut avec moi. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'ai le derrière un peu gros, tirant même sur le porteur de chaise ; mais mon médecin m'a promis qu'il me ferait en aller cela ; il m'a ordonné de prendre du petit-lait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Il m'a dit que c'était une humeur âcre, répandue dans le diaphragme du mésentère, et qui tombe sur l'omoplate. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Voilà le seul différend que nous ayons jamais eu ensemble, et qui ne dura pas longtemps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je n'aime point à voir languir le inonde ; et puis l'on gagne son argent par ses mains. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Point du tout : je suis accoutumé au sang de jeunesse. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
C'est que, comme il était fort charitable, lorsqu'il rencontrait quelque agonisant que l'on menait à la Grève, il se mettait avec lui dans la charrette, et l'aidait à mourir du mieux qu'il pouvait. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tous ses confrères les médecins (car il avait pris ses licences dans leur école) disaient qu'il n'y avait jamais eu un homme aussi adroit, et qu'on ne voyait point de besogne faite comme la sienne : aussi l'avaient-ils fait recteur de la Faculté. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Comme ce sont peut-être des talents de famille, vous deviez prendre la charge de monsieur votre père. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je m'y sentais assez d'inclination ; mais vous savez qu'il faut qu'un gentilhomme voie le pays. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'ai couru par toutes les sept parties du monde, et me voilà enfin à vos pieds, ma divine princesse, le coeur en braise, pour vous dire que je me pendrai assurément, si vous n'êtes unie avec moi par le lien conjugal. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je ne trouve qu'une petite difficulté à notre mariage, c'est que je suis déjà mariée. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Allons donc, épine de mon âme, touchez là ; commençons les préliminaires de notre mariage. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je vous ai déjà dit que c'était une carogne que je hais comme le diable. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Et dans peu j'espère lui donner d'une potion cordiale qui l'empêchera d'avoir faim de longtemps. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
C'est-à-dire que voilà la manière dont vous traitez vos femmes, quand vous voulez les régaler : je suis votre très humble servante, je n'aime point la mort aux rats. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Il faut que je te dévisage. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Non, je ne serai pas contente que je ne t'aie étranglé de mes propres mains. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Au guet, au guet ! (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
On égorge un bourgeois. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Par ma foi, voilà une méchante carogne. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Çà n'est morgué pas bien, tout franc. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Quand vous voulez battre une femme, que ne lui sanglez-vous un coup de bâton sur la tête, sans vous amuser à la faire crier deux heures ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Allons, je veux faire la paix : je n'aime pas à voir de noise dans un ménage ; je veux vous raccommoder : venez çà. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Qui fait les madrigaux de Proserpine. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Et qui est le premier consignant pour entrer ici-bas à l'Académie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Je me promenais sur les bords du Cocyte, pour travailler plus en repos à ma harangue, et tu viens te jeter au travers de mes conceptions ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Est-ce que vous faites vos harangues vous-même ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Et les jouait-on longtemps ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
J'ai mis le siècle dans ce goût-là ; et, si vous y prenez garde, depuis moi, tous les auteurs donnent là-dedans. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
De plus, je n'ai jamais voulu ôter au public l'usage récréatif des sifflets. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est le jugement qui conduit tout cela. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Les comédiens vous ont bien de l'obligation. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Cela sent le collège : je l'avais tiré tout entier de l'histoire de France ; il portait pour titre : les Aventures du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
La fable n'a rien de si magnifique. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Ergo, les Aventures du Pont-Neuf sont les plus beaux traits de l'histoire de France. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est une figure, ignorant, que nous appelons en latin, pars pro toto ; et en grec synecdoche... (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Il vous faut cinq ou six grains d'ellébore. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Voyons : là, levez le nez, l'air fixe, le corps ferme, la tête droite ; montrez la langue. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Tirez la langue ; eh, eh ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Ah, la carogne ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Votre père l'était, votre grand-père l'était, votre bisaïeul l'était. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est une chose étonnante, phlégétontique assemblée, que de voir l'affluence d'âmes qui tombent journellement par vos soins dans mon royaume : il faut désormais refuser l'entrée aux survenants, ou faire bâtir des appartements nouveaux ; et, pour cela, je crois qu'il sera bon de lever un droit sur le bois et le charbon qui se brûlent ici-bas : voilà le sujet pour lequel je vous assemble. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
J'ai vu autrefois le temps si misérable, qu'il ne venait pas ici le moindre petit griffonneur de sergent, qu'il ne fallût députer un diable tout exprès pour aller le quérir ; et présentement, nous ne sommes employés qu'à les chasser : il faut que les greffiers attendent des années entières à la porte, parce qu'ils ne veulent pas passer devant les conseillers, qui pleuvent ici de toutes parts. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Il ne faut plus recevoir de gens de robe ; l'enfer est déjà assez lugubre ; et surtout, point de greffiers, car ces gens-là mettent l'enfer en mauvais prédicament. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
Je suis si soûl des gens de chicane, que dernièrement je fis une querelle d'Allemand à un diable de qualité, qui revenait de Paris ; et je lui fis fermer la porte, parce qu'il avait hanté mauvaise compagnie là-haut, et qu'il sortait du corps d'un procureur. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Vous avez eu raison ; ce serait le moyen de gâter bient8t tout ici. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
Je ne veux plus qu'on en reçoive aucun à l'avenir qu'il n'ait une attestation de service et un certificat des fossoyeurs, comme il a bien et fidèlement exercé sa charge de médecin, et tué pour le moins dix mille personnes à sa part. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Pour les fermiers, tout franc, il n'y a plus moyen de les passer ; ils sont si gros et si gras, que ma barque enfonce. (Acte 1, scène 9, CARON)
Nous ne pouvons pas les refuser, c'est ici leur apanage. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Quatorze mille douzaines de femmes tant grandes que petites. (Acte 1, scène 9, CARON)
Voilà ce que je craignais ! (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Il y a longtemps que je suis en ce pays-ci, mais je n'ai point encore vu une pareille ambassade. (Acte 1, scène 9, PROSERPINE)
Elle valait bien la peine de faire le voyage. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
J'ai fait ce voyage, v.2 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Celle qui m'engage : v.4 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Pour moi, je ne suis point de celles qui regardent la séparation d'avec un mari comme la porte de leur félicité ; et j'avoue franchement que je suis d'assez mauvais goût pour trouver qu'il n'y a point de bonheur égal à celui de vivre avec un époux que l'on aime et dont on est tendrement aimé. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Je sais que je ne suis pas du goût d'aujourd'hui, et que pour être présentement femme du bel air, il ne faut prendre un mari que comme un surtout de bienséance, et un paravent de réputation ; mais j'aime mieux n'être pas tout à fait à la mode, et être un peu plus dans la route de mon devoir. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
C'est ce qui fait que je viens implorer votre clémence, et vous prier, par tout ce que vous avez de plus cher, au nom de l'amour que vous vous êtes porté l'un et l'autre, de m'accorder la grâce que je vous demande, de me rendre à un mari que je chéris plus que toute chose au monde, et je serai obligée de faire le reste de ma vie des voeux pour la santé et la prospérité de vos majestés diaboliques. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Ce sont des anciens marguilliers qui veulent passer devant des avocats. (Acte 1, scène 10, CARON)
Le procès n'a-t-il pas été jugé là-haut ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Les femmes d'aujourd'hui sont si malheureuses, et l'empire des maris si absolu, que je ne m'étonne plus qu'il y ait tant de filles à marier, et qui regardent le mariage comme l'écueil de leurs plaisirs et le tombeau de leur liberté. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Toute la journée les filles ont le gosier ouvert pour chanter : (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
En effet, n'est-ce pas une chose qui crie vengeance, de voir l'inhumanité avec laquelle les pauvres femmes, ces moutons d'amour, sont traitées par ces loups dévorants ! (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Ne dirait-on pas, dis-je, que le mariage, qui devrait être l'union, le noeud et la soudure des volontés, soit présentement un champ de bataille, où le mari s'exerce à chagriner sa femme, et où la femme est toujours la malheureuse exposée aux insultes, et bien souvent aux coups de celui qui devrait être le rempart de sa faiblesse ? (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Nous voyons pourtant souvent ici des maris qui portent de vilains chinforgnaux sur leur tête. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Pour moi, je vous déclare que, si heureusement mon mari était mort le premier, j'aurais crié ; je me serais couverte, jusqu'au bout des ongles, d'un deuil où le coeur n'aurait pas eu grande part ; mais loin de le venir trouver aux enfers, je me serais bien donné de garde de le chercher. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Ainsi, puisqu'il vient me chercher de si loin : c'est une marque qu'il ne saurait se passer de moi ; mais il ne m'aura que par le bon bout : je prétends avoir des conditions si avantageuses, qu'on ne puisse pas me reprocher d'avoir gâté le métier... (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Comme c'est une chose qui crie vengeance, de voir le peu de dépenses que les femmes font aujourd'hui, je veux avoir plus d'argent que par le passé, et que chacun ait, sa semaine, la clef du coffre-fort. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Si vous l'aviez une semaine, je courrais grand risque la suivante de ne pas entrer en exercice. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Voilà un grand item celui-ci : point de jolies femmes de chambre, c'est-à-dire, que je les choisirai moi-même les plus laides que faire se pourra, et qui auront au moins quarante-cinq ans. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Il faut donc que vous retranchiez aussi les grands laquais. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
La la, voyons : j'ai aussi à proposer mes conditions, moi, et voilà des articles que nous ferons signer par des notaires de ce pays-ci ; car je crois qu'il n'y en manque pas. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je sais bien qu'il y a partout assez de gens qui se mêlent de ces emplois-là. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Cela est juste ; mais il n'en coûte pas grand'chose gour faire enterrer une petite femme. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Ils gagnent assez d'ailleurs. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Je prétends à l'avenir que vous baissiez votre rayon d'un grand demi-pied au moins. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Il vous en restera encore plus d'un grand pied ; et un grand pied de rayon doit suffire à la femme d'un musicien. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je veux que vous soyez beaucoup plus sage que par le passé, et que vous promettiez de n'aimer désormais que moi. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je ne veux point engager ma conscience. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Nego consequentiam. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Vous ne savez pas tout le manège de là-haut, monsieur Pluton : il y a tant de pères qui n'ont jamais eu d'enfants ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Après avoir entendu les raisons des uns et des autres, pour vous défrayer des frais de votre voyage, moi Pluton, prince des ténèbres, souverain du Styx et du Phlégéton, gouverneur des pays-bas, président du sabbat, et correcteur né des arts, métiers et professions, je vous permets non seulement d'emmener chacun votre femme, mais toutes celles qui sont en enfer, sans même en excepter Proserpine. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Pour moi, je n'en ai que trop de celle-ci ; mais il y a bien des gens qui ne demanderont pas mieux que de troquer avec vous. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 21 textes (soit une présence dans 1,11 % des textes) dans lesquels il y a 5141 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 244,81 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	LA S?R?NADE	155	0	0	0	0	0	155
2	LE JOUEUR	106	95	99	88	68	0	456
3	LES SOUHAITS	120	0	0	0	0	0	120
4	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES H?TELLERIES.	55	62	47	0	0	0	164
5	LE BAL	170	0	0	0	0	0	170
6	ARLEQUIN, HOMME ? BONNES FORTUNES.	46	60	95	0	0	0	201
7	LES VENDANGES	109	0	0	0	0	0	109
8	DÉMOCRITE	97	124	78	91	73	0	463
9	LA COQUETTE, OU L'ACAD?MIE DES DAMES.	87	65	72	0	0	0	224
10	LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES.	8	49	9	0	0	0	66
11	LE DISTRAIT	80	78	79	77	61	0	375
12	LE RETOUR IMPR?VU	162	0	0	0	0	0	162
13	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	127	0	0	0	0	0	127
14	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	19	0	0	0	0	0	19
15	LES M?NECHMES, ou LES JUMEAUX	0	1	0	0	0	0	1
16	LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX	54	150	84	76	57	0	421
17	LA CRITIQUE DE L'HOMME ? BONNES FORTUNES.	65	0	0	0	0	0	65
18	LA CRITIQUE DU L?GATAIRE	79	0	0	0	0	0	79
19	LA CRITIQUE DU LÉGATAIRE	1	0	0	0	0	0	1
20	LE L?GATAIRE UNIVERSEL	0	2	0	0	0	0	2
21	LE LÉGATAIRE UNIVERSEL	126	92	85	86	81	0	470
22	LE DIVORCE	94	48	79	0	0	9	230
23	LE CARNAVAL DE VENISE	20	41	30	30	17	0	138
24	SAPOR	90	82	82	90	61	0	405
25	ARLEQUIN AUX ENFERS	112	0	0	0	0	0	112
26	ARLEQUIN AUX ENFERS	2	0	0	0	0	0	2
27	LES FOLIES AMOUREUSES	0	0	1	0	0	0	1
28	LES FOLIES AMOUREUSES	0	95	207	0	0	75	377
29	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.	0	0	1	0	0	0	1
30	ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.	0	0	22	0	0	0	22
31	LE DIVORCE	0	0	0	0	0	3	3
	Total	1984	1044	1070	538	418	87	5141